posté le 30-05-2014 à 06:27:59
JIMI HENDRIX
Personnage wagnérien pour qui l'art et la vie ont toujours été intimement mêlés, Jimi Hendrix est bien évidemment l'un des créateurs essentiels de l'histoire du rock. En quelque dix faces gravées dans des studios londoniens et new-yorkais et nombre de concerts donnés aux quatre coins du monde, il a repoussé les frontières de la musique populaire comme seuls des Beatles l'avaient fait avant lui et comme personne ne l'a fait depuis.
C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'avoir vécu les années 60, d'avoir assisté à l'explosion des vastes mouvements contre culturels de Londres ou de San Francisco pour entrer dans le monde d'Hendrix. Sa musique est en réalité intemporelle et ne peut donc avoir vieilli.
Fruit d'un cerveau bouillonnent d'idées esthétiquement révolutionnaires, d'un découvreur d'univers inconnus qui échappent à l'esprit cartésien, elle est comme un voyage vers le futur, telle une navette spatiale qui, partie de la Terre au milieu des années 60, poursuivrait aujourd'hui et pour de nombreuses années encore sa mission exploratrice.
Car l'art hendrixien n'est pas mort avec son créateur en 1970. Le guitariste, au demeurant le plus novateur de l'histoire du rock et l'un des tout premiers à avoir vraiment su dominer les effets spéciaux, a tellement bouleversé les schémas harmoniques et rythmiques du blues, du rhythm'n'blues et du rock'n'roll que tous les musiciens après lui n'ont eu d'autres choix que de retenir les leçons du "Guitar Hero", sous peine de paraître grotesques ou dépassés.
Je ne parle pas seulement de ceux qui chercheront à perpétuer l'esthétique hendrixienne, comme Randy California de Spirit, mais également des nombreux virtuoses qui ont vu le jour outre-manche, tels Eric Clapton, Jeff Beck, Pete Townshend, Keith Richard et , bien sûr, Robin Trower.
La mort prématurée d'un artiste noir américain n'a donc pour une fois en rien contribué à le rendre légendaire : celui qui, selon la belle expression de son ami Eric Burdon, "faisait l'amour aux étoiles et à la lune" était déjà l'un des rares très grands monstres sacrés de la rock music lorsqu'il s'en est allé vers d'autres mondes le 18 septembre 1970.
De retour à Londres en septembre, Jimi Hendrix décide le soir du 17 de se rendre au Ronnie Scott Club où il joue avec Eric Burdon, qui a toujours été proche du guitariste. Quelques heures plus tard, dans l'appartement de son amie Monika Danneman, le "Voodoo Child" avale une dose fatale de barbituriques. Le génie du rock, celui qui avait fait croire à toute une génération que l'on pouvait aller bien au-delà de notre galaxie, n'avait pas vingt-huit ans !...
♥ Little Wing (1969)
♥♥ Wild Thing (1969)
♥♥♥ Morrison's Lament (1969)
♣ I Don't Live Today (1969)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Rock», Editions Atlas, 1993.
Armand,
Commentaires
Bonjour Armand très bon et bel article sur Jimi Hendrix que tu as fait là , j’adore bien sur lol j'ai beaucoup de morceaux de musique et vidéo sur lui un vrai génie de la guitare un artiste un extra terrestre de la guitare , dommage qu'il soit mort si tôt si il était encore parmi nous il ferai encore pleurer sa guitare et nous avec lol @+
kikou Armand,
super Jimi Hendrix.
Je te souhaite un très bon week-end.
Je t'embrasse
Cricri
Bonjour Armand,
Superbe article consacré à ce grand guitariste virtuose ! Il est partit trop tôt mais est entré dans la légende pour toujours.
Bonne journée à vous.
Bisous.
Florence
70 et la gloire est toujours au rendez vous.....bon vendredi