Mes TCSS et TCFF, je ne vais pas vous parler du Gaillac mais du Château de la Brède...
L'auteur de l'esprit des lois et des lettres persanes, Charles Louis de Secondat, seigneur de la Brède et de Montesquieu est un seigneur paysan avisé. Il s'efforça, tout au long de sa vie, de donner à la vigne et au vin leurs lettres de noblesse.
"Le vin est un excellent antidote contre la mélancolie" écrivait le philosophe et père de la démocratie moderne. Un excellent moyen aussi de prospérer. " Ce qui fait que j'aime être à la Brède, c'est qu'à la Brède, il me semble que mon argent est sous mes pieds. A Paris, il me semble que je l'ai sur mes épaules".
En 1740, la France manque de blé. L'intendant de Guyenne veut faire arracher les vignes. Mais Montesquieu, qui a autant le sens des affaires vient d'acheter une pièce de terre qu'il espère transformer en vignoble. Aussi écrit-il au conseiller d'état Lamoignon de Courson : "J'ai une pièce de landes dans la paroisse de Pessac assez près de Haut-Brion. Je voudrais en défricher une partie pour la planter en vigne. Il est, je crois utile de me donner permission de planter un fonds qui est de même nature que ceux qui produisent un vin d'un très grand prix".
Initié à la Franc-maçonnerie à Londres en 1730, Montesquieu fréquenta les premières loges bordelaises mais l'histoire ne dit pas si les agapes suivant les tenues étaient arrosées de vin de la Brède.
Aujourd'hui, les vins des Graves les plus réputés se situent autour de la Brède, dans l'appellation Pessac-Léognan. On y produit des rouges racés d'une grande finesse comme ceux des châteaux Haut Brion, Pape Clément, Fieuzal ou Smith Haut-Lafitte ou encore Bouscaut. Les vins blancs y sont les meilleurs du bordelais...
Jakin,
Commentaires
Kikou Armand,
c'est un article de choix que tu nous as mis. , bon ce n'est pas du Château de La Brède !
Bonne soirée Armand et bon vendredi.
Je t'embrasse