Titre du blog : Les Black's Foot Auteur : Jakin Date de création : 03-09-2008
posté le 26-05-2012 à 06:14:18
LES DEUX CAVALIERS
D’un cynisme à toute épreuve, le marshal Guthrie McCabe accepte de négocier avec les Comanches la libération de leurs prisonniers blancs. Le lieutenant Jim Gary l’épaule dans sa mission.
Avec « Les Deux cavaliers », John Ford reste fidèle à sa réputation, se montrant intraitable, en négociations comme sur le plateau. Pour les besoins du film, il installe ses caméras dans le décors d’ « Alamo », réalisé un an auparavant par John Wayne.
Grâce aux « Deux cavaliers », John Ford rencontre James Stewart et Richard Widmark, deux stars qui vouent une admiration sans bornes pour le pionnier du western.
Avec « Les Deux cavaliers », boudé par la critique, John Ford renonce au western d’antan, une mutation qui annonce « L’homme qui tua Liberty Valance ».
Géant du cinéma américain, James Stewart reflète à l’écran les contradictions d’une nation partagée entre candeur et cynisme, utopie et réalisme.
James Stewart est né le 20 mai 1908 à Indiana (Pennsylvanie). Il poursuit des études d’ingénieur tout en s’adonnant à la comédie sous la férule de Joshua Logan. Son diplôme en poche, il se consacre pleinement à sa passion et rejoint la troupe de Logan. Bientôt sous contrat avec MGM, l’acteur fait ses débuts sur le grand écran en 1935. Il enchaîne les productions, jouant sous la direction de metteurs en scène aussi prestigieux que William A. Wellman, Clarence Brown ou Henry King. En 1938, Stewart fait la connaissance de Frank Capra, qui le distribue dans l’explosif « Vous ne l’emporterez pas avec vous ». L’année suivante, le réalisateur lui offre la vedette de « Monsieur Smith au sénat ». Du jour au lendemain, Stewart acquiert le statut de star de la comédie. Lubitsch ne s’y trompe pas en lui confiant le rôle du timide Alfred Kralik, l’amoureux de Margaret Sullavan du délicieux « Rendez-vous ». dans la foulée, l’Académie le couronne Meilleur acteur pour « Révélation », dont il partage l’affiche avec Gary Grant et Katharine Hepburn…
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
Armand,
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lafianceedusoleille 26-05-2012 à 22:47:00 bonsoir Armand,
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bonsoir Armand,
bon film, la bande annonce est sympa !
douce fin de soirée et bon dimanche.
Bisou