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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 22-12-2011 à 08:31:50

VELÁZQUEZ, LE SILENCIEUX

 

 

 

               7 août 1660 au soir. Dans la touffeur de Madrid, sous les voûtes de l’église paroissiale de San Juan Bautista, résonnent les derniers chants funèbres en l’honneur de Diego R. de Silva y Vélasquez, chevalier de l’ordre de Saint Jacques.

     La lippe royale de Philippe IV s’est accentuée, frémissante de chagrin. Celui qui vient de mourir l’a accompagné tout au long de son règne et l’a immortalisé par son art. Près de quarante années passées côte à côte, où inlassablement le roi a posé pour son peintre favori.

     Quarante années d’une amitié faite de secrets, de confidences et d’une confiance que Vélasquez n’a jamais trahie. Pour la première fois, pourtant, il vient d’oublier son respect habituel d’homme de cour et d’ami, refusant devant la mort de céder le pas à son souverain. Lui le petit Sévillan, sorti de nulle part, parti à la conquête de la gloire…

     Il rencontre sa future femme à onze ans – Un rendez-vous d’amour dans un cercueil – Il passe pour un espion du roi d’Espagne – Il prépare le mariage de l’Infante avec Louis XIV – Le roi d’Espagne est son élève et apprend à peindre à ses côtés – Infantes et bouffons sous l’or et le faste il peint la tragédie de l’homme – Des ruelles de Séville aux palais de Madrid, il conquiert la gloire et les honneurs…

 

 


LA VENUS AU MIROIR

          Le 11 mars 1914, la suffragette Mary Richardson lacère de sept coups de hache La Vénus au miroir, exposé à la National Gallery de Londres. Elle veut ainsi protester contre l’arrestation d’une autre féministe anglaise ! Ce geste malheureux permit néanmoins à la toile d’être restaurée : sous les retouches et les vernis, on vit apparaître un des plus beaux nus qui soit. Sur la tenture cramoisie (la couleur préférée du peintre), se détache la magnifique plastique du modèle. Ce corps « en forme de guitare » ne le cède en rien aux sensuelles Vénus du Titien. Vélasquez le peignit d’ailleurs lors de son second séjour à Rome, en 1650. Le visage empreint de lassitude qui se reflète dans le miroir ajoute encore à l’atmosphère de volupté heureuse qui baigne la scène.
1650 (122,5 x 177 cm) National Gallery, Londres.

     Diego Vélasquez est né à Séville, en Espagne, en 1599, et a été baptisé le 6 juin à l’église Saint-Pierre de Séville. Il était le fils de Juan Rodríguez de Silva, un homme de loi issu de l’aristocratie portugaise, et de Jerónima Vélasquez, qui appartenait à la petite noblesse des hidalgos. La coutume espagnole autorisait en effet un fils aîné à adopter le nom de sa mère si un important héritage maternel était en jeu.

     Il meurt à Madrid le 6 août 1660.

Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.


 Armand,

 

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 22-12-2011 à 22:55:02
bonsoir Armand,

j'ai pouffé de rire quand j'ai lu le commentaire laissé chez moi, quel bon jeu de mot !

Vélazquez est né à Séville, très belle ville et meurt à Madrid, je l'apprends par ton bel article.

Merci.

Bonne fin de soirée.

Bisou
anaflore le 22-12-2011 à 08:43:16
merveilleux peintre belle journée pour moi du bon l'anniversaire de ma petite elen mais ce matin du nul vais encore chez le dentiste !!!rien n'est parfait !!