Belgique, 1947. Hamp, un soldat anglais, a paniqué et fui le front, devenant pour quelques heures un déserteur. Traduit en cour martiale, il risque maintenant d'être condamné à mort, pour l'exemple.
Pour avoir déserté le front pendant quelques heures, le soldat Hamp est traduit en cour martiale. S'il est reconnu coupable, le peloton d'exécution l'attend. Son avocat, l'éloquent capitaine Hargreaves, tente d'enrayer la terrible mécanique d'une justice militaire décidée à faire de ce cas un exemple.
Avec Pour l'exemple, Joseph Losey dénonce la guerre et ses atrocités. Le cinéaste va coproduire le film, dans lequel il s'investit beaucoup avec l'aide de son équipe technique et de ses acteurs, malgré un budget très restreint.
Austère et implacable, Pour l'exemple ne devait pas rencontrer le succès, malgré un accueil critique quasi unanime soulignant le courage de ce pamphlet antimilitariste sans concession.
Initié par Dirk Bogarde, Pour l'exemple suscite l'enthousiasme de Joseph Losey, au point que le réalisateur décide d'en assurer et la mise en scène et la production. Il embarque dans l'aventure un jeune espoir du cinéma britannique, Tom Courtenay.
Amoureux des planches, Joseph Losey est un passionné de théâtre. Il transpose au cinéma aussi bien l'univers de Brecht qu'un opéra de Mozart.
Né en 1909, Joseph Losey se consacre au théâtre, et devient critique littéraire et dramatique, puis régisseur. Il monte et dirige The Living Newspaper, sa première mise en scène à Broadway, qui mélange ballet, mime et cinéma. De 1937 à 1945, il passe derrière la caméra, réalisant des documentaires éducatifs, ainsi que des films sur l'instruction militaire pour l'infanterie américaine durant son incorporation pendant la Seconde Guerre mondiale. A sa sortie, il met en scène pour Métro Goldwyn Mayer, un épisode de la série Crime Doesn't Pay, qui reflète l'attirance du cinéaste pour le thriller. Engagé en 1948 par RKO, il réalise Le Garçon aux cheveux verts, son premier long métrage. Pour ce coup d'essai, Losey dénonce sur le ton d'une fable, l'intolérance de la société envers un enfant victime d'un phénomène extraordinaire...
Armand,
Commentaires
kikou Armand,
ce film parait intéressant.
Je vais aller voir ton précédent article, je ne l'ai pas vu.
Hier soir, je suis allée au vernissage du salon de la marqueterie et j'ai oublié de te faire coucou.
Bonne soirée Armand et bon dimanche.
je t'embrasse
Cricri