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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 23-04-2011 à 09:32:02

LES CAVALIERS

 

 


        En pleine guerre de Sécession, l’état major nordiste, acculé, envoie le colonel Marlowe détruire le réseau ferroviaire ennemi. Pour l’officier, cette mission pourrait bien être la dernière.

    Avec Les Cavaliers, John Ford concrétise un vieux rêve : consacrer un film à la guerre de Sécession. Aidé de ses fidèles techniciens et de John Wayne, son vieux compère, le cinéaste va bénéficier d’un budget et d’un casting importants pour reconstituer cet épisode trouble de l’histoire américaine.

    Rien ne va plus entre John Ford et William Holden. Sur le tournage, la tension devient intenable, sauf pour John Wayne, habitué aux colères du cinéaste.

    Traité avec mépris à sa sortie, Les Cavaliers gagna avec les années la considération de la critique.

    Décontracté, charmeur, ironique, William Holden reste l’un des acteurs les plus fascinants de l’histoire du cinéma américain.

    Né le 17 avril 1918, à O’Fallon (Illinois), William Franklin Beedle Jr. Se destine à une carrière de chimiste. Mais les feux de Broadway l’en détournent. Repéré par les studios Paramount, il signe un premier contrat. Le jeune homme est âgé de 20 ans. Terry DeLapp, chef du service de presse de Paramount, lui demande alors de prendre le pseudonyme de William Holden. Avec seulement deux longs métrages à son actif, l’acteur décroche le rôle principal de L’Esclave aux mains d’or (1939), dans lequel il campe un jeune boxeur se rêvant violoniste. L’échec du film marque un arrêt, momentané, à une carrière prometteuse. Il doit à Barbara Stanwyck, sa partenaire dans le film, de ne pas être remercié par Harry Cohn, président de Columbia (qui partage le contrat de Holden avec Paramount). Le comédien enchaîne indistinctement westerns (Texas), comédies (Notre village) et films noirs (Invisible Stripes), avant de s'engager dans l'aviation américaine. A l’issue de plus de trois ans de service actif, il retrouve le chemin des plateaux et accumule les premiers rôles dans des productions modestes, avec une prédilection pour le western (La Peine du talion, Rachel and the Stranger) et la comédie (Miss Grain de sel, avec Lucille Ball)…

 

 
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.


Armand,

 

 

Commentaires

miou14 le 24-04-2011 à 10:41:14
Bonjour, j'aime beaucoup voir et revoir tous ces westerns, je me souviens bien de celui ci d'autant que John Wayne avait beaucoup de charme .... Bonnes fêtes pascales et agréable repos. Amitiés normandes.
lolo78000 le 23-04-2011 à 16:03:20
coucou viens te souhaiter un très bon samedi après-midi et un bon week-end de Pâques chez nous toujours avec la chaleur alors on en profite de gros bizzzous