posté le 02-02-2012 à 08:24:03
RAPHAËL, LE MAGNIFIQUE
Rome, 1511. Au palais Chigi, dans le quartier du Transtévère, un petit homme au visage d’ange peint une de ses plus admirables fresques, Le Triomphe de Galatée. Venu juger de l’avancement des travaux, le maître des lieux trouve le peintre dans une humeur épouvantable : lui si doux d’ordinaire, le voilà qui crie après ses aides, maudit la peinture en général et Galatée en particulier.
Interloqué, Chigi l’interroge et Raphaël répond hardiment que sa maîtresse, la Fornarina, est trop loin de lui, et qu’il ne peut peindre en son absence ! Edifié, Chigi décide de faire quérir la belle courtisane. Il la supplie de venir habiter avec Raphaël le joli pavillon qu’il occupe au bout du jardin.
La Fornarina cède aux instances du richissime banquier : à son apparition, Raphaël retrouve tout son entrain, sa bonne humeur et son génie. Il achèvera sa fresque et peindra cent autres tableaux aussi beaux, aussi tendres…
A onze ans, il se retrouve orphelin – Une passion ardente avec une belle courtisane – Il est adoré comme un dieu par ses élèves – Charme et beauté, sa peinture célèbre l’âge d’or de la Renaissance – Grand seigneur fastueux, il éblouit l’Italie par sa richesse et sa générosité - A sa mort, les murs du Vatican se mettent à trembler – Excès d’amour ou empoisonnement, à 37 ans il meurt en pleine gloire…
LES TROIS GRACES
Ce petit tableau compose un diptyque avec un autre panneau intitulé Le Songe du chevalier. Sommé de choisir entre une vie de plaisirs faciles, symbolisée par Vénus, et la recherche idéale de la vertu, qu’incarne Pallas, le jeune homme se décide pour cette dernière. Apparaissent alors les Trois Grâces qui lui offrent en récompense les pommes d’or du Jardin des Hespérides dont elles sont les gardiennes. Cette œuvre de jeunesse est très inspirée par la culture florentine de l’époque, qui redécouvre l’Antiquité. Le nu, jusqu’alors peu représenté, devient un thème classique. L’apparente sobriété de cette composition révèle la maîtrise déjà parfaite de Raphaël. Les corps sont merveilleusement mis en valeur par le paysage sévère et la teinte suave du ciel. Rien ne distrait l’attention de ces formes élégantes et de ces chairs blondes qui incarnent le nouvel idéal de la Renaissance.
1505-1506 (17 x 17 cm), Musée Condé, Chantilly. Raffaello Sanzio ou Santi, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance est né le 6 avril ou le 28 mars 1483 à Urbino. il est le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour de Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est alors un foyer artistique réputé à l’aube du 16ième siècle. Ici Raphaël a pu subir, pour la première fois, l'influence de Melozzo da Forlì, que l'on retrouve dans ses œuvres.
La malaria et les multiples crises de fièvre, aura raison de sa santé déjà fragile. C’est ainsi qu’il meurt à Rome le 6 avril 1520 à l’âge de 37 ans seulement, après avoir exécuté son chef-d’œuvre absolu, La Transfiguration (1517-1520), résumé de toute son œuvre. En son honneur, sont organisées de fastueuses funérailles. Raphaël repose au Panthéon de Rome.
Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.
Armand,
Commentaires
bonjour Armand,
les trois graces vont avoir froid !!!
n'ai pas peur mon sourire ne se figera jamais, c'est innée.
Ce matin - 9° à Paris, où va-t-on ! c'est la Sibérie.
Bonne journée
bisou
kikou Jakin,
je repasse demain matin.
Douce nuit.
Bisou
bonjour l ami jakin j apprecis la peinture en regle generale elle exprime tellement de choze.... breffffffffff merci de ce bo billet bonne journee a toi l ami de vef des bizes...
petit coucou gelé pour te souhaiter un très bon jeudi de gros bizzzous
ce voyage dans le temps et dans l'art est tout bonnement instructif j'adore bonne journée
ce tableau est loin des dikdats de la féminité actuelle .....
bisous frigorifiés et bonnes crêpes