posté le 02-06-2012 à 06:16:26
BATAILLE SANS MERCI
Au lendemain de la guerre de Sécession, Ben Warren n’aspire qu’à la tranquillité et confesse un dégoût pour la violence. L’enlèvement de sa fiancée bouleversera ses certitudes…
Avec l’arrivée de la télévision, le public déserte peu à peu les salles de cinéma. Les dirigeants des firmes innovent alors dans le cinéma en 3D. ainsi est lancé le projet de Bataille sans merci.
Dernier film du tandem Hudson-Walsh, « Bataille sans merci » marque l’unique collaboration du cinéaste avec la belle Donna Reed.
Dans la France cinéphile de la fin des années 1950, la sortie, même tardive, d’un western signé Walsh est un événement.
Avec plus de 120 films à son actif, Raoul Walsh est l’un des grands créateurs du cinéma américain et du septième art.
Né le 11 mars 1887, Raoul Walsh est tour à tour dresseur, marqueur de chevaux et anesthésiste. Blessé par un cheval, Walsh devient acteur au théâtre. Sa rencontre avec D. W. Griffith est déterminante. En 1914, le cinéaste lui confie la réalisation de « The Life of General Villa », un documentaire consacré au révolutionnaire mexicain. Plus tard, Griffith le distribue dans le rôle de Booth, l’assassin de Lincoln, dans « Naissance d’une nation ». Sur le tournage de « In Old Arizona », Walsh perd l’œil droit et devient réalisateur à part entière. Durant la période muette, le cinéaste réussit des coups de maître comme « Au service de la gloire » avec Victor McLaglen, et surtout « Le Voleur de Bagdad ». Ce film au budget colossal est le premier succès international du réalisateur. Avec le passage au parlant, Walsh signe « La Piste des géants », un western épique qui révèle John Wayne. Dans les années 1930, le cinéaste tourne pour différents studios, alternant comédies pour Paramout, drames pour Fox et comédies musicales pour RKO…
Il n'existe pas de bande annonce ?
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
Armand,