Traqué tel un prédateur aux abois, un blindé de l'armée soviétique tente d'échapper aux assauts des moudjahidins. Mais au sein du tank, la peur et la haine commencent à déchirer les soldats russes.
Pourchassé par un troupe de guerriers afghans, un blindé de l'armée russe se perd dans un désert sans fin. Rongés par le doute et la peur, les tankistes soviétiques vont peu à peu se déchirer, provoquant une inexorable chute dans la violence. Très vite, les alliés d'hier deviendront des ennemis mortels.
Pour le réalisateur Kevin Reynolds, La bête de guerre est un exutoire aux vertus quasi salvatrices. Son implication est donc totale, et la passion qui l'anime durant la conception puis le tournage est sans borne.
Sabordé par son distributeur, renié par ses producteurs, La bête de guerre décontenance ses adversaires et provoque la passion des spectateurs enthousiastes. Vous avez dit culte ?
Des débutants passionnés, des conseillers de prestige, des techniciens au cursus impressionnant : voici les composants de la mixture détonante qui vaut à La bête de guerre son caractère passionné, inspiré, et d'une maîtrise époustouflante.
Contre vents et marées, Kevin Reynolds s'est forgé une carrière qui, bien qu'elle n'ait pas tenu toutes ses promesses, demeure passionnante.
C'est devant Autant en emporte le vent que Kevin Reynolds se découvre une passion pour le cinéma. Mais pour ses parents, la vie d'artiste n'est pas un plan d'avenir fiable et le jeune homme ne peut qu'assouvir sa passion pendant ses hobbies, consacrant toute sa scolarité à un métier plus sûr : avocat. Après avoir œuvré à la barre durant quelques années, Reynolds décroche un poste d'assistant auprès du gouverneur du Texas. Un métier qui, s'il ne le passionne pas, a l'avantage de lui laisser beaucoup de temps libre. Il s'inscrit alors aux cours de cinéma de l'université d'Austin où il rencontre le réalisateur Edward Dmytryk avec qui il partage une passion pour David Lean et Terrence Malick. Les cours captivants de Dmytryk confirment l'amour de Reynolds pour le cinéma qui décide de faire fi des avertissements familiaux mais aussi de son professeur ("Réalisateur est le métier le plus difficile du monde", lui annonce ce dernier). En 1979, Reynolds part donc en Californie, à la prestigieuse école USC. Là-bas, il réalise le court métrage Proof. Le succès de coup d'essai est tel que sa renommé parvient aux oreilles de Steven Spielberg...
Armand,
Commentaires
kikou Armand,
je te souhaite une bonne fête des papas, que ta journée soit belle.
Bon dimanche.
je t'embrasse
Cricri
Merci Jakin pour la photo du jour, pas pu remercier avant car petites péripéties avec mon blog mais tout est rentré dans l'ordre! Amicalement. fanfan76.BON WEEK-END.