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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 25-02-2012 à 00:15:06

ALVAREZ KELLY

 

 

 

 

          Engagé par l’armée du Nord pour convoyer 2 500 têtes de bétail, Alvarez Kelly va devoir affronter un colonel sudiste qui veut détourner le troupeau vers la ville de Richmond.

 

     Très satisfait de la prestation d’Edward Dmytryk pour « La Lance brisée », film produit pour le compte de la Twentieth Century Fox, Sol C. Siegel lui confie la responsabilité de son nouveau western : « Alvarez Kelly ».

 

     Autour d’Edward Dmytryk, trois remarquables professionnels gratifient le film de leur immense savoir-faire.

 

     Le film d’Edward Dmytryk est reçu avec la plus grande tiédeur par une presse passablement désabusée.

 

     Entre gloire et trahison, Edward Dmytryk, cinéaste brillant et citoyen engagé, connut les honneurs d’Hollywood et l’enfer du maccarthysme.

 

     Fils d’émigré ukrainien, il naît au Canada, en 1908, et grandit à San Francisco. Maltraité par son père, il fugue et est émancipé à l’âge de 15 ans. Il entre à la Paramount, comme coursier, en 1923. Il devient monteur, notamment des films signés Leo McCarey (« L’Extravagant Mr Ruggles », « Elle et lui »), et œuvres dans cette discipline pendant dix ans. Entre temps, il s’est essayé à la réalisation avec « The Hawk », un moyen métrage. A partir de 1939, il se lance dans la carrière de metteur en scène, dirigeant un certain nombre de séries B sur fond de montée du nazisme et d’espionnage. Il aborde le genre fantastique avec « The Devil Commands » (1941), film dans lequel Boris Karloff essaie de communiquer avec l’au-delà. Il s’immisce au cœur de séries policières illustrant les exploits de détectives aussi célèbres que « Le Loup solitaire » (« Secrets of the Lone Wolf »), « Boston Blakie » (« Confessions of Boston Blackie ») ou « Le Faucon » (The Falcon Strikes Back »). Il réalise divers films inspirés par le contexte de la Seconde Guerre mondiale : « Les Enfants d’Hitler », « Face au soleil levant » (1943) ou « Retour aux Philippines » (1945), après un nouveau détour vers l’irrationnel avec « Captive Wild Woman » (1943).

 

 

 

 

Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.



Armand,

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 25-02-2012 à 14:03:01
bonjour Armand,

je ne connais pas ce grand film.

Merci pour la présentaiton.

Très bonne journée et gros bisou

Cricri
lolo78000 le 25-02-2012 à 13:04:36
petit coucou pour te souhaiter un très bon samedi chez nous avec un temps bien gris de gros bizzzous