posté le 08-11-2014 à 00:17:04
UN YANKEE DANS LA R.A.F.
Alors que l'Europe connaît les douloureuses premières heures de la Seconde Guerre mondiale, deux pilotes chevronnés, un Américain et un Anglais, vont se disputer la même femme.
Pour séduire une femme, un civil américain s'engage dans la Royal Air Force. Avec les tourments de la guerre naissante, il va connaître une aventure d'une toute autre nature : la rivalité sentimentale.
Dans l'espoir de conquérir une bonne fois pour toutes les spectateurs avec un film de guerre, Darryl F. Zannuck va écrire lui-même son film et y impliquer ses plus grandes stars.
Darryl F. Zannuck peut être satisfait : son ambition d'associer sujet douloureusement d'actualité et spectacle grand public est atteinte avec Un Yankee dans la RAF.
Si Darryl F. Zannuck a imposé Tyrone Power et Betty Grable en tête de distribution, le raffinement d'Henry King a également largement contribué à la réussite du film.
Ayant affronté le passage du noir et blanc à la couleur, le chef opérateur Leon Shamroy, non content d'avoir connu une longue et fructueuse carrière, s'est également imposé avec le temps comme l'un des plus importants pionniers du cinéma.
Né le 16 juillet 1901 à New York, Leon Shamroy, fils d'émigré russe, suit d'abord la vocation d'ingénieur de son père. Mais la période qui succède à la Première Guerre mondiale n'est plus favorable à l'industrie. Dans les années 1930, il entre donc dans un laboratoire photographique où il apprend les bases et se prend de passion pour le cinéma. Fréquentant assidûment les salles obscures, Leon Shamroy étudie en particulier les expressionnistes allemands : F.W. Murnau, Carl Theodor Dreyer et Fritz Lang. Il se voit bientôt proposer la réalisation de films courts, notamment chez Paramount, puis il collabore quelque temps avec le documentariste Robert Flaherty et le metteur en scène F.W. Murnau. Mais sa carrière prend véritablement sont envol à la suite d'un défi. "Il y avait la femme de l'un des directeurs de la Paramount qui voulait être actrice. Tout le monde prétendait qu'on ne pouvait pas la photographier. J'ai relevé le défi. La Paramount m'a alors signé un contrat de cinq ans. C'est ainsi que j'ai mis en images tous les films de Claudette Colbert." Ce coup d'éclat lui vaut, peu de temps après, de collaborer pour la première et unique fois avec l'un de ses maîtres, Fritz Lang, sur J'ai le droit de vivre, avec Sylvia Sidney et Henry Fonda, un film tourné quasi intégralement de nuit...
Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.
Armand,
Commentaires
bonsoir Armand,
nous avons le droit à une belle photo aujourd'hui.
Je te souhaite une belle soirée et un très bon dimanche.
je t'embrasse
Cricri
Ah, Tyrone Power ! L'une des stars de ma jeunesse. Au temps du technicolor flamboyant ! Aujourd'hui, les stars se comptent à la pelle. On ne sait plus où tourner les yeux ! Bon week-end. Florenin