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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 12-12-2013 à 05:27:22

A LA RECHERCHE DE MERLIN...

 

 

18 - Cher, 22 - Côtes d'Armor, 56 - Morbihan, 35 - Ille et Vilaine, 29 - Finistère, 50 - La Manche, La Bretagne du 4 au 16 août 2011

    

                                             (première partie)



    Trident granitique, la Bretagne s’est façonnée, libre des grands courants culturels et au cœur de courants naturels. Elle a ainsi préservé son identité BZH tout en s’ouvrant aux “ailleurs”. Face aux caprices du climat et de l’histoire, les hommes sont unis par une langue verte qui stimule la complicité, par un attachement fusionnel au terroir et un état d’esprit particulier. Une originalité à savourer de façon joyeuse et décomplexée !

 


    Pointe occidentale s’étirant sur 300 km, la Bretagne compte historiquement 5 départements : Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan. Sa taille, ses pôles urbains, sa population de 4 Million de personnes, son poids historique et son dynamisme la placent parmi les régions majeures de l’Europe. Ses horizons largement ouverts lui ont sûrement insufflé son sens de l’accueil.
 


    L’idée d’une Bretagne pluvieuse fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, sans dire qu’il fait aussi chaud qu’à "St Trop’" le climat est bien plus agréable que le prétendent des jaloux. Océanique, doux, il se décline en de multiples microclimats. Les marées et les vents font varier les ciels et la saison plusieurs fois dans la même journée. En continu, les nuages et la lumière font le spectacle !
 

 
      Fiers de leur région, les Bretons n’hésitent plus à brandir les symboles de leur identité ! Le drapeau Noir et Blanc flotte au vent, un BZH est collé à l’arrière de la voiture, un triskell orne les tee-shirts… Mais jeunes et moins jeunes ne restent pas figés dans l’histoire. Ils savent détourner les emblèmes avec autodérision ou moderniser un graphisme pour en faire, par exemple, un sympathique autocollant “A l’aise Breizh”.
 

 
    Après, Chartres et Rocamadour il est temps pour nous de partir à la découverte de Merlin l'enchanteur dans la forêt de Brocéliande et de percer l'énigmes du Mont Saint Michel. Mais avant il nous faut découvrir les enseignements du Palais Jacques Cœur dans cette belle ville de Bourges.
 

 
    Sept heures et 579 kilomètres d'autoroute sont nécessaires pour approcher Bourges. On quitte Aix en Provence ; autoroute A7 direction Lyon, puis la E15 en direction de Clermont, sortie Villefranche sur Saône, prendre la A89 direction Moulin, sortie Bourges centre, encore quelques centaines de mètres, en face de la gare, se trouve notre hôtel pour la nuit.
 

 
    Pas de temps à perdre, il faut vite découvrir la ville et se mettre dans les pas de Jacques Cœur car Bourges n'est pas qu'une ville de pierre : de la rue Bourbonnoux en passant par la place Gordaine ou en flânant autour de la Cathédrale, plus de 400 maisons en pan de bois, en grande majorité édifiées dans les dernières années du 15ième siècle, bordent encore les rues et témoignent de la richesse de son quartier médiéval.
 


    L'incendie de 1487 dit de la Madeleine, qui détruisit plus d'un tiers de Bourges est à l'origine d'un formidable chantier de reconstruction sur une grande partie de la cité. Les colombages des maisons de Bourges sont en losange ou en croix de Saint-André.
    


    Véritables lieux de vie et d'échanges commerciaux, ces maisons avaient la même configuration avec un rez-de-chaussée généralement occupé par une boutique (ouvroir) suivi d'une pièce de service (cuisine) à l'arrière avec les pièces d'habitation à l'étage.
    


    La rue Bourbonnoux est urbanisée au 13ième siècle à l'extérieure du rempart gallo-romain dont elle suit le tracé. Ses maisons très typiques en pan de bois, pour la plupart reconstruites après l'incendie dit de la Madeleine en font incontestablement, une rue pleine de charme.
    


