posté le 10-02-2011 à 02:31:16
DEGA, L'INTRANSIGEANT
Paris, 1884. A cinquante ans, Edgar Degas fait un retour sur lui-même. né dans une famille riche, élégant, doté d’un physique agréable, fou de dessin et de couleurs, il a fréquenté les danseuses et les hippodromes, vécu les années folles du Second Empire et a vu son génie éclore au moment le plus brillant de cet impressionnisme dont il fut un des chefs de fille, un chef légèrement distant mais toujours fraternel…
Et puis les années noires sont venues : drames familiaux, dettes, solitude du célibataire voué à un travail omniprésent, brouilles avec les amis parce que l’art est plus fort que l’amitié, et surtout vertige d’une création qui, toujours plus difficile, dévore le temps et le cerveau du peintre.
Ses danseuses au corps mince prennent un petit air triste et fatigué, ses enthousiasmes se font plus rares, ses mots d’esprit plus cruels. Degas le sait aujourd’hui : la peinture a magnifié et ravagé sa vie, et son cœur ne bat plus que pour elle. Il sera un jour aveugle, et doit lutter pour achever l’œuvre, avant que le rideau ne tombe définitivement sur ces danseuses qu’il a tant aimées, dans la poussière des coulisses, à la lumière de la rampe ou dans le silence sacré de son atelier…
Alertée par ses voisins, la police débarque chez lui ! – Sa famille américaine se ruine en Bourse – La seule femme de sa vie : Zoé sa gouvernante – L’affaire Dreyfus bouleverse ses amitiés – Etoiles et ballerine, il peint la magie de la scène et la réalité des coulisses – Une ironie féroce, ses cinglantes réparties font trembler tout Paris…
LE TUB
A la dernière exposition des impressionnistes, en 1886, Degas fait scandale en présentant une série de pastels consacrés à la toilette féminine. Sans corriger ni embellir la réalité, il veut y montrer ses modèles « sans leur coquetterie, à l’état de bêtes qui se nettoient ». Ce refus des glorieuses nudités de la tradition académique choque le public et les critiques, qui y voient un « accent de mépris et de haine ». Pourtant, Degas se défend de tout exhibitionnisme : « Mes femmes à moi sont des personnes simples et honnêtes. En voici une : elle se lave les pieds. C’est, comme si vous regardiez par le trou de la serrure… ».
Vers 1886 (70 x 70 cm), Hill-Stead Museum, Farmington (Connecticut).
Fils du riche banquier Auguste de Gas et de Célestine Musson, Edgar de Gas naît à Paris le 19 juillet 1834 et grandit dans un milieu bourgeois cultivé. Il a quatre frères et sœurs et jouit d’une enfance dorée.
Il meut le 27 septembre 1917 à Paris. Sa dépouille repose au Cimetière de Montmartre, dans le tombeau familial.
Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.
Armand,
Commentaires
Coucou, merci du petit mot que tu as laissé sur mot blog lors de ton passage.
J'aime beaucoup Dega, mais il faudra que je repasse pour ce que tu as mis: ce soir, je nai aucune photos qui s'affichent....
Passe un bon vendredi, A+
un grand peintre !! bisous et bonne soirée
de belles peintures bien étudiées bon jeudi