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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 05-08-2010 à 06:42:11

VINCENNES...

 

 

 

 

 

94 – Val de Marne, Vincennes du 15 au 19 juillet 2010


    Le département du Val-de-Marne a été créé le 1er janvier 1968 à partir de la partie sud-est de l'ancien département de la Seine (29 communes) et d'une petite portion de celui de Seine-et-Oise (18 communes).
 


    À la création du département, ce dernier compte 1 121 319 habitants, principalement logés dans de petits pavillons de banlieue construits entre la fin du 19ième  siècle et les années 1930, et de grands ensembles dont la mise en chantier débute au sortir de la Seconde Guerre mondiale. La préfecture, Créteil, bénéficie d'un programme d'urbanisme particulier : le "nouveau Créteil".
 


    Le territoire du Val-de-Marne est situé dans la partie nord de la France. C'est une plaine alluviale où se situe la confluence du fleuve Seine et de la rivière Marne à Charenton-le-Pont. Outre la Seine et la Marne, la Bièvre, le Réveillon et le Morbras coulent également sur ce territoire. L'altitude moyenne est de 50 mètres, avec environ 30 mètres au niveau de Paris et 126 mètres au niveau du plateau de Villejuif.
 


    Ce département est très urbanisé près de Paris, mais conserve quelques rares espaces agricoles au sud-est, sur le versant du plateau de la Brie. En 2007, la densité de population culmine à 24 802 h/km² à Vincennes et 24 714 h/km² à Saint-Mandé contre seulement 974 h/km² à Noiseau, 803 h/km² à Périgny et 364 h/km² à Santeny.
 


    Trois heures quinze en TGV sont nécessaires pour franchir les 756 kilomètres qui nous séparent de la Gare de Lyon à Paris. Puis il faut prendre le métro, ligne 1 direction château de Vincennes, sortie Béraud. Faire 200 mètres à pieds sur le boulevard de Paris. Sur la droite au numéro 50 se situe l’Hôtel Daumesnil, un établissement de la chaîne Inter Hôtel mon étape de nuit pour cette aventure dans le monde de l’alchimie…
     


    L’objectif de cette escapade était d’acquérir un savoir dans le domaine du soin par l’énergie du monde. Une technique révolutionnaire de soins en 16 gestes qui permettent de dire au corps malade ce qu’il doit faire, tout en lui laissant l’initiative.

    La Trame est le nom donné par Patrick Burensteinas au schéma d’information de notre corps. Il se présente comme un quadrillage quantique de lignes verticales, horizontales et transversales fixant l’organisation des cellules de celui-ci.
 


    Il y a un étroit rapport entre la Trame et l’Alchimie. Comme le Grand Œuvre, la Trame permet la conjonction, la cohabitation harmonieuse de notre corps avec l’univers.

    Patrick Burensteinas est physicien de formation, spécialisé dans les hautes énergies. Très jeune, il s’est intéressé à l’Alchimie, car il a trouvé dans cette science une résonance avec ses propres recherches. Il en a déduit une thérapeutique originale qu’il enseigne aujourd’hui à de nombreux praticiens. La formation s’est déroulée sous la direction d’A:., son plus proche collaborateur (sur la photo)…

     


    Située aux portes de Paris, en bordure du Bois auquel elle doit son nom, Vincennes allie une identité forte héritée de l'histoire et une situation géographique privilégiée, grâce notamment à une excellente desserte en transports en commun qui la rend facilement accessible. La ville et ses abords directs proposent aux visiteurs comme aux habitants de l'Est parisien une offre touristique diversifiée, du château au Bois en passant par les attraits architecturaux des sept quartiers de Vincennes.
      


    Né au 12ième siècle, un peu avant le Louvre, Vincennes est l'un des rares châteaux qui se soient trouvés aussi constamment, du Moyen âge à nos jours,  au centre de l'Histoire de France. Partons à la découverte  de ce monument d'exception...
     


    Longue de 1200 mètres, rythmée de neuf tours hautes à l'origine de 40 à 42 mètres, entourée d'un fossé large de 27 mètres, en eau jusqu'à la fin du 17ième siècle, l'enceinte est l'équivalent d'une petite enceinte urbaine médiévale.
     


    L'enceinte d'une part, les murs de contrescarpe de l'autre, forment deux rectangles très réguliers et dont les mesures sont très précises : il y a mille pieds entre les parements intérieurs des courtines nord et sud ; les murs de contrescarpe des fossés forment un rectangle d'exactement 1 200 sur 700 pieds, soit 389 m sur 226 m. Les fossés sont le résultat de l'inscription de ces deux rectangles l'un dans l'autre : ils sont larges de 25,50 m sur les grands côtés est et ouest, de 29,50 m sur les petits. À leur profondeur actuelle de 7 m par rapport au sol de la cour du château, il faut ajouter un peu plus de quatre mètres de comblement partiel au milieu du 19ième siècle. Ils recevaient les rejets des sources captées sur les hauteurs de Montreuil ainsi que, par un système d'égouts, les eaux pluviales et usées venant des divers bâtiments protégés par l'enceinte.
     


