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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 15-09-2011 à 07:39:26

RECTIFICATION ET EXPÉRIENCE AVEC LE VENT

 

 

 

 

83 – Var, St Maximin, la Ste Baume le 23 novembre 2010

 

            Je vais entreprendre cette fois-ci un long voyage au cœur des mystères de la Franc-Maçonnerie. Passerelle entre les deux mondes, l’alchimie reste pour beaucoup d’entre-nous un voyage énigmatique pour ne pas dire ésotérique. Mais pourtant, elle est pour le cherchant, une école de pensée et une quête dans la rencontre avec son dragon, une rencontre avec soi-même.

    La première étape de ma recherche démarre avec l’apprentissage de la « Trame » : une méthode pour se soigner par l’énergie du monde mise au point par Patrick Burensteinas, un Physicien Alchimiste. L’apprentissage a débuté en juillet 2010 à Vincennes avec Axel, puis s’est poursuivit en octobre à Bagnolet. Elle trouvera son aboutissement en septembre 2011 à Aix en Provence par le Diplôme de thérapeute. Mais le virus a atteint le cherchant et l’Alchimie semble me conduire sur le chemin de l’opératif, les mains dans le mystère !

    Autour de quelques lieux mythiques, je pars donc sur les chemins de la Pierre Philosophale comme le faisait naguère les Futurs Alchimistes. La Sainte Baume est la première étape du voyage. Une introduction au monde extraordinaire de l'alchimie.

    Cette première expérience à lieu lors du séminaire qu’organise Axel notre formateur en Trame à Aix en Provence pour d’autres élèves. Il nous conduit tout naturellement vers L’église basilique de Saint Maximin qui est dédiée à sainte Marie-Madeleine. Elle fut consacrée le 29 septembre 1776 par l’évêque de Nice, Thomas d’Artesan, ancien religieux du couvent royal des Dominicains.
 


    Une quinzaine d’année, après la découverte des reliques de sainte Marie-Madeleine, le comte de Provence, Charles II, décidait de faire édifier une magnifique église en l’honneur de la sainte ; elle s’élèverait sur l’emplacement de l’ancienne église des Cassiannites, auxquels avaient succédé les Bénédictins, à leur tour remplacés en 1295 par les Dominicains. La construction de ce vaste édifice fut achevée en 1532.
     
    La grande nef est longue de 72 m 60 et haute de 28 m 70. Ce grand vaisseau se compose de 9 travées, qui sont séparées les unes des autres par 20 piliers constitués d’un faisceau de colonnettes descendant directement de la voûte jusqu’au sol. Les clefs de voûte de la grande nef ont une signification historique : elles portent en relief les images ou les blasons des souverains qui régnèrent, en Provence ou en France.
 


    La crypte, caveau funéraire des premiers siècles chrétiens, abrite le reliquaire du chef de la sainte patronne et quatre sarcophages : de sainte Marie-Madeleine, de saint Maximin, des saintes Marcelle et Suzanne et de saint Sidoine. Le grand orgue, monté en 1773, est l’œuvre d’un dominicain de Tarascon, frère Isnard.
 


    La basilique de Saint Maximin a reçu au cours des siècles, la visite de six papes et une vingtaine de souverains. Ce grandiose monument, qui étale dans la vaste plaine son immense vaisseau bordé de sveltes contreforts, a été chanté par le plus illustre poète du terroir provençal, Frédéric Mistral, dans son poème Calendau.
      
    Après s’être recueilli dans la Basilique, comme Le pèlerin ou le visiteur nous devons, dans un premier temps, monter pendant plus d'une demi-heure à travers une forêt épaisse et inquiétante où les rayons du soleil, pourtant éclatants en Provence, ne pénètrent jamais. Les chênes et les hêtres y sont plusieurs fois centenaires, et certains ifs, dit-on, seraient âgés de mille ans. Partout l'eau suinte, noire, dans l'étrange forêt. Tout est sombre et silencieux.
      


