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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 19-08-2010 à 07:12:32

DES SAMOURAIS AUX MANGAS...

 

 

 

 

 

Principauté de Monaco, Monté Carlo le 1er août 2010


        Ces deux mots magiques évoquent un univers de rêve et de prestige. Son site exceptionnel, entre mer et montagne, ses jardins, ses festivités sportives et culturelles... autant d'atouts qui font de Monaco la destination idéale pour une escapade ou un congrès inoubliable.
     


    Parfois méconnue, l'économie monégasque est dynamique et largement tournée vers l'avenir. Etat indépendant situé au coeur de l'Europe, la Principauté de Monaco offre aux investisseurs et entrepreneurs un cadre de vie exceptionnel et sécurisant qui leur permet de profiter au mieux d'une fiscalité attrayante. En 1997, Monaco a brillé de tous ses feux en l'honneur du 700ième  anniversaire de la Dynastie des Grimaldi.
     


    Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis le 8 janvier 1297, date à laquelle François Grimaldi dit Malizia (François la Malice) s’empara de la forteresse sous un déguisement de moine franciscain (d'où son surnom de « la Malice »). On trouve sur le blason de la principauté les traces de cette origine avec les deux moines tenant une épée.
     


    L’autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314, et s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule. La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu’en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.
     


    En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km² et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants). La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons. Mais, en 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent « villes libres » sous la protection du royaume de Sardaigne. En 1860, elles votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861.
     


    C'est alors que le prince Charles III eut l'idée de créer des jeux de casino (interdits dans les pays voisins), ce qui allait permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement. En 1863, il accorda le privilège d’exploiter le casino à François Blanc, fondateur de la Société anonyme des Bains de Mer. En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo en hommage au prince souverain. Enfin, en 1869, la principauté pouvant suffire à ses besoins, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction.
      


    Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu’à l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. En juillet 1918, un traité accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays. Le traité fait partie du traité de Versailles et établit que le petit État devra s’aligner sur les intérêts politiques, militaires et économiques de la France.
      


    Il faut, au moins une fois dans sa vie faire une escapade à Monaco. Ce lieu mythique, entre la dernière dentelle rocheuse des Alpes et le velours bleu de la Méditerranée tient à la fois du rêve et de la réalité.
  


    Vous n'aurez aucune peine à combler vos rêveries les plus exigeantes que vous soyez seul, à deux ou en famille. Escapade amoureuse, simple visite touristique ou voyage d’affaire, la Principauté de Monaco vous offre un univers aux facettes multiples.

 

 

    Monaco vous invite à toutes les découvertes, haut lieu de culture, les musées y sont particulièrement nombreux, accueil chaleureux dans les plus beaux hôtels de la planète, gastronomie somptueuse de restaurants de renommée mondiale ou légèreté d'une cuisine composée à votre mesure. L’exposition Kyoto-Tokyo, des Samouraïs aux Mangas qui se déroule au Forum Grimaldi est le prétexte pour cette visite. Deux heures dix et 198 km plus loin nous voilà en Principauté…

 

 

    La visite commence par le jardin japonais, avenue Princesse Grace. Ce jardin campé au cœur de la principauté, a été conçu à la demande de S.A.S. le Prince Rainier III, par l'architecte paysagiste Yasuo BEPPU, Grand Prix de l'Exposition Florale d'Osaka '90.

      


    Ce jardin sublime a été aménagé sur 7 000 m² au pied de la Méditerranée. Authentique œuvre d'art, il allie, dans une merveilleuse harmonie, la pierre, l'eau et la végétation. Cet espace vert au pied de la cité est empreint d'une atmosphère particulière, accentuée par l'action de brumisateurs sur les buissons d'azalées, rhododendrons et autres camélias.
      


    Structuré de façon asymétrique et quasi-naturelle, ce jardin a demandé plus de 17 mois de préparation. La réalisation de ce jardin a posé de nombreux problèmes techniques aux équipes chargées de sa construction. Ces problèmes étant liés tant au site (jardin construit sur dalle de béton), qu'au climat (méditerranéen, peu adapté aux espèces végétales traditionnellement utilisées au Japon).
      


    Après qu'un grand prêtre shintoïste du temple Dazaifu, de Fukuoka, eût béni, le 25 novembre 1992, son emplacement, au bord de la Méditerranée, à proximité Grimaldi Forum, ce jardin a fait l'objet des soins les plus attentifs pour offrir au public les multiples facettes du paysage japonais.
      


    Situé au cœur du quartier de Condamine et à proximité de toutes activités commerciales ou de loisirs, le port Hercule offre un lieu d’ancrage aux nombreux Yachts. Il permet un meilleur débouché au commerce de toute la région.
      


    Au début du 20ième siècle, le Prince Albert 1er le fait doter de deux jetées assurant une meilleure protection face au vent d’Est. D’une superficie de 16 hectares, il peut accueillir jusqu’à 550 navires, dont les forts tonnages. Son atout réside aussi dans la profondeur des eaux puisqu’il est un des seuls port de la côte d’azur à en bénéficier. Récemment, de nouvelles installations ont été mises en place, notamment une digue semi flottante permettant l’amarrage de bateau de croisières ainsi qu’un réaménagement total du plan d’eau. Il est un des ports de plaisance les plus modernes et pratiques de la Méditerranée.
  


