posté le 08-09-2011 à 02:52:23
BOTTICELLI, L'ADORATEUR DE LA BEAUTÉ
Florence, 28 janvier 1475. La ville en liesse fête l’alliance entre Florence, Milan et Venise. A cette occasion, Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, dédie un tournoi à sa bien-aimée, la belle Simonetta Vespucci.
Sur la place Santa Croce, décorée par de nombreux peintres, tous les poètes florentins viennent chanter les louanges des Médicis. Sur la grande estrade chargée de fleurs et de fruits, trône la belle Simonetta, dévorée des yeux par tous les spectateurs, de Laurent de Médicis, qui rêve d’aller sur les brisées de son frère, au jeune peintre Botticelli, qui s’inspirera souvent d’elle dans ses toiles.
Avant de monter à cheval, Julien saisit une somptueuse bannière où son ami Botticelli a dessiné une Minerve, la farouche déesse de la Pensée, des Arts et des Sciences, si chère aux Médicis. Il lui a donné les traits de Simonetta, et a inscrit sur la bannière ces mots en français : « la sans pareille ». La joute, dont Julien sort vainqueur, restera fameuse dans l’histoire de la Renaissance, époque douce et cruelle, où les peintres et les princes sont frères mais où coulent aussi le sang et le poison. Botticelli, ému aux larmes de voir flotter son étendard, ne sait pas que bientôt Simonetta mourra mystérieusement, que Julien sera assassiné et que lui-même devra peindre les corps des assassins, pendu aux murs de la Seigneurie…
Fils de Tanneur, il devient favori des princes de Florence - Une âpre lutte pour évincer ses rivaux – Une mystérieuse maladie emporte son modèle préféré, à 23 ans - Il peint les corps pendus des conjurés – Déchiré entre les Médicis et Savonarole – A 56 ans, il abandonne la peinture par peur de l’enfer…
LA FEMME ABANDONNEE
De multiples interprétations tentent d’éclaircir le sens de cette œuvre énigmatique. Cette femme désespérée est-elle, selon le récit de la Bible, Tamar chassée par son demi frère Ammon, ou bien, suivant l’histoire romaine, Lucrèce violée par Tarquin ? Mais certains voient en elle une prisonnière chrétienne attendant que s’ouvre la porte du cirque où rugissent les lions. Enfin, on en fait aussi le symbole de la Vérité bafouée, comme dans la Calomnie, peint à la même époque. Quelle qu’ait été l’intention de l’artiste, la froide architecture, sans ornements, la perspective close par une porte de fer, les vêtements éparpillés suggèrent toute l’horreur d’une solitude absolue et un drame sans issue.
1495 (47 x 41 cm), collection Rospiglioni, Rome.
Alessandro Filipepi, qui sera plus tard surnommé Sandro Botticelli, naît dans le quartier Borgo Ognissanti, à Florence, en Toscane à une date située entre le 1er mars 1444 et le 1er mars 1445. Cadet de quatre frères, il grandit dans une famille modeste mais non pauvre, grâce au père, Mariano Filipepi, tanneur qui a son atelier dans le quartier voisin de Santo Spirito. Botticelli est un surnom, venant du mot « botticello » qui signifie « petit tonneau »; le surnom vraisemblablement donné à son frère aîné Giovanni, passa rapidement au cadet.
Il meurt en 1510 dans la maison de la Via della Porcellenna où il a travaillé toute sa vie.
Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.
Armand,
Commentaires
Bonsoir Armand,
très bel article sur ce fameux peintre.
Je ne suis trop surprise que tu aies vu ce genre de camions dans le grand nord canadien. Ce sont des camions de longue route. Je suis toujours en extase devant un camion américain. J'adore.
Je te souhaite ue belle fin de journée. Je t'embrasse
Crcri
coucou je connais pas florence ça donne envie bonne journée
coucou avec la pluie pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous