posté le 07-01-2011 à 07:26:50
STEPHANE GRAPPELLI
Stéphane Grappelli, qui fut naguère l’indispensable complice de Django Reinhardt au sein du Quintette du Hot Club de France, est aujourd’hui le plus célèbre des jazzmen français. Cet esthète, à la séduction très britannique, qui aime autant la musique de Debussy que les rythmes hot d’Armstrong, a en outre fait du violon un instrument de jazz. Un virtuose dont se sont réclamées les jeunes générations. Ainsi Jean-Luc Ponty et Didier Lockwood !
Si Stéphane Grappelli est surtout connu pour être un virtuose de l’instrument à archet, il est aussi un très bon pianiste de jazz. C’est d’ailleurs derrière le clavier qu’il débuta véritablement sa carrière à la fin des années vingt, dans le célèbre orchestre de Grégor et de ses Grégoriens avec lequel il partit en tournée en France et en Amérique du Sud.
La carrière de Stéphane Grappelli est l’une des plus longues de toute l’histoire du jazz. Cela lui a permis de jouer avec les plus grands jazzmen depuis les années vingt.
Grappelli participe à la meilleure formation française des années 30, c’est-à-dire au Quintette du Hot Club de France avec les frères Reinhardt, Chaput et Vola.
Si les disques que Stéphane Grappelli enregistrera avec le virtuose classique Yehudi Menuhin ne seront guère appréciés des critiques et de certains musiciens, en revanche sa collaboration avec Peterson se révèlera un grand succès.
La rencontre de Grappelli et de Jean Luc Ponty au festival de Bâle en 1966, a en quelque sorte consacré le violon instrument de jazz. Le violoniste certes, restera toujours fidèle au jazz de Louis Armstrong. Ce qui ne l’empêchera pas de se produire avec un maître du bop, le trompettiste Dizzy Gillespie.
La France mais aussi l’Angleterre, qu’il a toujours considérée comme sa seconde patrie, voudront, pour les 70 ans de Stéphane Grappelli, rendre hommage au plus célèbre des violonistes de jazz, celui qui sut swinguer sans cuivres ni batterie derrière lui.
Il décède à Paris, le 1er décembre 1997…
♥ My Heart Stood Still
♥♥ Autumn Leaves
♥♥♥ Walking my Baby Back Home
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.
Armand,
Commentaires
bonsoir Jakin,
quel humour dans ton commentaire laissé chez moi.
Au Père Lachaise, il y a même des lits !
merci pour ton bel article sur Stéphane Grappelli, j'adore.
Très bon week end et grosse bise
Cricri
c'est vrai que c'est beau ! je ne connaissais pas spécialement. Merci
coucou viens te souhaiter un très bon après-midi et un très bon week-end de gros bizzzous