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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 19-12-2013 à 02:51:05

A LA RECHERCHE DE MERLIN (2)...

 

 

 

18 - Cher, 22 - Côtes d'Armor, 56 - Morbihan, 35 - Ille et Vilaine, 29 - Finistère, 50 - La Manche, La Bretagne du 4 au 16 août 2011

 

    

                                             (deuxième partie)

 

 

      Ce matin le soleil daigne nous éclairer de ses rayons généreux et nous en profitons pour découvrir le bord de mer en Côtes d'Armor. Première étape Binic.
        


    Le nom de Binic proviendrait du préfixe celtique Pen qui signifie tête, auquel est accolé le nom du cours d'eau local, Ic, qui serait lui-même le terme générique de l'eau en vieux celtique. Binic, autrefois Benic, signifie donc embouchure de l'Ic.
    


    Ayant été un des tout premiers ports de la pêche à la morue à Terre-Neuve, au moins à la charnière des 15ième et 16ième siècles (La Catherine de Binic est signalée à Terre-Neuve en 1523), Binic continua cette activité jusqu'aux alentours de 1920. Après une longue période de cabotage avec la Grande-Bretagne et les îles Anglo-Normandes (importation de sel et de bois du Nord, exportation de céréales, de primeurs et de volailles), le port de Binic retrouvait une bonne activité à partir des années soixante. D'abord avec le dragage de la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc, puis de façon plus constante avec le développement de la plaisance. En effet, Binic a su jouer la carte touristique pour devenir, grâce à ses sites pittoresques et à ses aménagements, une station balnéaire renommée, Le grain de beauté des Côtes d'Armor.
    


    Deuxième étape : Saint Quay Portrieux. Le berceau de cette localité est le village de Kertugal signifiant en langue bretonne "la demeure des Gaulois" (Ker-Tud-Gal). Sa population de marins et de paysans s'activait autour de la petite anse de Fonteny. De là, ils commerçaient avec l'Angleterre ou l'Irlande.
    


    Selon la légende, c’est dans une auge de pierre, sans aviron, sans voile, sans vivres, que débarqua un jour saint Ké (ou Kénan ou encore Colodoc), ermite venant de Cambrie (sud du Pays de Galles).
    


    La petite anse de la fontaine Saint-Quay était exposée aux vents du nord-est, particulièrement violents dans cette zone du littoral, et n’offrait pas toute la sécurité que les navires recherchaient.
    


    Le port fut déplacé sur le site actuel. Le nom « Portrieux » aurait une double origine. Pour certains, il viendrait des filets utilisés pour la pêche appelés dans cette baie « des rieux ». Pour d’autres, il s’agirait du nom donné aux feux allumés par les Armoricains, sur les points les plus élevés des falaises, pour correspondre d’un village à l’autre ou servir de repères aux marins.
    


    Troisième étape : Plouha. Qui réveille vos sens et vous ouvre les yeux sur sa campagne charmeuse aux paysages changeants : tantôt une vallée, tantôt une forêt, puis là la lande. Un jour vous suivez les cours d’eau douce, petits vaisseaux qui nourrissent une nature généreuse; un  autre vous vous gonflez de la force de l’air iodé, perché sur les falaises, le goût du sel sur les  lèvres.
    


    Quatrième étape : Quintin. Deux châteaux dans le même parc. Celui donnant sur l'étang de Quintin date du 17ième siècle et le deuxième se trouvant plus en retrait date du 18ième siècle. Ils sont inscrit sur la liste des Monuments Historiques.
    


    Le Pays de Quintin bénéficie de nombreuses églises aux architectures diverses. A Quintin, Petite Cité de Caractère, ou dans l'un des nombreux villages environnants, les édifices religieux abritent des vitraux et statues de qualité.
    


    La ferveur du peuple breton s'est exprimée à travers une floraison de chapelles, croix et calvaires qui, dispersés dans la campagne suscitent toujours l'émotion.
    


