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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 22-11-2014 à 01:36:23

LE CRABE TAMBOUR

 

 

 
          Le commandant du Jauréguiberry dirige un escorteur d'escadre en direction de Terre Neuve. Durant le voyage, il se remémore un personnage controversé et mythique qui a combattu en Indochine et en Algérie avant de passer à l'OAS : le Crabe Tambour.

     Partie vers les mers du Nord pour assister des chalutiers, le commandant et le médecin du Jauréguiberry évoquent un officier mythique des guerres coloniales qu'ils ont bien connu. Le voyage se transforme en longue odyssée nostalgique, entre souvenirs et réalité. Mais qu'est devenu le Crabe Tambour ?

     Pour le Crabe Tambour, Pierre Schoendoerffer doit composer avec un budget limité et des conditions difficiles d'un filmage en pleine mer. Grâce à l'aide de la Marine et des pêcheurs, le tournage va se transformer en grande aventure virile et solidaire.

     Le retour de Pierre Schoendoerffer au cinéma, après onze ans d'absence, est largement soutenu par la presse française. Ce qui, avec un sujet aussi controversé, est un véritable exploit.

     Avec son casting de choix, Le Crabe Tambour a tout d'une production "aisée". Restait pourtant à gérer un paramètre essentiel à la réussite du film : le mal de mer !

     Ce vétéran de la guerre d'Indochine n'a jamais cessé de poursuivre une quête : redonner leur honneur aux soldats de la fin des empires coloniaux.

     D'origine alsacienne, Pierre Schoendoerffer est né en 1928, à Chamalières. A moins de dix-neuf ans, il s'embarque comme matelot sur un caboteur suédois. Un article sur les cameramen du service cinématographique des armées en Indochine, et c'est le coup de foudre : "Schoen", comme l'appellent ses amis, signe pour deux ans au SCA en bluffant sur ses capacités de cinéaste et se retrouve plongé dans le chaos indochinois en 1952. Volontaire pour les grosses opérations, il se fait parachuter plusieurs fois, entre autres au camp retranché de Nasan où des combats très durs se poursuivent. Enfin, Schoendoerffer participe à la bataille de Dièn Bièn Phu, où il est fait prisonnier. Libéré et démobilisé, il décide de rester au Vietnam comme grand reporter avant de se livrer en Malaisie à de nombreux reportages pour des magazines américains...

 

  Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.

 

Armand, 

 

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 22-11-2014 à 22:15:14
Bonsoir Armand,

j'espère que ta journée fut bonne et que tu n'es pas sur les rotules.

Je suis allée faire des photos des illuminations au pont de l'Alma, avenue Georges V et les Champs. Que de monde. Je ne suis pas prête d'y retourner.

C'est féérique.

Bonne soirée Armand.

Je t'embrasse

Cricri
Florentin le 22-11-2014 à 14:53:50
J'ai vu le film et j'ai lu le livre. Le film m'est apparu un peu schématique après la lecture du livre. Etonnant, puisque le livre et le film émanent du même auteur ! Mais, il est vrai que lorsqu'on lit un lvre on se fait un cinéma interne, qui ne corrspond que rarement avec les images trouvées sur l'écran ...
anaflore le 22-11-2014 à 09:01:13
un trés bon film....

ici nous avons un resto du même nom sur le port où l'on mange du crabe mayonnaise à la bonne franquette avec un maillet en bois pour casser les pinces et comme nappe du papier journal ....bon wk