28 – Eure et Loir, Chartres du 21 au 24 juillet 2011
Notre voyage nous conduit maintenant jusqu'à Chartres où c'est à une perception plus intérieure de l'alchimie que la cathédrale nous invite. Dans cette nouvelle aventure des chemins de la pierre philosophale, nous avons comme guide Patrick Burensteinas. Le Maître Alchimiste, devant le parvis de la Cathédrale, nous transmet son enseignement. A nous maintenant d’ouvrir notre voie et de faire le chemin.
Ce célèbre monument peut être lu de multiples façons : religieuses, esthétiques, techniques, historiques... Pour leur part, les alchimistes ont découvert dans la cathédrale tout un parcours initiatique qui est pour eux une sorte de préparation au Grand Oeuvre. Cette déambulation est le reflet d'une démarche philosophique, mais suscite aussi des sensations physiques qui font que la cathédrale est ressentie comme un véritable instrument de musique. Elle pourrait nous amener jusqu'à percevoir les vibrations de la Terre et de l'Univers.
Chartres a très tôt pesé dans l'histoire de France. Occupée dès le Néolithique, elle verra passer beaucoup de grands hommes qui ont forgé l'histoire de France, d'Henri IV à Jean Moulin. Aujourd'hui, bien ancrée dans la modernité, elle se réinvente et est devenue, en l'espace de quelques décennies, la capitale de la lumière et du parfum.
Le site de Chartres est occupé dès le Paléolithique par des populations qui s'installent sur un éperon calcaire au confluent de l'Eure et du Couesnon, site défensif naturel juste au-dessus de la vallée, là où elle se trouve plus encaissée. La ville devient par la suite la capitale de la tribu gauloise des Carnutes d'où elle tirera son nom. Romanisée, Autricum devient une ville importante, siège d'un évêché dès la fin du 4ième siècle.
Les premiers siècles du millénaire sont ceux de l'évangélisation, puis des guerres et des invasions normandes (en 858 et 911). Saccagées par les Normands, la ville et la Cathédrale revivent grâce au don fait en 876 par Charles le chauve d'une relique dite « Le Voile de la Vierge ». Chartres qui domine déjà un vaste plateau céréalier, boisé uniquement à son pourtour, acquiert rapidement un rôle de capitale religieuse, politique et militaire.
A la fin du 17ième siècle, Chartres cesse de jouer un rôle de place forte et les remparts sont alors aménagés afin de contribuer à l'embellissement de la ville. Elle reste néanmoins marquée par ses fonctions religieuses, administratives et de marché régional. Grâce à la modération des Chartrains pendant la Révolution, la Cathédrale ne subira que des dommages limités, mais un incendie accidentel, survenu en 1836, anéantira l'ancienne charpente.
La couverture sera alors refaite en cuivre. Après la Révolution française, et la transformation de la cathédrale en Temple de la Raison (proposition d'Antoine François Sergent Marceau, pour éviter sa destruction), l'entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants avec l'arrivée du chemin de fer et l'inauguration de la gare en 1849, celle du tramway en 1899 et surtout avec la création en 1909 de l'aérodrome, un des premiers en France. Près de 3000 pilotes y seront formés dont les célèbres Farman et Latham... La ville n'en demeure pas moins fondamentalement un gros bourg dont l'économie est assise sur son environnement rural.
La mutation conduisant à la ville d'aujourd'hui ne s'est opérée qu'au milieu du 20ième siècle après que la ville eut effacé les plaies des deux guerres mondiales. La ville subit son premier bombardement le 15 août 1918, avant de connaître ceux de juin 1940 et de mai 1944. Le 17 juin 1940, le Préfet Jean Moulin s'oppose courageusement aux exigences de l'occupant, devenant ainsi le premier résistant de France. En 1944, avant d'être libérée par le 20ième corps U.S. et les patriotes locaux, la ville subit de nombreuses atteintes qui causent, entre autres, la perte de la Porte Guillaume et de sa bibliothèque, l'une des plus riches de France.
