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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 04-04-2015 à 00:58:06

GUADALCANAL

 

 


          A bord d'un navire de transport, des dizaines de marines attendent leur prochaine mission. La nouvelle tombe enfin : le 7 août au matin, ils débarqueront sur l'île de Guadalcanal, lieu stratégique pour contrer l'avancée des Japonais.

     Après de longues semaines d'attente en mer, une troupe de marines se retrouve plongée dans l'enfer de Guadalcanal, une île du Pacifique sous l'emprise des Japonais. C'est le début d'un long cauchemar tropical. Dans l'attente de renforts, tous vont lutter, des mois durant, contre la fièvre et un ennemi quasi invisible.

     Guadalcanal est l'un des films de guerre les plus ambitieux de son époque : réalisé en plein conflit mondial, quelques mois seulement après la fin des évènements qu'il décrit, le film de Seiler est le symbole d'un genre alors étroitement lié avec la réalité historique.

     Plus qu'au tour de force d'entrer dans une plaie encore ouverte de l'histoire, c'est à sa manière de se transformer en pur reportage que Guadalcanal doit sa légende.

     Comme dans tout film de guerre réalisé en plein conflit, la solidarité importe plus que les conflits internes. Guadalcanal n'échappe pas à cette règle d'or, entre éloge du melting-pot américain et vision simplifiée à l'extrême des ennemis.

     Peu de cinéastes auront excellé dans autant de genres que Lewis Seiler. Humble et régulier, il fut un artisan de l'ombre du grand âge d'or d'Hollywood.

     Né le 30 septembre 1890 à New York, Lewis Seiler incarne plus que tout autre l'artisan modèle hollywoodien. A moins de trente ans, il part tenter sa chance dans le cinéma et traverse les Etats Unis pour découvrir Hollywood. Là, il ne trouve d'abord que des emplois de gagman dans des comédies anonymes, avant d'apprendre les rudiments de la mise en scène en tant qu'assistant réalisateur. Les studios de la Fox lui offrent une première chance de réaliser un film en 1924, The Cow Boys, court métrage comique qui lui permet de démontrer ses talents. C'est l'âge d'or du muet et Hollywood produit alors à la chaîne des petits westerns, drames et comédies. Seiler se spécialise dans la comédie burlesque, au rythme de trois ou quatre films par an, tous plus ou moins invisibles et oubliés aujourd'hui malgré la présence d'un certain Olivier Hardy dans A Bankrupt Honeymoon (1926)...
 

Textes et photos en provenances de la collection « Les plus grands films de guerre », Editions Atlas, 2002.
 
 
Armand, 

 

 

Commentaires

ninadu44 le 05-04-2015 à 07:53:08
bonjour Armand, j'avoue que je j'aime pas spécialement les films de guerre, je te souhaite un bon week'end de Pâques, attention au chocolat, biobisous, Ninasmiley_id176237
nyxie le 05-04-2015 à 06:41:17
Bonjour, ici c'est le domaine des mecs !

je me sens étrangère avec tous ces films de guerre.. mais je reconnais que tu es un cinéphile apprécié par les amateurs... et ça c'est bien. Je te souhaite un bon dimanche pascal. @++
Mr-He le 05-04-2015 à 02:11:11
Bonjour jakin

merci de suivre sur les 2 blog, c'est gentil

En Chine ce week end, c’est la fête des morts.

Je te souhaite un très bon dimanche

Nos amitiés

Qing&René
Florentin le 04-04-2015 à 17:33:36
Je ne me souviens pas, mais j'ai forcément vu ce film. Dans les années 50, je sortais d'une salle de ciné pour entrer dans une autre. Il m'est arrive de voir trois films le dimanche après-miid. Je, faisais alors la chasse à tous les films de guerre, les westernes et les fims de cape et d'épée. Mais, me souvenir d'un film particulier, alors là... Bonnes Pâques. Florentin.
MarioMusique le 04-04-2015 à 08:07:49
Pardon... Je recommence. Par curiosité et parce que ce qu'il y a à la fin est aussi bon que le plus récent article, j'ai parcouru les dernières pages, décidé à lire, selon l'intérêt pour l'article.

J'ai apprécié celui sur le Québec. Tu sais, en Amérique, ce qu'il y a de plus vieux est Québec et Boston. Alors, les touristes désireux de voir un peu d'Europe sans traverser l'Atlantique, se dirigent vers ces deux villes. J'ai déjà vu à Québec, dans le froid de janvier, des touristes orientaux, avec leurs appareils photo en éveil, captant les rues étroites et les maisons hautes de la basse-ville. C'est une ville que j'adore, cent fois plus que Montréal.


Je te signale qu'au Québec, une blonde est certes une amoureuse, une petite amie, mais c'est aussi une bière !


Au fait, j'écris ceci ici, car il semble que la zone commentaires soit fermée, au bout du tunnel.
MarioHistoire le 04-04-2015 à 07:57:14
das
Mr-He2 le 04-04-2015 à 02:33:20
Bonjour jakin

un beau film, mais un peu simpliste

Je te souhaite un très bon samedi

Nos amitiés

Qing&René
MarioMusique le 04-04-2015 à 01:35:18
Celui-là a sa réputation à cause des nombreuses répliques racistes envers l'ennemi. Ouille, comme il y en a !