    Plusieurs chapelles construites au bout d'un chemin creux, parfois à l'écart de toute habitation, mais très souvent associées à une fontaine sacrée. Aujourd'hui comme hier, les chapelles tiennent une grande place dans la vie des bretons, comme le montrent les innombrables associations de sauvegarde.
    


    De 1650 à 1830, Quintin est reconnue comme le centre commercial le plus important de la Manufacture des toiles « Bretagne ». Celle-ci s'étendait de Saint-Brieuc à Pontivy et de Corlay à Moncontour.
    


    Les premières lueurs du jour annonce une belle journée. La lumière rasante des premiers rayons de soleil nous encourage à partir de bonne heure pour découvrir cette fois-ci le Morbihan.


    Au milieu du 19è siècle, la Grande Plage de Quiberon était bordée de dunes avec quelques rares maisons disséminées. L'arrivée du chemin de fer en 1882 va faciliter l'accès.
    


    La Côte Sauvage, tournée vers l'ouest, s'étend sur 8 kms depuis le Château Turpault jusqu'à la Pointe du Percho. Propriété du Conservatoire du littoral , la Côte Sauvage ...Au coeur de la station, la Grande Plage de Quiberon est une plage de sable fin, orientée plein sud, face à Belle-Ile-en-Mer.
    


    Les sites mégalithiques de Carnac sont mondialement connus. Laissez-vous surprendre en partant à la découverte des nombreux menhirs, dolmens et tumulus de la commune. La singularité des mégalithes de Carnac est leur incroyable alignement. Les deux principaux sites (Ménec et Kermario) regroupent à eux seuls près de 3000 menhirs.
    


    Ces alignements s'étendent sur près de 4kms ! Les mégalithes visibles sur la commune datent de la période néolithique (5000 à 3000 ans avant J-C). Ces architectures mégalithiques gardent encore une part de mystère et impressionnent les visiteurs. Les menhirs : une armée de pierres… selon la légende, ou plutôt lieu de culte. Les dolmens et tumulus sont en fait des sépultures individuelles ou collectives. Les alignements avaient probablement un rôle cultuel et constituaient un site religieux.
    


    Le site de Mane-Kerioned (la butte aux lutins) est situé en bordure de la D768. Cet ensemble de 3 dolmens dont un est recouvert de terre, a une disposition originale.
    


    Le Tumulus du Moustoir, autrement appelé Er Mané. Ce grand tumulus atteint encore 85 m. de long, 35 m. de large et 5 m. de haut et abrite un dolmen à son extrémité ouest et deux sépultures à l'est. Un petit menhir se dresse sur l'extrémité orientale du Tumulus.
    


    Situé en propriété privée, mais ouvert au public, cet édifice est l'un des rares dolmens en Bretagne qui soit resté sous son cairn d'origine. Situé au sud des alignements de Kermario, son diamètre est de 30 m. et sa hauteur de 5 m, il est surmonté d'un petit menhir.
    


    Laniscat : commune située en Haute Cornouaille, évêché de Quimper, arrondissement de Guingamp.


    Souvenez-vous, printemps 2007: un des plus importants dépôts monétaires celtiques jamais mis à jour en Armorique, a été découvert lors de fouille d'un tracé routier. Ce trésor représente une fortune considérable pour l'époque et renseigne sur le statut du site et de ses occupants. Il permet de reconsidérer le rôle et l'importance du peuple des Osismes dans la péninsule bretonne.
    


    Jusqu'alors, Laniscat était reconnu surtout pour ses trois allées couvertes : Placée sur un tertre encore visible,, elle est en forme de V, ce qui la situe entre de dolmen V et l'allée couverte rectangulaire. Située sur un tertre, elle est constituée de 3 parties: un vestibule, une chambre rectangulaire et une cellule terminale. Une petite ouverture est pratiquée dans une dalle transversale afin d'y accéder.
    