    La promenade des remparts vous propose un cheminement ombragé et très paisible qui permet d'observer la puissante maçonnerie du mur gallo-romain, et de découvrir la maison de Bienaymé Georges, construite en pierre après l'incendie de 1487.
    


    La Place Gordaine, place de marché dès l'époque médiévale, les changeurs s'y étaient établis, ainsi que les bouchers et les poissonniers. Aujourd'hui, choux frisés, accolades et grappes de raisins sont toujours présents dans les décorations sculptées des magnifiques maisons en pan de bois qui ont conservé leur pignon sur rue et leurs deux étages.
    


    Chef d'œuvre de l'art gothique, la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges est unique dans sa conception architecturale. Classée patrimoine mondial de l'UNESCO, la cathédrale est l'édifice le plus étonnant qui marque la naissance de l'art gothique classique.
    


    Commencée en 1195 par le chevet établi sur le fossé du rempart gallo-romain, la construction de la cathédrale s'est poursuivie par la nef et la façade occidentale.


    Le parti architectural retenu par le Maître de Bourges repose sur un plan sans transept. La composition pyramidale de l'élévation et l'audace de la double volée d'arc-boutants correspondent à la recherche des effets de perspective et de fusion des volumes dans l'espace intérieur.

    

    De 1443 à 1451, Jacques Cœur, Argentier du roi Charles VII, fit construire à Bourges, sa ville natale, un palais qu’il n’habita pas. Cet hôtel est l’un des plus beaux édifices que nous ait laissé l’architecture civile gothique du 15ième siècle.
    


    La sévérité de la façade occidentale, élevée sur l’enceinte gallo-romaine, s’oppose à la riche ornementation et à la grâce de la façade orientale. La décoration intérieure du palais illustre la réussite éclatante du financier et homme d’État.


    La façade du pavillon d’entrée, comme toutes les autres parties de l’édifice, arbore les armes de Jacques Cœur, ainsi que sa célèbre devise : "À Vaillant Cœur, rien d'impossible !"
    


    La famille Lallemant, installée à Bourges depuis deux siècles, appartenait à l’élite cultivée de son temps, un milieu de financiers en relation avec les artistes italiens.
    


    La majeure partie du décor sculpté est une manifestation précoce (1506) de la Renaissance en France. D’exceptionnels motifs emblématiques ornent également l’intérieur de cet hôtel.


    Médaillons en terre cuite, balustres et coquilles encadrant les fenêtres des tourelles, tour d'escalier surmontée d'un belvédère personnages fantastiques aux larmiers des fenêtres. Un décor fantastique à découvrir.
    


    Après s'être immergé dans la mystérieuse voie de l'Alchimie, il nous faut maintenant rejoindre la Bretagne. Cinq heures trente et 503 Kilomètres nous sépare de Loudéac : Prendre l'A71 direction Nantes, l'A85, A10 et A11 direction Tours, l'A81 direction Rennes, sortie Loudéac, encore quelques kilomètres de nationale et nous voilà rendu en centre ville ou se trouve notre Hotel pour la suite de notre aventure.


    A Loudéac, il n’y a pas la mer, pas de Menhirs, mais c'est au milieu des sites que nous envisageons de visiter, et cette petite ville de province, ne manque pas de charme.
    


    Il y eut un embryon d’industrie dans la forêt de Loudéac ; en 1460,  on comptait 30 forges à bras, où étaient fabriqués poêles, galetières, ustensiles divers, socs de charrue, haches.
 

 
    Pendant le 18ième siècle, l’industrie textile fut très florissante. Jusqu’à son déclin à la fin du 18ième siècle, le métier de la toile était une ressource importante du pays et la Manufacture des Toiles de Bretagne très connue. Le lin venait du Trégor, le chanvre était produit sur place. Jusqu’au début du 19ième siècle, les hommes étaient agriculteurs l’été et tisserands l’hiver.
    


