posté le 09-02-2012 à 05:27:01
FRA ANGELICO, LE MOINE INSPIRÉ
1414. Un cri d’horreur monte de toutes les poitrines : la peste ! Elle n’épargne personne, ravageant la Toscane. Sur la route de Cortone, une colonie de moines aux capuchons rabattus, masquant leurs visages, s’enfuit à la lueur vacillante des feux où l’on brûle les vêtements contaminés, tandis que gémit la procession des chariots remplis de cadavres.
Parmi les moines, Frère Giovanni, un homme aux rudes mains rendues calleuses par les travaux des champs. Il a renoncé à la peinture depuis déjà sept ans. Il ne sait pas encore qu’il va devenir Fra Angelico.
A treize ans, il quitte ses parents – Persécuté par l’Eglise, il doit fuir son couvent – Vagabond pendant huit ans dans l’Italie ravagée par la peste - Par humilité, il refuse d’être évêque – Un de ses ouvriers tombe d’un échafaudage et se tue – Pour la gloire de dieu, il enlumine ses tableaux de couleurs éclatantes…
LA VIE DE SAINT NICOLAS II
Autres épisodes de la vie de saint Nicolas : La Rencontre avec le messager de l’empereur, à gauche sur ce panneau, et Le Miraculeux sauvetage d’un bateau, dans la partie droite. Ces sujets sont pour Fra Angelico prétextes à « essayer » la nouvelle figuration en perspective que le Quattrocento vient de conquérir. Le tableau se creuse d’une troisième dimension, soulignée par l’extraordinaire montagne rose dont le relief tourmenté évoque les vagues de la mer avec lesquelles il semble vouloir se confondre. Cette invention presque « surréaliste » que couronne un donjon solitaire compose l’un des plus étranges paysages de la Renaissance italienne. A côté de ce décor de fiction, le peintre s’est attaché à représenter des détails tout à fait réalistes, inspirés par le trafic marchand : barge remplie de blé, sacs alourdis, procession des serviteurs emportant leur fardeau de grain. Au dépouillement des architectures et des rochers s’oppose la minutie des plantes et des coquillages qui parsèment le premier plan, comme un écho attardé de la virtuosité des miniaturistes médiévaux.
Prédelle du Triptyque de Pérouse, 1437 (34 x 60 cm), Pinacothèque vaticane, Rome.
Guido di Pietro naît vers 1400 dans la petite ville de Vicchio di Mugello de parents inconnus et est baptisé Guido ou Guidolino. Il meurt à Rome(Etats pontificaux) le 18 février 1455. Il est enterré à Rome dans l'Église de la Minerve…
Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.
Armand,
Commentaires
bonsoir Armand,
bon récit et très jolie toile. J'aime son coloris et ses personnages.
Merci Armand.
Douce nuit et gros bisou
coucou je te souhaite un très bon jeudi malgré ces températures glaciales de gros bizzzous
c'est ça la gloire on est immortel c'est une résurrection ....bon jeudi
bonjour l ami jakin pas mal du tout ton reci j ai apprecié ma lecture du jour ....bonne journee a toi et met un chapo sur ton crane dehors fais froid -13 chez moi bize l ami de vef merci