La chaire en bois sculpté date du 17ième siècle ornée des Armes de l’Ordre des Dominicains : un chien tenant un flambeau. Au fond de l’église plusieurs pierres de l’ancienne construction encastrées dans le mur du clocher dont la clé de voûte du chœur et un fragment de pilier. Clocher ouvert de baies simples au 3ième étage et de baies géminées ressemblant à celles de la tour Cardinalis, surmonté d’un campanile en fer forgé orné de 4 angles et de la vierge et abritant une 5ième cloche.
Mais la ville c’est avant tout l’histoire des « Barcelonnettes » ou « Mexicains ». En 1821, les frères Arnaud de Jausiers ferment leur filature et décident d’aller tenter fortune au Mexique. Ils fondent un magasin de tissus et nouveautés à Mexico. A partir de 1830 ils sont suivis par d’autres habitants de la Vallée. En 1893 on compte au Mexique plus d’une centaine de magasins de tissus appartenant à des « Barcelonnettes ». A la même époque des milliers de personnes vont s’installer au Mexique. Un groupe de « Barcelonnettes » achète la banque « Londres, Mexico, et Amérique du Sud » qui avait le privilège de l’émission des billets pour tout le Mexique.
Cet âge d’or prend fin avec la révolution mexicaine et la guerre 14-18, qui mobilise de nombreux rapatriés. L’émigration reprend dans les années 30 puis ralentit petit à petit. De nombreux « Américains », comme on les appelle ici, revinrent au pays et firent construire ces luxueuses villas qui donnent un cachet si particulier à Barcelonnette…
L’air est un peu plus frais ce matin, la rosée goutte encore les feuilles des sapins qui s’illuminent avec le soleil rasant de cette magnifique journée d’automne. De l’autre côté de la rue, l’Ubaye nous ramène le bruit de l’eau sur la roche dure, comme un écho lancinant : Une invitation à partir pour l’aventure. Ce sera pour aujourd’hui la route des fortifications.
En Ubaye, dans la vallée de Tournoux, les moutons redescendent la montagne en automne pour retrouver le silence des bergeries. C’est le moment de prendre le temps de déguster le fumeton et la tomme de l’Ubaye, les confitures de baies sauvages dans les restaurants et maisons de pays, de partager un petit coup de génépi avec ces montagnards à l’amitié solide et à l’accent chantant.
Dans ces Alpes baignées de soleil, les poumons ont envie de s’emplir de l’air léger et fluide, si vif quand on est au-dessus des nuages et du parfum des sapins. Les couleurs éclatantes des fleurs, des alpages, des troupeaux de montagne caressés par le soleil couchant emplissent les yeux et l’âme de beauté et de sérénité.
L’enfance ressurgit avec le jus de la petite fraise des bois, l’herbe drue de l’alpage, le plaisir de monter vers les hauteurs apaisantes, de suivre la course des papillons, la trace du berger. On se prend à écouter le vol des corbeaux, le sifflement d’une marmotte, le saut d’une truite dans les cascades et le silence d’un matin d’automne. « Voici l’heure d’être heureux » rappelle un cadran solaire…
Nous traversons maintenant Meyronnes, un petit village situé dans le vallon de l'Ubayette. Le nom de la commune dériverait de latin "matronae", qui veut dire "les mères" (dans le sens de déesse mère), ce qui ferait de Meyronnes un ancien lieu de culte païen. Surplombant le village, à 1800 mètres d'altitude se situe le hameau de Saint ours. D'autres hameaux ont existé : Fontvive et Certamussat, mais détruits par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, ils n'ont pas été reconstruits.
En face du village de Meyronnes se trouve la forteresse de Roche la croix, grand complexe bétonné de la ligne Maginot, construite dans les années 1930. Un autre fort datant de Napoléon III se trouve au-dessus de ce dernier. Il existe encore, sur la crête de la Duyère une série de blockhaus situés à plus de 2500 m d'altitude.
Arrêt à Saint Paul sur Ubaye : 1470 mètres d’altitude, dans la haute vallée de l'Ubaye, sur la route de Vars. Installé au pied du massif de Chambeyron, il est le plus haut village des Alpes-de-Haute-Provence, et le seul à avoir plus de 30 sommets supérieurs à 3000 mètres sur son territoire.
Le village compte plusieurs hameaux dépendants : Fouillouse, dans un petit vallon isolé à l'est au pied de l'Aiguille de Chambeyron, cher à l'Abbé Pierre. Il est accessible par le pont du Châtelet, surplombant l'Ubaye de plus de 100 mètres.
Maurin, au nord, près des sources de l'Ubaye, à presque 2000 mètres d'altitude. Sur le territoire de Maurin se trouve une carrière de marbre blanc/vert, utilisé au XIXe siècle. De cette carrière provient une partie du marbre utilisé pour faire le tombeau de Napoléon Ier, aux Invalides. Maljasset (près de Maurin), Serenne (La Grande Serenne et la Petite Serenne) : entre Saint-Paul et Maljasset, Les Gleizolles, en aval de Saint-Paul et Tournoux, sur les hauteurs des Gleizolles.
En redescendant sur Jausiers : la Redoute de Berwick. La redoute est formée par un mur d’enceinte polygonal percé de quelques embrasures et flanqué d’une grosse tour arrondie qui sert de réduit. L’enceinte est percée par une grande porte cochère qui est flanquée par des créneaux de fusillade percés par la façade sud de la tour-réduit.
Puis, quelques kilomètres plus loin, nous garons la voiture dans la cour désaffectée de l’ancienne caserne Pellegrin. Un sentier monte vers le fort Moyen. Il nous faudra une heure et demie de marche sur un dénivelé de 1000 mètres avec une pente continue de 12%. La visite de cette fortification est gratuite (hors saison), mais elle se mérite.