À partir des années 1950, Chartres connaît une véritable transformation économique et sociale sous l'effet de la décentralisation industrielle. Ville dynamique, Chartres développe une économie en pleine expansion. Située au cœur de la " Cosmetic Valley ", Chartres est aujourd'hui la Capitale de la Lumière et du Parfum.
Élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l'Eure dans un à-pic de trente mètres, la cathédrale est implantée dans le tissu urbain de la ville antique. Au cours du Haut Moyen Age, cinq édifices au moins ont dû se succéder ; il n'en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint Lubin, dont le plan et l'orientation ont déterminé l'implantation de l'abside de l'édifice actuel. En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes.
C'est à l'évêque Fulbert (1006-1028), l'un des plus grands intellectuels de son temps, que l'on doit la construction de la cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il nous reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tard. La basilique romane de Fulbert sera détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest seront épargnées.
La cathédrale du 13ème siècle, qui est celle que nous connaissons aujourd'hui, reprend le massif occidental de l'ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d'ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l'architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. A l'extérieur, pour équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d'arcs-boutants monte jusqu'à la base des toitures, en deux volées superposées, d'épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté exceptionnel.
La place du Cygne et la rue Sainte-Même qui lui fait suite marquent vraisemblablement la limite ouest de la ville avant le 12ème siècle. Jusqu'au 19ème siècle, le terre-plein central était occupé par un pâté de maisons encadré par les rues de For-Boyau et du Cul-Salé.
On y trouvait la pâtisserie Lemoine dont la spécialité était le Pâté de Chartres, fabriqué alors avec la chair d'un gibier aujourd'hui disparu, le pluvier guignard. Vers 1780, Lemoine et son concurrent Philippe, rivalisèrent de publicité, par la voix de deux poètes alors célèbres : Collin d'Harleville et Nicolas Guillard. Un autre traiteur habitait là, Guillaume Brissot, dont un des fils (Jacques Pierre Brissot) allait, en 1789, fonder le Patriote français, premier quotidien politique, avant de devenir l'un des chefs du parti girondin. Ce lieu ombragé offre aujourd'hui des terrasses de cafés et accueille le marché aux fleurs.
Avant 1697, le diocèse de Chartres était le plus grand de France et le plus riche. La cathédrale était administrée par un chapitre nombreux qui disposait du plus grand domaine foncier de Beauce (environ 7 000 hectares). Ces terres produisaient vendanges et moissons qui venaient garnir le cellier et le grenier de Loëns (Loën est un mot germanique qui signifie grange). L'enclos de Loëns comprenait aussi des fours, des bureaux, le tribunal et même les prisons du chapitre. Le cellier est une admirable construction de la fin du 12ème siècle (trois nefs couvertes de croisées d'ogives). Au dessus, le grenier, vaste construction à pans de bois, a été reconstruit au 16ème siècle.
Pour le promeneur, Chartres est un régal. Il ne manquera pas d'ailleurs de remarquer l'ampleur de l'héritage médiéval qu'il reste à la ville. Les maisons et les hôtels font partie de cet héritage.
La place de la Poissonnerie offre aujourd'hui un très bel ensemble architectural qui comprend la Maison du Saumon et la Maison de la Truie qui file. Ce quartier est attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du 15ème siècle ; le dernier étal a disparu après 1950. Jusqu'au 16ème siècle, le poisson de mer parvient par des bateaux remontant le cours de la Seine et de l'Eure. Ils repartent vers Rouen, chargés de produits locaux. Jadis, la place de la Poissonnerie était entièrement environnée de maisons à pignons. Elles furent démolies vers 1870 puis en 1960. A droite, se trouve encore la Maison de la Truie qui file.
La fontaine Saint-André dont le mur du fond présente des restes d'appareil gallo-romain témoigne d'un antique usage. Les habitants les plus riches se faisaient apporter l'eau à domicile par des porteurs ou éviers (souvent des femmes) qui devaient pour cela gravir la colline, lourdement chargés. En 1944, après la mise hors de service de l'usine de traitement des eaux par un bombardement, les Chartrains ont eu à nouveau recours, pendant plus de trois mois, à la providentielle fontaine. Au-dessus de celle-ci s'élevait l'église Saint-Nicolas, dédiée au patron des bateliers.
