Mai 1954, la guerre d'Indochine touche à sa fin. Devant la débâcle française, la 317e section reçoit l'ordre d'abandonner sa position. Mais l'omniprésence d'un ennemi invisible et une jungle inextricable transforment cette retraite en combat désespéré.
A la frontière du Laos, le lieutenant Torrens, chef de section inexpérimenté mais entêté, doit extirper ses hommes des lignes ennemies. S'il peut compter pour cela sur l'expérience de l'adjudant Willsdort, l'abnégation des deux hommes ne suffira pas à sauver un repli promis à l'échec.
Pour représenter, dix ans après, ce qu'il a vécu sur le terrain, Pierre Schoendoerffer, dans un souci de stricte authenticité, ne va pas hésiter à placer ses comédiens et son équipe dans des conditions de tournage extrêmes.
Au départ simple témoignage sincère d'un épisode de la guerre d'Indochine, le film de Pierre Schoendoerffer va se transformer en véritable révélation, voire même révolution, cinématographique.
A force d'obstination et sans concession, Pierre Schoendoerffer réussit à transmettre sa fièvre de reconstitution historique à tous les acteurs de son film.
Exerçant en parallèle depuis près de quarante ans les activités de comédien et de producteur, Jacques Perrin est devenu un modèle de l'industrie cinématographique française.
Né Jacques Simonet le 13 juillet 1941 à Paris, Jacques Perrin semble prédestiné au métier de saltimbanque, son père exerçant la profession de régisseur à la Comédie Française et sa mère étant comédienne. Il obtient son premier rôle au cinéma à l'âge de cinq ans dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Mais après un court séjour au Conservatoire d'art dramatique (d'où il se fait renvoyer), c'est le théâtre qui lui ouvre la voie quand Yves Robert le choisit pour interpréter L'Année du bac sur les planches. C'est là que le cinéaste italien Valerio Zurlini le remarque et l'engage dans La Fille à la valise (1960), puis en 1962 dans Journal intime. Ce début de carrière florissant est couronné en 1966 du Prix d'interprétation au Festival de Venise pour Un Homme à moitié de Vittorio De Seta...
Commentaires
J'ai lu le livre et j'ai vu le film. Tous deux m'ont marqué. Quant à Jacques Perrin, c'est un acteur que j'apprécie beaucoup. Notamment dans un autre film de Schoendoerffer, autre film de guerre, "Le crabe tambour"...
bonjour Armand,
aujourd'hui, nous avons la tempête. Une chance toutes les courses sont faites pour demain. J'ai mon frère de Vannes qui vient.
Belle journée.
je t'embrasse
Cricri
Bonjour Armand un superbe pitch que tu as fait là sur ce film j'aime bien Jaques Pérrin un grand artiste et cette guerre fut horrible et inutile comme toutes les guerres , hi hi c'est drôle moi aussi ça c'est passé comme chez toi dans la sérénité et la joie du silence des initiés lol ...passe un très bon week end amitiés.