    L’église Saint-Nicolas fut édifiée par l’entrepreneur Jean Gueno du Chesne. La première pierre de l’église est bénite le 24 septembre 1758. Les travaux sont réceptionnés en 1765.
   


    La reconstruction partielle du clocher date de 1743-1746, la nef de 1758-1762, le chœur du 18ième-19ième siècle et les orgues de 1854. Son maître-autel à baldaquin en bois sculpté et en marbre de Carrare est l’œuvre du Trégorois Yves Corlay et de son gendre Julien Heurtault. La croix hosannière, en fer forgé et œuvre de François Charles Cancoin, date de 1817, les statues Saint-Maurice et de Saint-Nicolas, en marbre, de 1776.


    Après une bonne nuit de repos, nous partons très tôt vers le pays des légendes de la Table Ronde. Une pluie fine nous accueille sur le parvis de l'Abbaye de Paimpont. Jusqu'au 19ième siècle, le voyageur, après avoir traversé la forêt arrivait donc devant un imposant ensemble de bâtiments religieux se mirant dans les eaux d'un étang, perdu au milieu d'une profonde forêt.
    


    Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Construite au 13ième siècle, sur l’emplacement d’un prieuré fondé en 645 par Judicaël, roi de Domnonée. Monastère bénédictin à l’origine, elle fut dès le 13ième siècle habitée par des chanoines jusqu’à la Révolution. De style gothique médiéval, l’abbatiale présente un décor intérieur (chaire, statue, autels retables) caractéristique du style baroque du 17ième siècle.
    


    Quelques kilomètres de marche dans la forêt, et au détour d'une clairière nous faisons la première rencontre. Vestige d’une ancienne allée couverte datant du néolithique. C’est à cet endroit précis que la Fée Viviane enferma Merlin en traçant neuf cercles d’air et en prononçant 9 phrases magiques.
    


    A quelques pas du Tombeau de Merlin, la fontaine de Jouvence. Cette petite fontaine a des vertus merveilleuses... Elle offre à toutes personnes respectant quelques conditions, une éternelle jeunesse !
    


    Cependant, pour obtenir satisfaction, il faut se lever tôt sept jours durant et boire l'eau merveilleuse entre le coucher de la lune et le lever du soleil après un long périple pieds nus. Ce ne sont pas les bonnes conditions, il bruine, comme disent les bretons, et le soleil voilé est déjà levé. Mais la chance nous sourit, car au détour d'un chemin, obstrué par un énorme tronc d'arbre, nous apercevons dans le fond un homme qui semble se dissimuler. Curieux, nous franchissons les quelques mètres qui nous séparent et rencontrons cet homme qui marche en forêt avec des béquilles, un dimanche matin pluvieux ?
    


    Il s'écarte un instant et monte sur un talus comme pour nous inviter à le suivre, ce que nous faisons. Et là, dans le contrebas d'une clairière taillée en rond, un appareil "druistique" nous est dévoilé. Nous pénétrons avec humilité dans ce mécanisme encore en fonction et après avoir échangé quelques mots sur l'Alchimie avec, probablement, le Druide, nous quittons le lieux pour ne pas le faire découvrir aux profanes.
    


    Il est temps de se restaurer et nous retournons à Paimpont. Ce bourg est une ancienne hostellerie dont le porche orné d'un bénitier marquait l'entrée de l'abbaye. Reste de l'ancien mur d'enceinte à proximité de l'étang. Une fois le porche passé, c'est Merlin, lui-même, qui nous indique l'auberge d'en face, pour un repas gastronomique.


