Parce qu’ils n’ont été découverts que tardivement par les « talent scouts » ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas éprouvé le besoin de gagner le Nord, nombre de bluesmen devaient continuer à jouer le blues comme au bon vieux temps. A l’image de celui que l’on pouvait entendre dans les barrelhouses d’avant-guerre. Frank Frost et le R.L. Burnside appartiennent à ce tonique « Down Home » Blues.
Frank Frost est toujours resté viscéralement attaché au blues tel qu’il se jouait depuis des décennies dans le Mississipi. Ce qui ne devait pas l’empêcher de partir en tournée avec Carl Perkins l’une des gloires du country and western.
Malgré le quadrillage systématique du Delta par les « talent scouts », nombre de bluesmen n’ont pas connu – ou n’ont pas voulu connaître – le même destin que celui de Muddy Waters !
C’est Sony Boy Williamson (Rice Miller), déjà une grande figure du blues au milieu des années cinquante, qui apprendra l’harmonica à Frank Frost.
Frank Frost n’a jamais oublié le but qu’il s’était donné à la fin des années cinquante : perpétuer la tradition du blues du Delta. Avec Sam Carr et Jack Johnson, il devait même apparaître comme l’un des meilleurs bluesmen de Clarksade, haut lieu du Mississipi Blues.
♥ Lucky to be Living (1962)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Blues», Editions Atlas, 1992.
Armand,
Commentaires
coucou Armand,
belle découverte, je ne connaissais pas.
Merci Jakin.
Douce fin de journée.
Je te souhaite un bon week end de Pâques.
Gros bisou
coucou j'arrive pour te souhaiter un agréable après-midi ainsi qu'un très bon week-end de gros bizzzous
Bonjour jakin,merci pour le com,j'aime beaucoup othis reding mais est ce vraiment du blues,bon weekend de Pàques,bizzzz