    Nous poursuivons aujourd'hui notre aventure dans le Golfe du Morbihan. Si la vue de quelque 150 000 oiseaux aux plumages colorés vous laisse de marbre. Si la beauté des innombrables îles, Arz, Gavrinis, Berder, Ile aux Moines... ne vous transporte pas. Si les fêtes, les festivals, la musique et les sourires ne vous amusent pas... Alors le Golfe du Morbihan n'est pas fait pour vous ! Pour les autres, un seul adage s'impose : bienvenue au paradis.
    


    Sensible au charme des étendues bleutées ? Laissez-vous balader sur la centaine de kilomètres de sentiers côtiers aux paysages préservés qu'offre la «Petite mer». Dans toute la région, de simples phénomènes naturels retiennent aussi l'attention.
    


    L'île de Berder, près de Larmor Baden, offre un spectacle unique. Accessible à marée haute, elle devient îlot avec la montée des eaux... piégeant le profane sous l'œil amusé des passants avertis.
    


    Véritable "clé du Golfe ", Larmor Baden est un port de plaisance actif. Centre ostréicole important puisque c'est l'un des premiers de Bretagne Sud, il a su également développer le tourisme.
    


    Les atouts ne manquent pas. Le patrimoine historique de l'île de Gavrinis ainsi que de l'île Berder, accessible à pied à marée basse, attirent chaque année de nombreux visiteurs. Ses plages ont un caractère familial ; ses circuits pédestres en bord de mer avec de magnifiques points de vue sur le golfe ou autour de la réserve naturelle sont appréciés des amateurs de rêve.
   


    Le charme discret du vieux bourg animé par des commerçants dynamiques, fait place à un marché festif et convivial le dimanche matin et à quatre marchés nocturnes l'été. On peut s'adonner aux joies de la pêche à pied et à la ligne, se détendre au tennis et suivre des séances d'initiation ou de perfectionnement en catamaran ou planche à voile...
    


    L'île aux Moines : « Enez Manac’h » contracté en « Izenah » doit son nom au fait qu’au Moyen Age, le roi de Bretagne Erispoë en fit don à l’abbaye de Redon mais les moines ne s’y intéressèrent pas et l’île dut subir de nombreuses invasions venues de la mer. A cette époque, l’île était peuplée de marins, de pêcheurs et d’agriculteurs. Elle fut érigée en commune à la Révolution française en 1792.
    


    Dans la plupart des villages de France, l'église apparaît comme le point central autour duquel se constitue le bourg. Ce n'est plus le cas à l'Ile aux Moines. S'il est vrai qu'au début du 19ième siècle, la Mairie d'alors faisait face à l'église, le centre bourg s'est progressivement déplacé jusqu'à la configuration actuelle.
    


    Le site de l'Île aux Moines dispose de nombreuses fontaines dont certaines ont été aménagées au cours des siècles passés. Il existe également des puits dont une bonne part est située dans des propriétés privées.
    


    Ce matin nous retournons dans les Côtes d'Armor pour retrouver Paimpol. Mais le port n'est pas accessible, car il s'y déroule une manifestation maritime et il n'y a plus d'entrée disponible. Nous allons donc déambuler dans les rues du village.


    Dans la rue des Huit Patriotes, nous pouvons voir « la Maison Jézéquel », datant du 15ième siècle, et classée Monument Historique en 1930. Sa structure en bois et son architecture typique du 15ième siècle en font un des bâtiments les plus anciens de la ville. Elle est actuellement tenue par la cinquième génération de Jézéquel depuis 1886.
    


    Autre rue incontournable de Paimpol : la rue des Islandais, dans le quartier latin, où les armateurs recrutaient leurs équipages. C'est également là que les marins racontaient leurs aventures vécues durant les longs mois de pêche dans la mer d'Islande.
    


    L'église et le cimetière alentour dépendaient alors du seigneur de Kerraoul. Lors de la nuit de noël, il y recevait une oie rôtie et deux bouteilles de vin avant d'assister à la messe de minuit. L'église existait dès le 14ième siècle ; mais le clocher en pierre de taille fut construit au 16ième siècle et surmonté d'une flèche entre 1760 et 1780.
    