    Arrivé sur la Place du Casino, vous aurez le souffle coupé devant le chef-d'œuvre du célèbre architecte Charles Garnier. Construit en 1863, le Casino a été conçu autour d'un Atrium entouré de 28 colonnes en onyx ; au fond, la Salle Garnier, théâtre à l'italienne revêtu de rouge et d'or est la véritable réplique miniature de l'Opéra de Paris ; chaque saison, les plus beaux spectacles lyriques y sont joués.
      


    Plus loin, les salons de jeux sont admirablement décorés de vitraux, de sculptures et de peintures allégoriques uniques. Visites du Casino, durée 35 à 45 minutes.
      


    Autour de la Place du Casino, n'hésitez pas à faire du lèche-vitrine au sein du fameux Cercle d'Or : joailliers, magasins de haute couture, antiquaires … vous font voyager dans le grand luxe.
  


    En sortant, les Jardins et les Terrasses du Casino vous accueillent avec de magnifiques parterres de fleurs et de plantes aux essences les plus diverses ; côté mer, des terrasses baignées de soleil vous invitent à la promenade.

     


    Le Casino, Il fut construit en 1863 par Charles Garnier l'architecte de l'Opéra de Paris. Son "atrium" dallé de marbre, entouré de 28 colonnes ioniques en onyx donne accès à la salle de l'Opéra entièrement décorée de rouge et or, de bas-reliefs et sculptures. Sa scène est depuis plus d'un siècle le cadre de créations lyriques internationales, de concerts prestigieux et ballets exceptionnels. Les "Salons de Jeux" en enfilade sont merveilleusement décorés de vitraux, sculptures et peintures allégoriques.
      


    L'Opéra Garnier de Monaco, du nom du célèbre architecte ayant en 1875 construit l'Opéra de Paris, est inauguré en 1879 par Sarah Bernhardt.
     


    Scène dédiée aux œuvres lyriques, l'Opéra Garnier a su depuis plus d'un siècle offrir une programmation de haut vol. La salle de l'Opéra Garnier a accueilli de nombreuses œuvres prestigieuses dont  Tristan et Yseult  de Richard Wagner en 1893, en version française, ou  L'Enfant et les Sortilèges  de Maurice Ravel en 1925. Les plus belles voix ont également résonné au Palais Garnier : Patti, Tamagno, Melba, Caruso, Schipa, Dalla Rizza, Gigli, Muzio, Thill, Pons... La danse a eu aussi son heure de gloire à l'Opéra Garnier avec des pointures telles que Nijinski, Serge Lifar, Ludmilla Tcherina.
      


    En descendant vers la mer et le Grimaldi Forum, centre de congrès et de manifestations ultra moderne, nous découvrirons le Musée National, Automates et Poupées d'Autrefois et le Jardin Japonais. Point d’arrivée et de départ de cette escapade.
 


    L’exposition des Samouraïs au Mangas nous propose de cheminer du 8ième siècle à nos jours, de Kyôto à Tôkyô sur la route historique du Tôkaïdô, qui relie l’ancienne capitale à la nouvelle capitale du Japon. L’exposition évoque enfin l’art contemporain dans un pays où la scène culturelle a très vite réalisé la fusion des genres entre esthétique traditionnelle et omniprésence de la technologie, comme pour mieux jeter un pont entre passé et modernité.
     


    Les salles se succèdent suivant la route du Bouddhisme, des Moines, du Théâtre nô, des Maturi puis les Samouraïs, le château d’Edo, l’art de la cour et le Kumon. Dans une autre partie on se familiarise avec la naissance de l’estampe de paysage, de la photographie à la rencontre du Tôkaidô et du Shinkansen. L’exposition se termine par le cinéma japonais, l’architecture, de Kenzô Tange à Shigeru Ban, les Mangas, l’art contemporain et fini par les jeux vidéo.
 


    Après trois heures passées au milieu de six cents pièces d’une qualité exceptionnelle nous partons pour la découverte de l’art culinaire. Notre choix s'immobilise sur le Louis XV – Hôtel de Paris. La carte évoque les périples gourmands d’Alain Ducasse, conjuguant à l’infini tous les parfums et les saveurs du Sud. Il métamorphose les produits les plus goûteux en un régal des sens pour notre plus grand plaisir.

    Une halte repos à la terrasse d’un café sur le port Hercule et la fin de l’après-midi est vite là. Il nous faut retourner sur Aix en Provence…
 
Armand, 
 
 

Commentaires

lafianceedusoleil le 19-08-2010 à 23:03:14
re-moi

je viens de lire ton commentaire, tu n'en loupes pas une pour me faire rigoler !!!

bisou
lafianceedusoleil le 19-08-2010 à 22:59:26
bonsoir Armand,

très intéressant article sur la principauté de Monaco, merci.

Je te souhaite une bonne fin de journée.

Bisou
Guiphitho2 le 19-08-2010 à 14:24:50
Très bel article...Merci pour ce partage, Armand. Bonne soirée à toi. Carine
lolo78000 le 19-08-2010 à 11:37:08
petit coucou pour te souhaiter un bon jeudi enfin le soleil est de retour sur le morvan aujourd'hui on va aller faire du bateau cet après-midi gros bizzzous