posté le 13-08-2010 à 05:43:13
JIMMIE LUNCEFORD
A la tête de l’une des phalanges les plus performantes de l’histoire du jazz, qui n’a eu pour rivales que les grandes formations de Duke Ellington et de Count Basie, Jimmie Lunceford s’est vite imposé comme un monstre sacré de l’ère du swing. C’est grâce à des arrangeurs surdoués tels que Sy Oliver et Ed Wilcox, qu’il est devenu le témoin d’une époque que l’on a voulu voir dorée !
Grâce à Don Redman, qui a en quelque sorte joué à l’initiateur, les grands orchestres allaient connaître une dynamique tout à fait étonnante dans les années trente. Les clés du succès ? Le traditionnel schéma appel-réponse et des arrangements de tête.
Au lendemain de la crise économique la plus grave que les Etats-Unis aient jamais connue, le peuple américain a cherché par tous les moyens à se divertir. Les Ballrooms ont participé de cet espoir renaissant. Pour le plus grand plaisir des grands orchestres !
La discipline de chaque section mélodique s’est révélée la clé du succès pour l’orchestre de Lunceford.
La plupart des musiciens qui participent à la grande aventure de l’orchestre de Jimmie Lunceford le font plus pour la beauté de l’art que par mercantilisme.
A la fin des années trente, Lunceford et Fats Waller étaient les deux références de la musique populaire américaine. Mais une saine rivalité n’a jamais empêché une franche camaraderie !
Le saxophoniste ténor Joe Thomas et le pianiste Ed Wilcox dirigeront l’orchestre après la mort de Jimmie Lunceford. Ils ne réussiront toutefois pas à faire oublier ni Sy Oliver ni le maître, incontestablement l’un des très grands leaders de big bands !
Le 13 juillet 1947, Jimmie Lunceford meurt d’une crise cardiaque à Seaside dans l’Oregon…
♥ Rhythm Is Our Business (1934)
♥♥ Muddy Water (1936)
♥♥♥ Down by the Old Mill Stream (1938)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.
Armand,
Commentaires
petit passage pour te souhaiter un bon vendredi gros bizzzous