1917, la Palestine. Bloquées par les forces de l'alliance germano-turque, les troupes britanniques appellent en renfort un régiment de la cavalerie australienne. Quatre jeunes soldats vont vivre un terrible baptême du feu.
Pendant la Première Guerre mondiale, la bataille entre Turcs et Britanniques fait rage en Palestine. Aidés par un régiment de la cavalerie légère australienne, les Britanniques décident de ruser : prendre la ville de Beersheba, point névralgique de la zone, par surprise.
La Chevauchée de feu est l'une des plus grandes fresques de l'histoire du cinéma australien. Parmi les nombreux défis relevés par le réalisateur Simon Wincer, une reconstitution précise de l'époque et la gestion périlleuse de plusieurs centaines de chevaux sur le tournage.
Le film de Wincer a gagné son statut de classique du cinéma de guerre au prix d'une séquence finale inoubliable. Le temps travaille pour lui.
Sans star officielles, La Chevauchée de feu est un portrait de groupe où hommes et chevaux se confondent en un même élan victorieux. A la nuance, Wincer préfère l'efficacité : des "gueules" plutôt que de la psychologie, et de l'action envers et contre tout.
Considéré comme inégal ou trop commercial, Simon Wincer est un personnage à part du cinéma australien : une valeur sûre qui n'a pas toujours obtenu la reconnaissance qu'il méritait.
Né à Sydney en 1943, Simon Wincer est l'une des figures les plus attachantes du cinéma australien. Que ce soit comme réalisateur ou comme producteur, dans son pays ou à Hollywood, à la télévision ou au cinéma, l'homme a tout connu : les échecs et les triomphes, la reconnaissance et l'injustice, les récompenses et les coups. Formé à la dure école de la télévision, où il forge ce tempérament d'artisan qui l'accompagnera tout au long de sa carrière, Wincer fait ses débuts de réalisateur à 21 ans avec Homicide, série culte sur laquelle il rencontre nombre de ses futurs collaborateurs. Parmi eux, déjà, le scénariste Ian Jones et le monteur Adrian Carr, tous deux présents au générique de La Chevauchée de feu. Au cours des années 1970, Wincer multiplie les réalisations pour la télévision. Ryan, The Box, The Sullivans, Against the Wind l'imposent comme une valeur sûre juste au moment où le cinéma australien connaît le début de son âge d'or...