Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
posté le 23-02-2013 à 05:40:03
LES DIABLES DE GUADALCANAL
En 1943, le combat des pilotes américains contre les kamikazes japonais dans le ciel de Guadalcanal se double d'une lutte de pouvoir entre l'autoritaire commandant Kirby et le tolérant capitaine Griffin.
A Guadalcanal, au milieu du Pacifique, l'escadrille des Wildcats vit au rythme des attaques japonaises. Deux conceptions du commandement s'affrontent, celle du tolérant et populaire Griffin, et celle de l'inflexible et impitoyable Kirby, qui défend une idée novatrice de l'aviation.
Initié par Howard Hughes, le patron millionnaire de la RKO, passionné d'aviation, Les Diables de Guadalcanal, réalisé à la gloire des Marines à quelques centaines de mètres d'Hollywood, est le premier film de fiction à intégrer des images d'archives de l'armée.
Jugé comme un film de commande, réalisé par un exécutant de talent nommé Nicholas Ray, au service d'Howard Hughes, Les Diables de Guadalcanal assoit la légende de John Wayne.
John Wayne et Howard Hughes sont amis. Le milliardaire a même prêté à l'acteur l'argent nécessaire à l'achat de sa maison. C'est tout naturellement, qu'en 1949, Wayne jouera dans la première production de Hughes pour la RKO, Les espions s'amusent, qui mettra sept ans à arriver dans les salles.
Farouchement individualiste, adulé en Europe, le cinéaste Nicholas Ray reste, malgré ses succès, l'archétype du créateur maudit réduit au silence par Hollywood.
Né dans le Wisconsin en 1911, Nicholas Ray est attiré très jeune par la peinture, le théâtre et l'architecture. Il débute comme assistant d'Elia Kazan sur le tournage de son premier long métrage, Le Lys de Brooklyn (1944). Entré à la RKO grâce au producteur John Houseman, il se voit confier la réalisation des Amants de la nuit (1947), un film noir sur le thème des amants criminels, qui n'est exploité dans les salles américaines que deux ans plus tard. Après deux films hors du studio dirigé par Howard Hughes, Les Ruelles du malheur (1949) et le Violent (1950), il s'attelle, à la demande de la firme, aux Diables de Guadalcanal (1951). L'année suivante, Les Indomptables confirme sont talent de conteur...
Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.
Armand, 
Commentaires
pause quelques jours.....à bientot
kikou Jakin,
j'espère que ta journée se sera bien passée et que tu n'as pas gelé.
Je ne connaissais pas ce film.
Douce nuit Armand et bon dimanche
gros bisou
sympa ces vieux films bon wk moi normalement je pars demain si la mer n'est pas trop agitée !