    Nous reprenons notre parcours en nous dirigeant vers le Chêne à Guillotin. Cet arbre remarquable a environ 1000 ans. Il a une hauteur de 20 mètres, une circonférence de 9.65 mètres et est totalement creux ! Depuis l’an 2 000, il est protégé par l’ONF (l’Office National des Forêts) qui a réalisé des aménagements afin de le protéger : câbles, terrasse en bois, cage. La légende : Chêne qui aurait servi de refuge à l’Abbé Guillotin pendant la Terreur.
    


    Située à proximité du village de « Folle-Pensée », la Fontaine de Barenton est le lieu de rencontre de Merlin et Viviane. Bien qu’elle « soit aussi froide que le marbre », elle fait des bulles par intermittence (profitez-en pour faire des souhaits !) Célèbre également pour « Yvain où le Chevalier au Lion » de Chrétien de Troyes (12ième siècle).
    


    Situé dans le fond du Val Sans Retour, l’Arbre d’Or est une œuvre d’art créé par François DAVIN.
    


    En 1990, un terrible incendie à dévasté plus de 400 ha de landes. Cet arbre recouvert de 90 grammes d’Or symbolise la Renaissance de la Forêt. Il est entouré de 5 arbres calcinés qui représentent la disparition de la nature.
    


    Lorsque vous traverserez la petite commune de Tréhorenteuc, n’hésitez pas à pousser les portes de son église. Elle a été restaurée par l’Abbé Gillard à partir de 1942. Des artistes ont travaillé sous ses ordres, notamment deux prisonniers de guerre allemands : Karl Rezabeck et Peter Wissdorf.
    


    Cette église est particulière grâce à son ornementation : différentes croyances y sont mêlées : la religion catholique, la légende Arthurienne ainsi que la tradition celtique. A découvrir : Le grand vitrail de l’apparition du Graal, Le vitrail sur la Table Ronde et Le tableau sur la légende du Val Sans Retour. Vous pourrez observer également la célèbre mosaïque du Cerf Blanc.
    


    Après une nuit passée dans les bras de Viviane, très tôt ce matin nous partons pour Lorient et son Festival Interceltique qui nous occupera pendant cinq heures debout devant une barrière. Le temps est long debout, mais le spectacle en vaut la peine. Pour la première fois ce n'est pas à la télévision que nous regardons défiler les troupes.


    Le Festival Interceltique de Lorient est né il y a 43 ans de la volonté de ses fondateurs de contribuer au développement de la musique et de la culture bretonne et aussi de s'ouvrir vers les nations d'implantation celte dans les îles britanniques (Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Île de Man, Irlande) mais aussi dans le nord de l'Espagne (Galice et Asturies).
    



    Cela lui a donné une place particulière dans l'ensemble des festivals bretons, mais aussi nationaux dans la mesure où il a su créer un lieu de rendez-vous mettant en scène la Bretagne à côté d'autres nations et ainsi forger un nouveau concept porteur d'échanges : l'interceltisme.
    


    Fort de son succès, l'interceltisme a franchi les premières frontières celtes britanniques et espagnoles pour se tourner vers d'autres lieux où existe également une implantation, plus récente,  issue des migrations de ces celtes britanniques et espagnols. C'est ainsi que l'on a vu arriver des pipe-bands australiens, des joueurs de gaita latino-américains et des chanteurs canadiens.
    


    La nuit a été un peu agitée car une cornemuse essoufflée et deux binious récalcitrants ont eu du mal à rentrer dans le silence. Dehors, la pluie a cessé, mais les nuages gris sont toujours là, c'est le temps idéal pour partir dans le pays des enclos et des Monts d'Arrée.


    La Rade de Morlaix en est la première étape. Moyen âge, Renaissance, Belle époque,… Morlaix a bel et bien traversé les époques. D’abord ville close, puis Haut lieu du commerce, la Cité du Viaduc s’est façonnée selon les époques, autour d’une même idée : donner à cette ville une âme et en faire un lieu prospère, où il fait bon vivre pour tous ses habitants.


