Pour fêter à leur façon la fin de la guerre du Golfe, quatre soldats américains volent une cargaison d'or. Contre toute attente, leur pillage va les impliquer dans un conflit qu'ils n'ont pas compris.
La fin de la guerre du Golfe a été décrétée avant que les Américains aient compris les enjeux de leur combat. En partant dérober l'or volé par Saddam Hussein au Koweït, une poignée de militaires va cependant découvrir le vrai visage de ce conflit dans lequel leur patrie est loin d'avoir le beau rôle.
Les Rois du désert est une exception au sein de la production hollywoodienne. Une entorse au consensus des grands studios, qui doit tout à la pugnacité d'une poignée de comédiens, de créatifs et de producteurs passionnés et engagés.
Sans être un véritable plébiscite, Les Rois du désert parvient à atteindre la majorité des cibles que s'étaient fixées le réalisateur et ses producteurs.
Les enjeux de la distribution des Rois du désert sont d'une importance cruciale pour la viabilité et la réussite de ce film qui sort des sentiers battus.
David O. Russel a une carrière particulièrement atypique pour un réalisateur hollywoodien. Son parcours explique d'ailleurs bien les partis pris de son œuvre.
Après son enfance passée au sein de la classe moyenne de Westchester, dans la banlieue new-yorkaise, David Owen Russel entre dans l'équivalent américain de Sciences-Po, puis suit les cours de littérature à Amherst College. Etudiant engagé, il se découvre une vraie passion pour les écrivains satiristes, et plus spécialement pour Thomas Pynchon, Evelyn Waugh et Mark Twain. Le cinéma l'attire également, et il devient serveur lors des soirées données au Museum of Modern Art de New York, dans l'espoir de rencontrer des réalisateurs de renom, comme Martin Scorsese ou Woody Allen...
Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.
Armand,
Commentaires
kikou Armand,
je préfère le carnaval tropical à un film de guerre...
J'ai passé une super après-midi.
Quelle ambiance !
Douce nuit Armand.
Bisou