Des dizaines de ponts traversent l'Eure à Chartres, et pour certains, ils datent de plusieurs siècles. Voici les ponts les plus emblématiques. Ce fut longtemps le pont le plus important de la ville, dénommé Grand Pont et pont du Château, parce qu'il desservait le bourg du château des comtes. On n'en connaît pas de mention avant 1300. Il peut avoir remplacé un pont-levis donnant accès à la basse-cour du château. Au 14ième siècle, on y trouvait le moulin de Tibelin et le four banal des chanoinesses de Saint-Maurice. Ce pont doit son nom à une famille riveraine qui vivait à Chartres dans la deuxième moitié du 18ième siècle. Jusqu'au milieu du 18ième siècle, les voyageurs venant de Paris franchissaient ce pont pour accéder à la haute ville.
Ils étaient parfois gênés par la présence de maisons construites sur ses flancs. La dernière de ces maisons a disparu en 1871. Du côté de l'amont, subsiste le pavage d'un abreuvoir, visible lorsque les eaux de la rivière sont basses. La rue du Bourg (autrefois rue du Bourg du château) qui fait suite au pont a conservé la plupart de ses maisons anciennes à pans de bois.
Il porte le nom de pont des Minimes en référence au couvent des religieux (ordre fondé par saint François de Paule) installé à proximité après 1615. Le portail d'entrée du couvent est encore visible, dans l'alignement du pont, à l'extrémité de la rue de la Corroirie.
Pendant la Révolution, comme beaucoup d'autres, ce pont fut rebaptisé. On lui donna le nom de pont des Casernes en référence aux casernes de cavalerie installées non loin (à gauche de l'impasse de Coin cornu). Ces casernes créées au milieu du 18ième siècle restèrent en service jusqu'en 1840. Le pont ferme un plan d'eau assez vaste qui fut, jusqu'au 16ième siècle, le bassin du port (bien modeste sans doute) de Chartres. Le moulin de Ponceau, tout proche a, sans doute, pris le nom du « petit pont » des Minimes son voisin. A moins que Ponceau soit le nom d'un riverain ?
L'église la plus importante de Chartres après la cathédrale est l'église Saint-Pierre. Elle est le siège de la paroisse depuis le concordat de 1804. Jusqu'à la Révolution elle était l'église du couvent bénédictin de Saint père en vallée. Endommagée par plusieurs incendies, elle est reconstruite à la fin du 12ième siècle.
L'abbaye de Saint-Père, fondée par la reine Bathilde, femme de Clovis II, successeur de Dagobert, était enclose de murs construits entre 1033 et 1069, elle fut au 12ième siècle incluse dans l'enceinte de la ville. Pillée et détruite par les raids normands, l'abbatiale fut dotée au 10ième ou 11ième siècle, d'un clocher porche pouvant servir de refuge en cas de siège et qui résista aux incendies de 1077 et 1134.
L'église préromane, contemporaine de ce clocher, a été endommagée par l'incendie de 1077. Elle a été remplacée par l'église actuelle construite en plusieurs étapes vers la fin du 12ième siècle et au début du 13ième siècle : parties basses du chœur (1100-1170), nef (1200-1250), parties hautes du chœur (après 1250). L'ensemble constitue un chef d'œuvre remarquable de l'art gothique.
Chartres s'est développée sur un site défensif juste au dessus de la vallée de l'Eure, là où elle se trouve la plus encaissée. Ainsi se sont créées une ville haute et une ville basse reliées par des tertres (en langage chartrain, une montée permettant d'accéder rapidement de la basse ville à la haute ville).
Saint Nicolas était le patron des mariniers et ce tertre, constitué de 155 marches, avait la fonction de liaison entre l'ancien port de la batellerie situé en ville basse et la ville haute. Ce tertre a connu dans son existence des noms moins reluisants que celui du saint patron des enfants et des mariniers : au Moyen Âge, il s'est en effet appelé rue Cligne putain, sans doute du fait de son activité nocturne !