    Il suffit de partir à la découverte des venelles morlaisiennes pour constater à quel point la Cité du Viaduc regorge de merveilles architecturales et de vestiges du passé. Qu’il s’agisse du majestueux viaduc ou du magnifique théâtre à l’italienne, en passant par la maison à Pondalez, une chose est sûre : le patrimoine culturel de Morlaix est d’une richesse exceptionnelle.
    


    Comment mieux découvrir une ville qu’en se baladant, de places en places ou au fil des rues ? Une balade à Morlaix offre à coup sûr un voyage dans le passé, car bon nombre de ses rues et places ont une âme, une histoire. Comme un tableau, elles sont le reflet d’une vie passée, d’un moment vécu, d’une époque… Découvrez ces rues, symboles du Morlaix d’autrefois.
    


    Deuxième étape : Plougonven possède un patrimoine exceptionnel dont le monumental calvaire octogonal, l'enclos paroissial et le manoir de Mézédern sont les témoins privilégiés.
    


    Troisième étape : Abbaye du Relec :  En 1132, des moines cisterciens s’installent en ce lieu propice à leur quête d’idéal : le fond d’une vallée isolée, avec autour un territoire à défricher.
    


    À la Révolution, l’Abbaye du Relec est vendue comme Bien National, et au 20ième siècle le Relecq est un village dynamique, avec une école, des commerces, et des foires importantes. Aujourd’hui propriété du Conseil général, le site s’étend sur 7 hectares. L’abbatiale, classée Monument Historique en 1914, mais aussi l’étang, les jardins entourés de douves et la place de la fontaine du 18ième siècle, se visitent tout au long de l’année.
    


    Quatrième étape : Guimiliau : La commune de Guimiliau se révèle être un véritable centre d'attraction pour les amateurs d'art et les touristes désireux de découvrir une certaine identité de la Bretagne. Son enclos paroissial est en effet considéré comme l'un des plus somptueux de la Vallée de l'Elorn. Il est vrai qu'il en possède tous les atouts : église, clocher, porche, sacristie, chapelle, ossuaire, baptistère, chaire à prêcher, autels, buffet d'orgue, bannières brodées.
    


    Cinquième étape : Sizun : L'enclos paroissial de Sizun (comprenant : l'Arc de triomphe, l'Ossuaire, l'église, la sacristie et le clocher d'une hauteur de 56 m) classé Monument Historique, et le musée d'art et traditions populaires reçoivent environ 80 000 visiteurs par an. Une copie double face de l'arc de triomphe  fut reproduite grandeur nature en 1989, dans les Jardins des Tuileries à Paris pour la commémoration du bicentenaire de la Révolution française.
    


    Sixième étape Les monts d'Arrée : Quel surprenant paysage que celui des Monts d'Arrée ! Au cœur de la Bretagne, vous serez charmés par cette région sauvage et préservée dont le plus haut sommet, le Roc'h Ruz, culmine à 385 mètres de haut. A deux pas, enclos paroissiaux, retables sculptés et jolies chapelles valent la visite.
    


    Au sein du Parc Naturel Régional d'Armorique, un massif montagneux sépare le Finistère en deux. Ce sont les Monts d'Arrée. Un paysage impressionnant, presque irréel, où bruyères, ajoncs et crêtes rocheuses se mélangent à perte de vue. Vous serez conquis par les impressionnants points de vue qu'offrent les monts sur toute la région environnante. Chaussez vos baskets et grimpez jusqu'au sommet du Roc'h Trevezel. De là, la vue sur le Léon est saisissante.
    


    Un paysage de tourbières sauvages, des landes énigmatiques... Telle est l'atmosphère saisissante des Rochers du Cragou. Le dernier endroit vierge de toute intervention humaine en Bretagne. A la sortie du hameau de Bouillard, suivez le chemin botanique qui mène jusqu'à ces terres préservées. Ouvrez l'œil, courlis cendrés et busards aiment s'y reposer.
    