    Faites un voyage dans le temps : découvrez la vallée du Trieux entre Paimpol et Pontrieux à bord de notre locomotive à vapeur. Halte gourmande à la Maison de l'Estuaire de Traou-Nez, douceur d'une balade en barque à Pontrieux, une journée dont vous vous souviendrez longtemps…
    


    Au bord du canal de Nantes à Brest, l’abbaye cistercienne de Bon repos vous accueille pour une halte réparatrice, culturelle et historique dans un superbe environnement : forêt de Quénécan, gorges du Daoulas, allées couvertes de Liscuis datant de 3000 ans avant JC….
    


    Fondée en 1184 par Alain III de Rohan et Constance de Bretagne, elle connut des siècles de prospérité et périodes de crises auxquels la révolution mit un point final. Vendue comme bien national, elle tomba peu à peu en désuétude, jusqu’à devenir carrière de pierre. C’est en 1986 qu’une poignée de passionnés, fondent l’association des compagnons de l’abbaye de Bon repos pour relever ce bâtiment du 18ième siècle et lui redonner sa place culturelle en Centre Bretagne.


    Aujourd’hui l’abbaye de bon repos accueille plusieurs milliers de visiteurs pour découvrir les bâtiments restaurés mis en valeur par de nombreuses expositions d’art contemporain et sur le patrimoine ainsi que de nombreuses animations toute l’année.
    


    Saint Aignan : A l'origine la commune portait le nom de Saint-Iunan (Saint Breton). Par la suite Saint-Aignan fut adopté. Aignan était évêque d'Orléans au 6ième Siècle et est connu pour avoir combattu Attila et les Huns.
    


    Le nom de Aignan ou Agnan se retrouve d'ailleurs dans le nom d'une trentaine de villes ou villages français. L’évêque de Vannes, Saint Morvan, fut probablement enterré sur le territoire de Saint-Aignan au 7ième siècle.
    


    Barrage de Guerlédan : Au cœur de la Bretagne, entre Mûr-de-Bretagne et Gouarec, limitrophe du Morbihan, le barrage de Guerlédan, plus grand barrage des Côtes d’Armor, s’étend sur 400 hectares. Des paysages grandioses vous attendent mêlant falaises, eau et forêts.
    


    Silfiac : Silfiac est une commune rurale de 450 habitants. Située au Centre Bretagne, près de la forêt de Quénécan et du Lac de Guerlédan, elle offre un environnement de qualité ou il fait bon se ressourcer. Depuis quelques années, la commune est devenue un modèle en matière d'écohabitat et de développement durable.
    


    Dernière journée dans les Côtes d'Armor : Pontivy. Tendez l’oreille et vous entendrez le cliquetis des épées des chevaliers de Rohan, le son cadencé des enclumes des Forges et le souffle céleste des moines bâtisseurs. A égale distance des côtes nord et sud de la Bretagne, de Rennes et Brest, découvrez la région de Pontivy marquée par l'empreinte de la famille de Rohan dès le Moyen Age.
    


    Napoléon 1er y implanta son centre administratif et militaire, Napoléonville. Il décida la construction du canal de Nantes à Brest, écrin de verdure au fil de l'eau qui parcourt la région jusqu'à l'Abbaye Cistercienne de Timadeuc. Son chemin de halage vous mènera à pied, à bicyclette ou à cheval au bord du plus grand lac de Bretagne (Guerlédan) où plages et paysages rappelant un petit coin de Scandinavie ou de Canada feront de votre séjour un moment inoubliable.


    Pontivy doit son nom au pont construit sur le Blavet par le moine Ivy, venu d'outre-Manche, et qui fonda la ville au 7ième siècle. Au 12ième, Pontivy devint la capitale de la vicomté puis du duché des Rohan dont les membres firent construire ici, à la fin du 15ieme siècle, un beau château fort.
    


    La ville médiévale a conservé le charme de ses ruelles sinueuses et de sa place du Martray. La rue du Fil et la rue du Pont sont bordées de belles maisons à colombages et encorbellement des 16ième et 17ième siècles.
    