    Le poète Lucain, au 1er siècle donne de ce bois sacré une description détaillée dans «La Pharsale».
     
    Après son ascension à travers la forêt, comme le pèlerin nous devons encore affronter les 150 marches d'escaliers qui montent jusqu'au petit monastère pour accéder à l'entrée de la grotte, lieu de notre rectification.
      


    Nous nous rendons tout de suite au « Saint des Saints », c’est à dire sur ce rocher proéminent et toujours au sec où la légende veut que Marie Madeleine ait établi sa couche et son campement à l’abri des gouttes et de l’humidité. Mais pour nous, là se trouve au sommet de l’escalier actuel une pierre de décharge que les alchimistes touchaient pour se laver des poussières de la vie.
 


    L’opération ainsi effectuée, nous nous dirigeons dans la basse Grotte. On dit communément que c’est dans cette partie de la grotte que vivaient les moines de Jean Cassien ! Une telle affirmation paraît incroyable étant donné l’humidité et la nuit qui règnent dans cet espace. Mais il faut savoir qu’à cette époque, il n’y avait pas de construction et de mur et qu’ainsi la lumière et l’air pur pénétraient abondamment dans cette partie.

    Après avoir descendu les escaliers nous posons nos mains sur le petit muret au centre et nous nous dirigeons vers la paroi au fond e la grotte. Le dos au mur les bras plaqués sur la roche, nous ne sentons plus notre corps qui lui flotte dans l’air comme s’il avait perdu son poids. La sensation est déroutante…
 

 


    Dans le silence nous remontons vers la source de Saint Sidoine. La tradition nous dit que ce saint succéda à Maximin, comme deuxième évêque d’Aix en Provence. Cette source d’eau très pure a justement alors la propriété de guérir les maladies des yeux. Pour les alchimistes, ce trouve en aplomb de cette source une pierre de recharge qu’il suffit de toucher pour se recharger en bonne énergie.
 


    La cérémonie est terminée, mais l’expérience a de quoi perturber un « cartésien » ! Aussi avons-nous besoin d’un moment de méditation avant de reprendre le chemin de la forêt.


    Dans le silence de la descente en sous bois, Axel nous livre quelques expériences avec la nature. Tout d’abord se mettre en harmonie avec les arbres et ressentir leur énergie. Les pieds semblent s’enfoncer dans la terre et la colonne vertébrale vibre comme un ressort…
     


    Puis viens le moment ou il appel le vent. Quelques mouvements d’abord, puis une phrase en vieille langue et voilà qu’une feuille tourbillonne en ellipse sur sa tige. Puis, soudainement une brise se lève et vient secouer la branche ou se trouve la feuille. Ailleurs, curieusement tout est calme. Il renouvelle l’opération avec une autre branche et cela marche à notre grande surprise !
     


    Nous rentrons maintenant sur Aix en Provence dubitatif et circonspect ? Beaucoup de questions se posent, pour lesquelles nous n’avons pas de réponse. Nous ne sommes malheureusement que des Apprentis !  Et seul le travail compte !…
 
Armand,
 
 

Commentaires

lafianceedusoleil le 15-09-2011 à 22:50:29
bonsoir Jakin,

je vais revenir sur ton article qui me parait très intéressant. Il est un peu long, je vais y revenir demain.

Ce soir, j'étais à un vernissage de peinture. Georges Chelon était présent. L'exposition était très belle.

Je te souhaite une belle fin de soirée.

Je t'embrasse
lolo78000 le 15-09-2011 à 14:21:30
coucou j'arrive pour te souhaiter un très bon après-midi chez nous avec le soleil de gros bizzzous
FleurdeMot le 15-09-2011 à 11:00:59
Merci pour le com,j aime ces pélerinages ballades lá,on se ressourse,on a besoin de revenir à l histoire.et ce milieu apporte beaucoup.bn jeudi à toi.