    Septième et dernière étape Carhaix : Vers 1370, la collégiale Saint-Trémeur s'élève à l'emplacement d'un prieuré bénédictin fondé au 12ième siècle. Il est durement éprouvé par la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364). Au début des années 1880, les autres parties de l'église sont reconstruites dans un style néogothique sur les plans de l'architecte diocésain Le Guerranic, originaire de Saint-Brieuc.
    



    Cette maison d'angle est édifiée dans le deuxième tiers du 16ième siècle et restaurée en 1606. Son emplacement privilégié, au carrefour de deux axes majeurs de la ville et la richesse de son décor lui donnent l'allure d'une maison de notable. Elle est considérée comme la demeure du sénéchal, officier de justice du roi.
    


    La chapelle Sainte-Anne , entièrement reconstruite dans un style néogothique au 19ième siècle, est le dernier vestige de cette « maison des pauvres » bâtie dans l'une des rues principales de la cité médiévale, la rue du Pavé (actuelle rue Brizeux). L'hôpital fut géré par les Hospitalières dès leur arrivée au 17ième siècle avant d'être transféré au sein de leur couvent sur l'actuelle place de La Tour d'Auvergne...

 

 

 

  Armand,


 

Commentaires

gegedu28 le 17-12-2013 à 21:09:24
Bonsoir Jakin, Armand devrais-je dire,

Et bien en voilà un article très intéressant !

Cap à l'Ouest, mais après un beau détour par Bourges. Bourges, je ne connais que le stade d'athlétisme, le stade Alfred-Depège situé au centre ville. Je découvre la ville par tes photos.

La prochaine fois que j'y passerai, je prolongerai mon séjour !

Ensuite, ... Loudéac, une belle petite cité du centre Bretagne, la forêt de Paimpont, vraiment magnifique.

LORIENT, on ne peut manquer son Festival Interceltique, ... le concert et défilé des Bagadous, ... on est plongé dans la Celtie profonde !

Puis empruntant l'axe Lorient-Roscoff, te voilà sur les hauteurs des Monts d'Arrée, ... tu es chez moi là, là où je suis né, en contre bas du Roc'h Tredudon, tout proche du Roc'h Trévézel.


Et puis MORLAIX, la cité où j'ai connu Tristan Corbières, enfin le Lycée qui porte son nom, ... que de souvenirs !

Et enfin Le Relecq (Ar Relec, en breton), ... ma première école !

... elle a été fermée depuis plusieurs décennies maintenant.

Au fait, as-tu croisé le Barde-chanteur des Monts d'Arrée ?

... Patrick EWEN, il habite tout près du Relecq, au Mengleuz (pierre de talus).


Merci encore pour ce bel article.

Cà m'a fait plaisir.

Gérard
lafianceedusoleil le 12-12-2013 à 22:50:22
bonsoir Armand,

je suis en admiration sur ton article. Tu le traites bien, il y a de belles photos, tout y est. Je connais très bien la forêt de Paimpont. Quand j'étais enfant, mon père nous y conduisait. Ce n'est pas très loin de Rennes ma ville natale.

Merci Armand. Je reviendrai sur ton article.

Bonne nuit et à demain.

Je t'embrasse très fort.

Cricri
ombellina le 12-12-2013 à 19:56:36
Bonsoir,


J'ai beaucoup apprécié ton article.

Tu as une manière très plaisante de raconter tes découvertes pittoresques, on s'y croirait !


Les photos sont magnifiques.

J'aime particulièrement les maisons en pan de bois, elles sont si caractéristiques !


N'oublions pas la cathédrale Saint Etienne, elle est exceptionnelle de beauté.


Belle soirée.
lockdown le 12-12-2013 à 14:09:38
Etant née dans le Finistère nord , je ne peux qu'aimer cet article !!! Merci

Bisous et bonne journée
anaflore le 12-12-2013 à 13:21:32
ton article m'interesse +++++++++++++++++++ je reviendrai je rêve de brociélande!! bonne journée