    Le donjon est, depuis la destruction de celui de Coucy en 1914, la plus haute des constructions de ce genre en Europe. Il culmine à 50 m au-dessus du sol de sa cour. À l'origine, on pénétrait dans l'enceinte du donjon par deux portes, percées au centre des faces ouest et est. 


    L'entrée ouest, d'une grande simplicité, est formée d'une porte étroite et non flanquée. La principale entrée dans l'enceinte du donjon est le châtelet est. Si l'on met à part la terrasse, celui-ci se caractérise par trois niveaux superposés au-dessus d’une base pleine. Le deuxième étage est formé de trois pièces, chacune munie d'une cheminée. Au centre, au-dessus de la voûte d'entrée du rez-de-chaussée, une salle carrée est le lieu de travail du roi.
     


    Avec Louis XI (1461-1483) est intervenu un changement essentiel dans l'utilisation du château. Le souverain délaissa alors les appartements du roi dans le donjon pour faire construire, dans l'angle sud-ouest de l'enceinte, un pavillon de plain-pied. Ce bâtiment fut ensuite refait, sous François Ier (1515-1547). François Ier et Henri II, qui fit achever la Sainte-Chapelle, y séjournaient parfois.
     


    Au moment des guerres de religion, le château retrouva sa fonction de refuge pour le roi et ses proches, comme ce fut le cas pendant la guerre de Cent Ans. Charles IX se réfugia plusieurs fois à Vincennes et mourut, en 1574, dans la chambre du roi du deuxième étage du donjon.
     


    Après l'assassinat d'Henri IV, Marie de Médicis commanda la construction d'un nouveau bâtiment à l'emplacement de l'ancien pavillon de François Ier pour y loger en toute sécurité le jeune Louis XIII qui passa toute sa jeunesse à Vincennes. Lors des événements de la Fronde (1648-1652), la Cour et Mazarin s'installèrent au château de Vincennes. Mazarin, devenu gouverneur du château en 1652, ordonna d'importants travaux de construction dont la direction fut confiée, en 1654, à l'architecte Le Vau. Les premiers travaux concernèrent le réaménagement du pavillon de Marie de Médicis.
     


    Fondée en 1379, la Sainte-Chapelle, dont la construction a commencé juste avant la mort de Charles V en 1380, ne fût inaugurée qu'en 1552 sous le règne d'Henri II, et ce, après une très longue interruption des travaux à partir du début du 15ième  siècle. Le collège de chanoines est installé dès février 1380. La Sainte-Chapelle de Vincennes est destinée, comme celle du Palais de la Cité à Paris, à abriter une part des reliques de la Passion. En entreprenant ce chantier, Charles V voulut faire de Vincennes, en pendant au Palais de la Cité à Paris, une seconde capitale du royaume. Le vieux palais traditionnel parisien subsiste mais, à Vincennes, dans un cadre adapté et grandiose exprimant fortement par sa qualité, sa richesse et son décor, l'idéologie d'une monarchie triomphante, une nouvelle capitale est née.
      


    En 1178, Louis VII (1137-1180) signe à Vincennes un acte qui prouve qu'il existe ici une résidence royale. C'est donc sans doute au milieu du 12ième siècle que peut être située la première grande période de construction - celle du manoir d'origine, avec ensuite des réfections et des adjonctions constantes jusqu'au milieu du 14ième siècle. A quelques kilomètres à l'est de Paris et dans un bois qui appartient aux souverains, Vincennes est une sorte de résidence secondaire dont Saint Louis (1226-1270) fait son principal lieu de séjour après le palais de la Cité. Il en restera ainsi aux 13ième et 14ième siècles.
      


    Le château de Vincennes accueille une nouvelle exposition exceptionnelle à ‘initiative du Centre des Monuments nationaux. Après le succès rencontré par les icônes bulgares l’an passé, ce sont cette fois les anges qui sont à l’honneur – et plus précisément les anges musiciens. J’en ai donc profiter, en sautant un repas de midi.
   

