Roi de la montagne, le robuste Jed Cooper est une légende dans le monde des trappeurs. Mais cet homme des bois ne rêve pourtant que de revêtir la tunique bleue des troupes sudistes.
Passionné par le roman « The Gilded Rooster », le producteur William Fadiman en achète les droits pour Columbia Pictures. Il va confier le projet à l’équipe idéale pour ce western atypique : le scénariste Philip Yordan et le réalisateur Anthony Mann.
Marquant un tournant dans la carrière d’Anthony Mann, « La Charge des tuniques bleues » témoigne de la rencontre du cinéaste avec quelques grands noms du western.
Tenu pour inférieur à l’immense « Homme de la plaine », « La Charge des tuniques bleues » marque en réalité le renouveau d’Anthony Mann.
Pour avoir été un Hercule de péplum, Victor Mature est considéré comme un acteur médiocre. Mais il mérite mieux que cette réputation, beaucoup mieux…
Né le 29 janvier 1913, à Louisville (Kentucky), Victor Mature n’est pas, contrairement à une légende tenace, d’origine italienne, pas plus qu’il ne répond au patronyme de Maturi. Il est en réalité le fils d’un coutelier d’origine suisse immigré aux Etats Unis. A l’adolescence se découvrant une passion pour la comédie, il s’inscrit au cours de la Pasadena Playhouse. Mature vit alors dans le dénuement le plus complet et survit, selon ses dires, en se nourrissant de sardines en boites et de barres chocolatées. Après s’être vu refuser un rôle dans « Autant en emporte le vent », au profit de Steve Reeve, il décroche un contrat à la 20th Century Fox. Il débute sur le grand écran dans « Le Mystère de la péniche » (1939) de Hal Roach qui lui confie l’année suivante la vedette de « Tumak, fils de la jungle » dans lequel l’acteur met à profit un physique de colosse aux biceps impressionnants. Faire valoir de Betty Grable dans quelques comédies musicales (« Swing au cœur »), le comédien se montre convaincant face à Gene Tiemey dans l’exotique « Shanghai ». Lorsque les Etats Unis prennent part à la Seconde Guerre mondiale, Mature s’engage dans les gardes côtes, où il sera l’escorte de l’amiral Mayo…
Il n'existe pas de bande annonce ?
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
Commentaires
kikou Armand,
dommage qu'il y ait pas de bande annonce. Je m'étais bien installée dans mon fauteuil !
bel après midi et gros bisou
coucou ensoleillé ce matin pour te souhaiter un très bon samedi de gros bizzzous
coucou ensoleillé ce matin pour te souhaiter un très bon samedi de gros bizzzous