posté le 24-01-2015 à 06:42:07
L'HONNEUR D'UN CAPITAINE
Un débat télévisé tourne au procès à charge contre le capitaine Marcel Caron, accusé d'avoir cautionné les exactions de l'armée française durant la guerre d'Algérie. Sa veuve attaque pour diffamation.
Au cours d'un débat télévisé organisé pour commémorer le 20ième anniversaire des accords d'Evian, un éminent professeur accuse feu le capitaine Caron de s'être rendu complice des atrocités perpétrées durant la guerre d'Algérie. Jugeant ses propos diffamatoires, sa veuve porte l'affaire en justice.
Après avoir consacré quelques-uns de ses plus grands films à la guerre d'Indochine, Pierre Schoendoerffer s'intéresse, au début des années 1980, à la guerre d'Algérie, sujet encore tabou en France. Un parcours du combattant attend le cinéaste.
Film au contenu polémique, L'Honneur d'un capitaine déclenche le débat, attisé par une presse qui se divise autour de la question algérienne, comme elle le fit durant la guerre.
Pour camper les personnages de L'Honneur d'un capitaine, Pierre Schoendoerffer retrouve son fidèle Jacques Perrin, s'entoure d'une poignée de comédiens chevronnés et de quelques acteurs encore débutants promis à une brillante carrière.
Par son audace et sa cinéphilie, le producteur Georges de Beauregard a contribué à écrire l'une des plus belles pages du cinéma français.
Né le 23 décembre 1920, à Marseille, Georges de Beauregard, Edgar Denys Nau de Beauregard de son vrai nom, à une vingtaine d'années lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Il fait tout d'abord confiance à l'autorité de Vichy avant de s'enrôler dans les rangs de la Résistance. Gaulliste convaincu, il multiplie les actions au sein des FFL (Forces françaises libres) jusqu'à la Libération. Au sortir de la guerre, de Beauregard se lance dans le cinéma par une voie détournée, celle du commerce. Il décide alors de s'installer en Espagne et se consacre à la production. Il est à l'origine de Mort d'un cycliste (1955, avec Lucia Bosé) et Grand'Rue (1956), deux films phares du cinéma espagnol signés Juan Antonio Bardem...
Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.
Armand,
Commentaires
bonsoir Armand,
j'espère que la journée à Lyon fut à ta convenance.
Aujourd'hui il a fait plus doux avec un méchant vent.
Bonne fin de journée.
Grosse bise
Cricri
J'ai le DVD sur une de mes étagères. Je vais le regarder un des ces jours. Je suis d'ailleurs étonné de ne pas l'avoir déjà visionné (à moins qu'à la télé il y a longremps), car je prends tout ce qui passe concernant la guerre d'Algérie. Je suis allé là-bas à l'époque
Bonjour Armand un très bon film dont tu as fait là un bon résumé je vois que tu aime bien Pierre Schoendoerffer et Jacques Perrin,
qui est un très grand acteur j'ai vu ce film il y à très longtemps mais cela riflette bien cette époque lol passe une bonne fin de week end @+