              

    Du Moyen Âge au 19ième siècle, les anges musiciens ont inspiré sculpteurs, peintre, verriers et orfèvres. Annonciateurs, adorateurs ou anges gardiens sont rassemblés pour un printemps et un été avec leurs instruments dans la sainte chapelle du château de Vincennes. Une exposition qui permet de découvrir avec les anges musiciens différents aspects de notre patrimoine, à commencer par celui, souvent méconnu, du château…
 


    L’emploi du temps me laissant que la liberté du soir, j’en ai donc profité pour visiter quelques tables sur Vincennes et la Capitale :

LA TABLE DES TROYS : 2 bis rue de Paris 94300 Vincennes
 


    Avec Claude Gaudain, ancien boucher, comme patron, la viande tient une grande importance dans cette brasserie nette et lumineuse. La clientèle se régale de voir la rôtisserie dans la cuisine ouverte. Dans les assiettes : pavé de rumsteck sauce béarnaise; filet de bœuf sauce poivre; entrecôte XXL. Un restaurant gastronomique qui présente une terrasse extérieure bien agréable l’été….

AUBERGE NICOLAS FLAMEL : 51 rue de Montmorency 75003 Paris
     


    Le Chef Alan Geaam a le goût de la cuisine traditionnelle rehaussée d’épices méditerranéennes. Il a nourri son expérience à Milan, Prague et enfin Paris. Ancien Chef au Zango, au Square puis au Mauzac, il vous présente sa carte printemps - été 2010 : produits de saison et tradition d’ici et d’ailleurs…
 


    En 1407, Flamel et sa femme, Dame Pernelle, font construire une maison de trois étages au 51 rue de Montmorency, nichée dans le 3e arrondissement de Paris. Ils l’aménagent en auberge pour les pauvres, destinée à servir de refuge aux sans-logis de l’époque. En échange, ils leur demandaient seulement de dire quelques prières, comme en témoigne l’inscription sur la corniche, restaurée au début du 20ième siècle.
     


IL CAVOLETTO : 26 rue de Montreuil 94300 Vincennes
 


    Dans un cadre raffiné, agréable et cosy, vous découvrirez une cuisine gastronomique italienne élaborée uniquement à partir de produits frais. Servie dans une ambiance conviviale, vous vous sentirez comme à la maison.

ABSOLU : 22 avenue de Paris 94300 Vincennes
 


    En bref : Le restaurant bar "Absolu" est un établissement au décor sobre, chic et à l'ambiance trendy. Il offre a ses convives une cuisine française contemporaine et inventive. Côté bar une carte variée est proposée: cocktails, smoothies, jus de fruits frais, thés haut de gamme, alcools premiums et grands vins au verre que l'on déguste à toute heure de la journée et même durant l'happy hours de 17h30 à 20h du mardi au samedi(hors jours fériés). "Absolu" est la nouvelle référence à la mode de l'Est parisien.

LE TRAIN BLEU : gare de Lyon 75012 Paris
 
    C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900 que la Compagnie Paris Lyon Méditerranée (PLM) a fait construire le restaurant. A l’origine, s’il s'appelait le Buffet de la Gare de Lyon.


    Il a été renommé Train Bleu en 1963, en hommage au mythique « Paris Vintimille », puis classé à l'Inventaire des Monuments Historiques en 1972 par André Malraux. On doit aussi la renommée de l’établissement aux 41 peintures présentes sur ses murs et plafonds : les plus célèbres représentent les paysages traversés par les trains du réseau PLM. Ajoutons à cela parquets cirés, boiseries, cuir patiné sur les longues banquettes, nappes blanches et vaisselle logotypée.

    Depuis son inauguration, par le Président de la République Emile Loubet, le 7 avril 1901, la clientèle n'a cessé d'affluer. Parmi les fidèles, citons Coco Chanel, Brigitte Bardot, Jean Cocteau ou encore Dali et Jean Gabin. Plus proche de nous : Luc Besson a immortalisé le lieu dans son film « Nikita ». Aujourd'hui, le succès est toujours au rendez-vous : quelque 500 couverts sont servis chaque jour au Train Bleu. Ce n’est pas par hasard si Coco Chanel, Brigitte Bardot, Jean Cocteau, Colette, Dali, Jean Gabin, Marcel Pagnol, Jakin et beaucoup d’autres furent des habitués de l’endroit.

    La suite de l’aventure dans le deuxième épisode au mois d’Octobre…


Armand, 
 

 

Commentaires

heremoana le 13-08-2010 à 15:17:09
un petit coucou de vacances ! tu me replonges dans mon univers quotidien puisque j'habite charenton !

bisous
lolo78000 le 05-08-2010 à 12:15:43
kikou viens te souhaiter une très bonne journée gros bizzzous
lafianceedusoleil le 05-08-2010 à 08:23:39
coucou Jakin,

ton article est très complet et me rappelle de nombreux endroits.

Merci pour ton excellent article.

Passe une superbe journée.

grosse bise