La visite de « Chartres en Lumières » nous permet, le temps d’une balade à la tombée de la nuit de redécouvrir cette ville d’une autre façon. Depuis 2003, la Ville de Chartres développe autour de la lumière des évènements de nature à rassembler les habitants et les touristes à une découverte insolite de l'ensemble de son patrimoine.
Devenu l'un des évènements majeurs de la Ville, Chartres en Lumières, à travers son spectaculaire parcours nocturne, vous dévoile 27 monuments et sites incontournables mis en lumière et en musique.
Lorsque l'on entre dans la cathédrale de Chartres, il suffit de quelques pas pour se trouver face au labyrinthe. Il est là, comme un défi à relever. Tout autour, ses épines veillent dans le silence de la pierre. La rose en son centre sera le trophée de celui qui saura parvenir jusqu'à elle.
N’attendez rien, nous dit Patrick Burensteinas, sentez-vous comme un pèlerin qui, après un long voyage, arrive à bon port, goûtant au plaisir de poser ses bagages avec un grand soupir de soulagement. Soupire que je vous invite à faire. N’oubliez pas que pour se remplir, il faut d’abord accepter de se vider. Alors, videz votre esprit, oubliez le bruit du monde. Ne pensez qu’à votre respiration. N’ayez plus peur. Voilà vous êtes prêt à entreprendre votre voyage. Alors maintenant, entrons.
La première étape de notre voyage se trouve juste à droite du portail nord en entrant, derrière le coffrage de bois. C’est un pan de mur où, aujourd’hui, trône un magnifique extincteur. Derrière se trouve la pierre de décharge. La pierre de décharge est évidemment le point émergent d’un courant passif. Celui qui entre ici doit être réceptif et attentif.
En continuant notre chemin dans le sens des aiguilles d’une montre, nous rencontrons la vierge noire : Notre Dame du Pilier. Placez-vous face à la vierge. Respirez calmement sans penser à rien de particulier. Pensez et énumérez les choses qui vous empêchent d’avancer. Toutes ces lourdeurs, tracas, doutes, peurs, colères ou tout autre obstacle. Cela fait, laissez monter en vous le désir de vous en débarrasser en l’associant à quelque chose qui vous répugne. Quand le désir devient suffisamment fort, imaginez que vous les déposez aux pieds de la statue. Recommencez autant que nécessaire. Que votre foi soit religieuse ou dans la voie, si vous lui témoignez tout le respect qui lui est dû, elle absorbera avec compassion votre fardeau.
Cela terminé, continuez votre chemin vers la troisième étape sans vous retourner. Nous sommes passés par le zodiaque de pierre au nord relié au monde des ténèbres, puis en contournant le chœur, nous sommes maintenant face au zodiaque de verre, celui du sud, relié au monde de la Lumière. Nous sommes passés de la matière à la Lumière. En commençant en bas à gauche, regardez à travers le vitrail. Gardez votre calme et respirez lentement. Vous pourrez constater que des reliefs apparaissent accompagnés d’une sensation de flottement. Le bénéfice en est une élévation avec un sentiment d’expansion. Le sentiment de respirer plus profondément.
En poursuivant notre chemin, nous rencontrons au sol une dalle avec un clou, et si nous observons le vitrail de Saint Apollinaire, on y voit un verre incolore rond. Au solstice d’été, à midi solaire, un rayon de soleil passe à travers le vitrail et la lumière est projetée sur la dalle au niveau du clou. Mettez vous pieds sur la dalle et pensez à vos ombres, toutes les choses que vous avez cachées, toutes vos sombres pensées. Ne vous mentez pas. C’est là, tels des chiffons sales sortant de votre bouche, que vous laisserez ces sombres émotions. Ayez physiquement l’impression de la cracher au sol.
Au nord, vous avez laissé ce que vous portiez. Au sud, vous laisserez ce qui fait obstacle à la Lumière. Nous pouvons poursuivre notre chemin vers l’occident et nous placer maintenant à l’entrée du Labyrinthe. Le plus important dans l’expérience est le rythme. Une fois entré, face l’orient, le pas doit être régulier. Vous pourrez sentir des oscillations. Dès l’instant où on a commencé le mouvement, on ne s’arrête qu’au milieu.