    Reconstruite au début du 16ième siècle à l'emplacement d'une église plus ancienne, Notre Dame de Joie a été fortement transformée à la fin du 18ième siècle, notamment grâce aux libéralités des ducs de Rohan.
    


    Pour l'essentiel construit entre 1479 et 1502, le château des Rohan est caractéristique de l'architecture militaire bretonne de la fin du 15ième siècle.
    


    Ce matin nous partons pour la Manche, au Mont Saint Michel pour quelques jours. Deux heures et 150 km - direction Dinan et sortie à Pontorson - sont nécessaire pour arriver sur le parking de la baie.


    "Merveille de l'Occident", le Mont Saint-Michel se dresse au coeur d'une immense baie envahie par les plus grandes marées d'Europe. C'est à la demande de l'Archange Michel, "chef des milices célestes", qu'Aubert, évêque d'Avranches construisit et consacra une première église le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s'établit sur le rocher. L'église préromane y fut alors élevée avant l'an mil.    
 


    Au 11ième siècle, l'église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord. Au 12ième siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l'ouest et au sud.
    

 

    Au 13ième siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie, permit d'entreprendre l'ensemble gothique de la Merveille : deux bâtiments de trois étages couronnés par le cloître et le réfectoire.
    


    A l’entrée de cette cité médiévale, l’ancien Corps de Garde des Bourgeois, face aux canons, abrite l’office de tourisme. Lieux de visite du Mont Saint-Michel : le chemin des remparts. Le boulevard ou barbacane avec ses embrasures et meurtrières. La maison de l'Arcade à droite, pittoresque construction à pans de bois. La maison de l'Artichaut qui enjambe la rue. La maison de la Sirène...
    


    En passant la porte du Boulevard, puis celle du Roy munie d’un pont-levis, vous rencontrez la Grande Rue avec ses musées, ses commerces et ses maisons du 15ième et 16ième siècles (le passage du pont-levis conduit également sur votre droite, au chemin des remparts).
 


     L’Eglise Paroissiale, petit édifice du 15ième et 16ième siècles est dédiée à Saint-Pierre, patron des pêcheurs.
    


    Enfin, l’ascension du Grand Degré est un prélude à la Merveille et à la visite de l’Abbaye.
    


    Après avoir admiré l’Abbaye, vous pourrez contempler la beauté incomparable de la Baie en descendant le chemin des remparts, ou en choisissant le chemin de ronde, sur votre gauche, jalonné de petits jardins, auquel vous avez également accès par le porche des Fanils.
    


    Perché tout en haut du Mont, nous sommes impressionnés de voir à quelle vitesse se modifient les paysages de la Baie. Les eaux viennent du large mais aussi de la terre et d'heure en heure leurs mouvements incessants réinventent à l'infini la palette des gris et des bleus, fragmentent les plaques vertes des herbes, redessinent une "entre-terre et mer" insensé.

    Quatre jours dans ce lieu chargé d'histoire nous on fait vivre la vie monastique au milieu des mystères de la Voie. Nous savons que nous allons revenir, mais cette fois-ci avec Patrick Burensteinas...

    Alors, le plus dure reste à faire : les 1200 km qui nous séparent du retour au foyer, en une seule étape... et cela est encore une aventure.....
 
 
  Armand,

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 19-12-2013 à 21:02:09
bonsoir Armand,

beaucoup d'endroits que je connais et beaucoup aussi que je ne connais pas.

C'est une grande excursion que tu nous as faits faire. C'est très détaillé.

Les photos sont belles comme dab. smiley_id117199smiley_id117194

Nous aussi, nous avons eu de la pluie, Elle n'était pas froide. La météo est douce pour la saison.

Bonne soirée Armand et bon vendredi.

je t'embrasse

Cricri
lockdown le 19-12-2013 à 09:26:52
Super reportage sur ma région natale la " Bretagne"

Bisous et bonne journée