6 mai 1944. A quelques minutes du débarquement, deux officiers, l'un anglais, l'autre américain, se remémorent, en silence, leurs souvenirs. Ces deux hommes ont beaucoup plus que la guerre en commun.
A l'aube du jour J, les soldats alliés sont sur le pied de guerre. Quelques kilomètres séparent leur navire des côtes normandes. Au milieu de la troupe, deux officiers, l'un anglais, l'autre américain, ressassent en silence leurs souvenirs. Les destins croisés de ces deux hommes les ont fait aimer la même femme.
Au sixième jour n'est pas seulement un film de guerre. C'est aussi un des fleurons du film romantique. Construit et écrit par des experts, comme le réalisateur Henry Koster et le scénariste Harry Brown, le film est produit par la célèbre 20th Century Fox.
Mélodrame flamboyant, Au sixième jour charme une presse préférant l'irlandais Richard Todd à l'américain Robert Taylor. Convaincu, le public se rue dans les salles parisiennes.
S'il juge Richard Todd admirable, Henry Koster trouve également des qualités exceptionnelles à Robert Taylor. Brillant directeur d'acteurs, doué d'un sens aigu de la diplomatie, le cinéaste parvient toujours à obtenir le meilleur des ses interprètes.
Koster a tourné une quarantaine de films, principalement des comédies, des drames et des films historiques, dont certains ont marqué le septième art.
Né en 1905 à Berlin, Herman Kosterlitz écrit des nouvelles qui lui valent d'être embauché par une société de production comme scénariste à l'âge de 16 ans. Le jeune homme va s'essayer à divers métiers devenant réalisateur de films publicitaires, décorateur, critique de cinéma et caricaturiste. Il rencontre Kurt Bernhardt en 1926, avec lequel il devient ami mais aussi son scénariste et assistant permanent. Un jour, Bernhardt tombe malade et demande à Kosterlitz de finir le film à sa place. L'apprenti cinéaste se sort bien de cette situation e va diriger trois films pour AAFA. Avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, Kosterlitz doit faire face à l'antisémitisme : lors d'une pause déjeuner durant un tournage, il est confronté à un officier SS qu'il assomme d'un coup de poing. Le soir même, il part pour la France où il retrouve Bernhardt parti plus tôt. A Budapest, il rencontre Joe Pasternak, qui représente Universal en Europe. Il tourne trois films pour ce dernier, avant de s'envoler avec lui pour Hollywood...
Armand,
Commentaires
Hello,
Merci pour ton com
Bon we
Bonjour Jakin,
un petit coucou pour te souhaiter un agréable weekend.
Bisous amitiés
Nanou