Nous le traversons en quelques pas prenant conscience qu'ils n'étaient que des lignes dessinées par terre : labyrinthe illusoire de notre mental et de notre autosatisfaction. Libre, cette fois, nous le sommes, et nous avançons baignés de Lumière à la rencontre du Cœur véritable au sein duquel, enfin, nous comprenons pleinement ces mots : Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da Gloriam.
Nous avons fait tout ce qui est humainement possible. Il ne reste plus qu’à espérer recevoir la Lumière. Sortons du Labyrinthe et dirigeons-nous vers l’occident. La dernière étape de notre voyage se présente enfin : la croisée des chemins. Elle est matérialisée par une pierre que nous trouvons en droite ligne après la sortie du Labyrinthe. Elle est proche de la porte d’occident. Elle est carrée et ne peut contenir qu’une seule personne. C’est elle qui relie le haut et le bas. Il est temps pour nous de faire l’expérience de l’illumination.
Après vous être placé sur la pierre, vous fixerez le vitrail qui est à droite du chœur et ce, sans faire le point, c’est-à-dire en regardant dans le vague. Restez ainsi une à deux minutes jusqu’à ce que votre vision se brouille. Cela fait, et sans porter votre regard ailleurs, regardez à la verticale la couronne qui est à la croisée d’ogives au-dessus de vous. Sentez ce qui se passe, nous avons l’impression d’un fluide qui se déverse à l’intérieur.
Restez quelques secondes dans cet état et redressez-vous, toujours en restant sur la pierre et en regardant devant vous. La sensation d’une vague horizontale cette fois se fait sentir. Votre corps a tendance à induire un mouvement alternatif d’avant en arrière. Une sensation de flottement, de transparence peut se faire sentir. Restez quelques minutes dans cet état, puis sortez de la pierre.
Le sol semble instable et le besoin de s’asseoir peut se faire sentir. Quelquefois des nausées ou des vertiges peuvent apparaître. Le voyage est temporairement terminé, il nous reste à sortir par la porte qui est derrière nous, la porte d’occident.
Même si cette cathédrale n’a pas livré tous ses secrets, nous sommes entrés en son sein en profane, et nous en ressortons en cherchant. Plus rien ne sera plus comme avant. Celui qui a été touché par la Lumière ne peut jamais l’oublier. Et c’est un peu plus éclairés que nous continuerons notre chemin.
En effet, le symbole étant la clé, il suffit de savoir interpréter pour que s'ouvre à vous dans une limpide compréhension le message des constructeurs. Comme le soulignent les alchimistes dans leur devise : "Lege, lege, relege, ora, labora et invenies" (Lis, lis, relis, prie, travaille et tu trouveras)...
Jakin,
Bien qu'ayant fait le parcours de Chartres, le texte de sa description est une synthèse de l'ouvrage de Patrick Burensteinas "Chartres Cathédrale alchimique et maçonnique" Editions Trajectoire.
Commentaires
Bonsoir Jakin, j'aime beaucoup cette ville, et là je dois dire que je suis comblée, que d'informations!, vraiment je te félicite pour cette découverte très complète de Chartres. MERCI de ce très beau partage.
Je repasserai encore pour le regarder.
Bien amicalement. fanfan76
kikou Armand,
tu as fait fort avec ton article sur Chartes, il est très complet et instructif. Je ne connais pas Chartes. Je vais revenir sur ton article.
Hier soir, nous étions au resto avec notre amie de Seattle. Elle est extraordinaire. Je l'adore. Elle repart samedi.
Bonne fin de journée.
Je t'embrasse très fort
Cricri
Bonjour Jakin,
Et bien là tu m'épates !
Ton article est très intéressant.
Je mets de ce pas un panneau publicitaire sur mon blog pour inviter mes lecteurs et lectrices à passer sur ton article.
Je repasse le lire ce soir, et je te le commenterai plus longuement.
Merci pour ce bel article.
Cordialement,
Gérard