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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 17-11-2011 à 00:19:57

LA TOUR, LE GÉNIE OMBRAGEUX

 

 

 

 

          Avril 1642. Célèbre à la cour de France, où il a fait plusieurs séjours comme hôte du Louvre, étant « peintre ordinaire du roi », Georges de La Tour est aussi depuis longtemps l’un des deux ou trois hommes qui comptent dans sa ville de Lunéville, en Lorraine.

     Malheureusement, ses compatriotes n’apprécient pas trop ses bonnes relations avec les Français, « envahisseurs » du duché… Aussi certains, cette année-là, refusent-ils de continuer à reconnaître le privilège d’exemption de taxes, que le duc de Lorraine lui-même a octroyé pourtant à La Tour, vingt-quatre ans auparavant, quand ce dernier s’est installé dans la cité !

     Mais les contestataires s’aperçoivent bien vite qu’il n’est pas facile de se dresser contre un Georges de La Tour. Celui-ci prend en effet l’affaire de très haut, défend les droits qu’il a conquis de haute lutte avec acharnement et reçoit, un jour, à coups de pied dans le derrière un sergent envoyé chez lui par la ville… Une fois l’homme traîné dehors, le peintre crie à la cantonade, en pleine rue, que le premier qui voudra forcer la porte de sa maison sera cette fois accueilli à coups de pistolet ! Car Georges de La Tour a beau être le plus poétique et le plus mystérieux des peintres de « nuits », il n’en a pas moins le sang chaud, le verbe haut – et la bastonnade facile !

     Fils de boulanger, il épouse une noble héritière – Le roi et ses ministres se disputent ses œuvres – Il roue de coups de bâton un braconnier – En 15 jours, l’épidémie décime sa famille – Dans la Lorraine ravagée, il assiste aux horreurs de la guerre – Magicien de la lumière, elle donne à ses tableaux un pouvoir envoûtant…
 

 


SAINT THOMAS

     En 1950, on découvre au château Gallande, près de La Flèche dans la Sarthe, un tableau de Georges de La Tour signé de la main du maître. Pendant presque quarante ans, la toile reste invisible, jalousement gardé par sa propriétaire, la comtesse de Ruillé. Ce saint Thomas, suivant la coutume du Caravage, n’a rien de la noble prestance d’un apôtre traditionnel : sa mise dépenaillée et son visage buriné l’apparentent à un paysan qui aurait troqué sa fourche contre une pique, allusion à la blessure du Christ dans laquelle le saint incrédule put mettre la main pour enfin croire à la Résurrection. Ce réalisme puissant et transcendé par l’harmonie des volumes et l’austère raffinement des coloris.
(71 x 56 cm), Musée du Louvre, Paris.

     Georges de La Tour naît le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille, siège du bailliage de l'évêché de Metz. L'acte de baptême de Georges de La Tour, conservé à la mairie de Vic-sur-Seille, indique qu'il est le fils de Jean de La Tour dit l'Architecte, boulanger, et de Sibylle de Crospeaux, issue également d'une famille de boulangers. Il est le deuxième des sept enfants de la famille.

     Georges de la Tour meurt subitement le 30 janvier 1652 à Lunéville lors d'une épidémie qui emporte également sa femme et son valet. Il sombre alors rapidement dans l'oubli…


Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.


 Armand,

 

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 17-11-2011 à 23:12:50
bonsoir Armand,

je connais ce peintre mais pas en détail. Il a eu une triste fin.

Le 26, c'est : la traditionnelle.

on lui offre une dégustation de Beaujaulais nouveau.

Je l'ai goûté à midi, il est très bon.

Très bonne soirée.

Bisou
lolo78000 le 17-11-2011 à 14:42:33
petit coucou pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous
FleurdeMot le 17-11-2011 à 06:41:58
Merci pour le comp.Important ce Georges de la tour.Bon jeudi.
FleurdeMot le 17-11-2011 à 06:40:58
Bonjour et merci pour le com,important ce georges de la tour,bizz café.