posté le 29-01-2015 à 04:11:45
BAZIEGE - TOULOUSE - KM 555
36 kilomètres à travers l'agglomérations et les zones industrielles et commerciales de la banlieue de Toulouse. Aucun intérêt sur cette étapes, d'autant que la pluie c'est de nouveau invité ce matin. Nous décidons, à l'écluse de Montgiscard, de faire le parcours en car pour économiser dix heures de marche.
Le car nous dépose dans le quartier de la Daurade, au bout du pont Neuf, la pluie est toujours présente. Nous resterons deux jours dans Toulouse pour profiter de la ville rose. Logé à l'hôtel Anatole France, place du même nom.
Siège du pouvoir municipal depuis le 12ième siècle, ce chef d’œuvre néoclassique déploie sa majestueuse façade de briques et de pierres sur l’incontournable place du Capitole. Agrandi, transformé, embelli à chaque époque, les décors inscrits sur ses murs racontent les grands moments de l’histoire toulousaine : de l’épisode cathare à la création des Jeux floraux, des comtes de Toulouse au siège de la ville.
Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la basilique Saint Sernin, chef d’œuvre d'art roman, est inscrite parmi les joyaux du patrimoine mondial. Elevée en l’honneur de Saint Saturnin (ou Sernin), premier évêque de Toulouse, sa construction s’est étalée du 11ième au 13ième siècle. Il faut déambulez autour de l’édifice pour admirer le chevet élégant, l'échelonné des chapelles jusqu’au clocher octogonal, caractéristique de l’architecture toulousaine.
Couvent dominicain édifié à partir de 1229, les Jacobins constituent un témoignage exceptionnel du gothique méridional. Cette architecture de briques applique les principes élaborés pour les cathédrales du royaume de France. Siège de l’université de Toulouse, il abrite les reliques de Saint Thomas d’Aquin.
Hôtel d'Assézat, chef d’œuvre de la renaissance classique, l’Hôtel fut édifié pour Pierre d’Assézat, marchand pastelier et capitoul de Toulouse. La cour d’honneur, somptueuse, sert d’écrin aux deux façades rythmées par les colonnes antiques et reliées par la tour d’escalier.
La Cathédrale St Etienne Insolite, complexe, éclectique : autant d’adjectifs qui définissent le style de cette cathédrale édifiée dès le 5ième siècle, aux limites de la ville antique. Cette incroyable construction médiévale réunit deux styles gothiques : le gothique méridional massif, puissant et le gothique septentrional élancé, lumineux. Elle témoigne de la volonté de s’inspirer des grands édifices d’Ile-de-France.
Hôtel de Bernuy, cet hôtel particulier marque l’introduction de la Renaissance dans l’architecture toulousaine. La prospérité économique de Toulouse au 15ième et 16ième siècles est liée au commerce d’une teinture de couleur bleue, le pastel. Jean de Bernuy, commerçant espagnol, s’installa dans cette ville et fit appel à de célèbres artisans pour bâtir cette demeure organisée autour de deux cours intérieures.
Notre-Dame-de-la-Daurade domine les berges de la Garonne de sa façade de pierre. Cette église héberge la Vierge noire, protectrice de la ville de Toulouse, parée d’une garde-robe d’exception créée sur mesure par de grands couturiers. Son histoire commence au 5ième siècle. Construite sur les vestiges d’un temple romain, sa décoration privilégie les mosaïques dorées d’où son nom de Daurade.
Notre Dame du Taur située à l’entrée de la rue du Taur, près de la place du Capitole, cette église, reconnaissable entre toutes par son étonnant clocher mur, est intimement liée au martyr de Saint Sernin. Au 3ième siècle, un évènement bouleverse l’histoire de Toulouse. Saturnin ou Sernin, premier évêque de la ville de Toulouse, est martyrisé par les Romains. Il est attaché à un taureau qui le traîne à travers la ville antique. Il franchit le rempart et suit la voie romaine, l’actuelle rue du Taur (ou taureau), au bout de laquelle se dresse la basilique Saint Sernin.
Au pied du pont neuf, la prairie des filtres offre de superbes points de vue sur la rive droite de la Garonne. La construction de la digue du Cours Dillon, afin de protéger le quartier Saint-Cyprien des crues, donna naissance à l'un des jardins les plus fréquentés de la ville...
A suivre... Armand,
Commentaires
Bonsoir Armand,
Baziège n'est pas un petit village d'après les photos. C'est déjà une petite ville proche de Toulouse.
Tu sais les vœux du 20è, c'est toujours quelque chose. Tout le monde peut y aller.
Bonne soirée Armand et bon vendredi.
Bisou
Cricri
Magnifique et complet reportage ! Toulouse, une ville qui vaut le détour. Et je suis sûr que vous n'avez pas eu assez de deux jours pour en découvrir tous les joyaux. L'autocar ? Attends, ce n'est pas de la triche, quand il pleut. St-Jacques, à Compostelle, ne vous en a sûrement pas voulu. Je suis aussi allé à Compostelle. J'ai dû te le dire. Mais, ce n'était pas en pélerinage. On a donc tout fait le voyage en autobus. C'est tout de même plus confortable ! A plus. Florentin
je t'envie de toutes ces belles découvertes bon jeudi