posté le 02-12-2010 à 03:02:14
GAUGUIN, LE PARADIS PERDU
![](http://jakin.vefblog.net/photos_gros/2010/11/Jakin129086058217_gros.jpg)
Tahiti, 1891. Au beau milieu d’un voyage qu’il a entrepris à cheval dans la montagne pour y trouver une compagne, Gauguin accepte l’hospitalité d’une famille maorie. « Inutile d’aller plus loin, lui déclare une belle indigène de quarante ans, je vais te donner ma fille ». Apparaît alors une ravissante jeune fille de treize ans, simplement vêtue d’une mousseline rose transparente. Son visage est charmant, ses yeux noirs et profonds, ses épaules et ses bras divinement dorés et sa chevelure, « poussée comme la brousse », est légèrement crépue. Deux boutons pointent à la poitrine et « au soleil, tout cela faisait comme une orgie de chromes ».
Gauguin lui demande si elle n’a pas peur de lui et si elle veut bien habiter sa case. Tehura (c’est son nom) répond « aïta » (non) à la première question et « eha » (oui) à la seconde. « Ce fut tout », dira Gauguin… Le lendemain, il emmène Tehura avec lui et en fait sa femme. Il a loué une case à Mataiea, à quarante-cinq kilomètres de Papeete, qui est devenu trop civilisé pour lui, et là il vit seul et plutôt mal. Mais il y installe Tehura, et il commence à la peindre, belle, désirable, sensuelle, lumineuse, sereine et idéalement présente, comme ce paradis perdu qu’il cherche, inlassablement, à recréer dans chacune de ses toiles…
Il grandit au Pérou au milieu des Lamas – Van Gogh le suit un soir, un rasoir à la main, une amitié tragique, pour lui Van Gogh se tranche l’oreille – il quitte tout et part vivre à Tahiti – Exotique et sensuel, de la Bretagne à Tahiti, il peint des paradis perdus - il enlève une vahiné de 13 ans - Au milieu des cannibales il dresse sa hutte aux îles Marquises…
![](http://jakin.vefblog.net/photos_art/2010/11/Jakin129086081113_art.jpg)
D’OU VENONS-NOUS ? QUE SOMMES-NOUS ? OU ALLONS-NOUS ?
Véritable testament spirituel, cette toile fut peinte en un mois par Gauguin qui avait alors décidé de mourir. Les soucis matériels, la maladie, et surtout la mort de sa fille Aline, ont eu raison de son enthousiasme et de son rêve exotique. « Tout cela, écrit-il à propos de cette œuvre, est fait de chic, du bout de la brosse, sur une toile à sacs pleine de nœuds et de rugosités ; ainsi l’aspect en est terriblement fruste ». Le public qui vit le tableau à Paris, en 1898, se sut pas déchiffrer le sens de cette vaste composition, qui représente « le déroulement de la condition humaine ». Autour de l’idole bleue gravitent les corps nus « en hardi orangé » des Maoris, symboles d’une humanité enfin délivrée des méfaits de la « civilisation ».
1897 (détail ; l'ensemble : 139x374,5 cm), Museum of Fine Arts (collection Tompkins), Boston.
Eugène Henri Paul Gauguin est né le 7 juin 1848 à Paris. C’est un peintre post-impressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des Nabis, son œuvre est très largement considérée comme celle d'un peintre français majeur du 19ième siècle. Son père est Clovis Louis Pierre Guillaume Gauguin (1814-1851) un journaliste républicain au Le National. Sa mère, née Aline Chazal (1825-1867), était la fille de Flora Tristan et donc, selon certains auteurs, la petite-fille de Simon Bolivar et de Thérèse Laisnay. Elle descendait de propriétaires terriens espagnols d'Amérique du Sud et même, selon la légende, d'un vice-roi du Pérou.
Il décède le 8 mai 1903 à Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises…
Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.
Armand,
Commentaires
bonsoir et tu a bien reson de pensé a toi
moi aussi je le fait de plus en plus les enfants grandisse et viendras tres vite le jour ou il voleronss de leur ail alor faut commencer a si preparer
je te souhaite une douce nuit
bis patricia
bonsoir Armand,
excellent article, tout pour me plaire, ça parle de Tahiti. De bons souvenirs me reviennent.
Si je ne me trompe pas, Gauguin est enterré sur la même ile que Jacques Brel.
je te souhaite une bonne nuit de repos, fais de jolis rêves.
Bisou
tu nous apportes quelques rayons de soleil à travers ces peintures
bisous
petit coucou avec ma luge pour te souhaiter un très bon après-midi chez nous toujours très froid de gros bizzzous