posté le 08-08-2014 à 02:12:17
LES SEX PISTOLS
Les Sex Pistols devront leur phénoménale et sulfureuse renommée à l'image qu'ils offrent aux jeune dès le premier concert qu'ils donnent à Londres à l'automne 1976, à savoir l'image de quatre "voyous" sans toi ni loi, possédés par le seul désir de plonger l'Angleterre dans le chaos.
En cela, d'ailleurs, ils ne font pas exception à la règle. Comme Elvis Presley, Bob Dylan, les Beatles, les Rolling Stones, le Velvet Underground et les Doors avant eux, c'est-à-dire les artistes et les groupes les plus importants de l'histoire du rock, le quartette anglais, non seulement a un sérieux compte à régler avec la société, mais arrive au bon moment là où il faut pour précisément en découdre avec les institutions.
Ainsi, ce qui distinguera les Sex Pistols des monstres sacrés des Sixties, ce ne seront pas les raisons pour lesquelles ils accéderont aux plus hautes marches de la notoriété, mais les moyens par lesquels ils y parviendront, c'est-à-dire la conjonction de différents éléments qui n'existaient pas dans les années 60.
Le premier de ces éléments, c'est bien sûr, la conjoncture économique. Au milieu des années 70, l'Angleterre se trouve en effet plongée dans une crise terrible. Certes, elle n'est pas seule dans ce cas. Mais les répercussions du choc pétrolier s'y manifestent peut-être plus durement encore que dans les autres pays occidentaux.
Jadis fleurons de la prospérité industrielle du royaume, l'automobile, les mines et la métallurgie sont aujourd'hui au bord de la faillite. L'inflation atteint 20% en 1975, tandis que la livre, entre 1973 et 1976, perd 40% de sa valeur par rapport au dollar et que le chômage n'épargne aucun secteur.
Pour les jeunes des grandes villes, issus des milieux défavorisés et même des classes moyennes, l'avenir paraît donc bien morose. Hier, il y avait au moins l'usine pour survivre : aujourd'hui, pour tous ceux qui ne réussiront ni dans le football ni dans la musique, il n'y a plus que le chômage.
Dans une telle situation, il n'est donc pas étonnant qu'une génération meurtrie et angoissée se radicalise, une partie d'entre elle se laissant même séduire par les thèses xénophobes de certains, et manifeste sa haine à l'encontre d'un pays qui semble l'avoir abandonnée. D'où l'explosion des punks un peu partout en Grande Bretagne et leur cri de fureur nihiliste, "No Future ! "...
♥ Pretty Vacant (1977)
♥♥ Anarchy in the Uk (1977)
♥♥♥ I Wanna be Me (1979)
♣ Satellite (1989)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Rock», Editions Atlas, 1993.
Armand,
Commentaires
Bonjour Armand heu les sex pistols une formation de hard rock ? hi hi je dirai plutôt de la new wave punk rock lol bon moi perso je n'ai jamais été accro je les ai connu à la grande époque je me souviens que j'étais aller à Londres à cette époque avec des amis et à notre grande surprise il y avait des punks partout et dansaient le pogo dans les boites que l'ont fréquentaient ah oui là on peut dire que c'était hardes lol surtout nous avec nos cheveux long à l'époque tu imagine le truc enfin les punks ont fini pas s'écrouler d'eux même , ton article est bien complet bien qu'il y aurai beaucoup de choses à raconter au sujet de punks , allez Armand passe une bonne fin de journée et un très bon week end amitié.
Bonjour j'aime beaucoup bye.
Bon texte, mais il ne faut pas oublier qu'il y avait beaucoup de manipulations autour du groupe... Bonne formation de hard-rock !