L’ouvrage est disposé en escalier sur une arête. Il comporte un fort supérieur et un fort moyen constituant un corps de place et enfermés au trois quart dans une enceinte bastionnée continue ; Une batterie en contrebas. Une route en lacets relie les deux forts. L’enceinte entourant le corps de place, montée en moellons, est tenaillée dans sa partie haute et bastionnée pour le reste. Elle est jalonnée sur son parcours par des volées droites d’escalier ponctuées par huit tourelles carrées, coiffées d’une toiture de lauzes en appentis ou parfois d’une coupole, et abritant des escaliers à vis, le tout constituant un chemin de ronde.
Le fort supérieur est doté d’un bâtiment à un étage carré. Le rez-de-chaussée est voûté en berceau segmentaire, l’étage en berceau en plein cintre. Un tunnel conduit à une double caponnière voûtée en plein cintre avec extrados de lauzes à deux pans. La porte du fort, dans la courtine, est précédée d’un haha. L’escarpe est dotée de casemates voûtées. Le fort moyen est constitué d’une caserne et d’un pavillon d'officiers. Ces deux bâtiments à 3 étages carrés, à travées, sont distribués par un escalier en charpente tournant à retours, et couverts d’un toit de lauzes à quatre pans.
La caserne est dotée d’un monte-charge extérieur. Une série de locaux troglodytes servant de citerne, de manutention ou d'écuries, sont aménagés à l’intérieur de cavernes creusées. L’enceinte de ce fort est dotée d’échauguettes. La porte d’entrée, fortifiée, est précédée d’un pont en bois. On rejoint la batterie du contrebas par une galerie sous roc en lacets. Cette batterie est un réseau souterrain desservant des casemates de tir. L’une des casemates est construite entièrement en béton armé, voûtée par une dalle et couverte par un appentis.
En contrebas de cette fortification coule l'Ubaye (en valéian Ubaia), une rivière torrentielle. Elle prend sa source au col du Longet à 2655 m d'altitude dans le petit lac du même nom et finit sa course après environ 83 km dans un des bras du lac de Serre-Ponçon, où elle y rejoint la Durance.
Une nouvelle journée s’offre à nous pour visiter deux des nombreux cols qui partagent ce territoire escarpé. Le temps est couvert, de gros cumulus sombres couvrent la cime des montagnes environnantes, mais sur l’horizon le soleil perce de ses rayons quelques nuages moins vigoureux. Nous prenons la direction d’Uvernet pour monter le Col de la Cayolle.
Premier arrêt le torrent du Bachelard : petite rivière d'eaux rapides qui prend sa source près du col de la Cayolle et s'en va rejoindre l'Ubaye... Il traverse une haute vallée, vallée du Bachelard, aux superbes paysages, entourée et protégée par des hauts sommets, dont le plus haut est une réserve de bouquetins.
Accessible par une petite route, la vallée se mérite... Le petit village d'Uvernet marque le début de la vallée... Il faut d'abord traverser les gorges du Bachelard, profondes et sans luminosité, donc fraîches en été ; la route est étroite et grimpe, serpente pour enfin arriver au haut plateau qu'est à proprement parler la vallée...
Les paysages sont différents, peuplés de mélèzes, l'herbe y est abondante et la température agréable, comme un semblant d'accent méditerranéen... Comme un répit avant de continuer vers le col. De nombreux ponts permettent d'enjamber le facétieux torrent donnant un peu de fantaisie au paysage... Il faut prendre le temps de s'arrêter profiter du moment et de l'environnement... nous ne sommes pas les seuls, marmottes, bouquetins et vaches aussi montrent le bout de leur nez !
Nous sommes dans le Parc National du Mercantour, la route étroite continue de monter en palier circulaire d’une pente à l’autre. Elle traverse maintenant les petits hameaux de Fours puis de Bayasse avant d’atteindre son point culminant à 2337 mètres : le col de la Cayolle au pied du mont Pelat…
La pluie nous chasse, nous redescendons sur Barcelonnette pour le déjeuner, qui comme chaque midi se prend au « Gaudissart », une table sympathique qui sert une cuisine régionale.
Après le café, nous retraversons Jausiers pour atteindre le petit village de Lans, la cascade puis le torrent de Clapousse. La route large, monte en pente douce entre les versants de la vallée qui arbore les couleurs flamboyantes de l’automne. C’est la route la plus haute d’Europe.
A 2802 mètres ont atteint le Col de Restefond qui porte le nom de la caserne qui défendait le passage de la vallée. Trois bâtiments de casernement sont disposés en U autour d’une cour centrale, le quatrième côté étant fermé par une courtine. Les murs de fond des bâtiments constituent une enceinte crénelée, flanquée de bastionnets. Les trois bâtiments, rectangulaires, à simple rez-de-chaussée, maçonnés en mellons, sont couverts d’un toit en très léger appentis.
La route se poursuit jusqu’à la Cime de la Bonnette (2860 mètres). Les nuages cachent la magnifique vue qui par temps clair laisse entrevoir la vallée niçoise…
On redescend le col avec prudence car les nuages nous suivent de très près. Puis on quitte Jausiers par la D 900, on laisse à droite la route de la station de ski du Sauze et 200 mètres après on tourne à gauche dans la D 709 qui arrive au centre du village de Faucon sur la place de la mairie.
Faucon est le village de naissance de Saint Jean de Matha, fondateur de l'ordre des Trinitaires. C'est le plus vieux village de la vallée de l'Ubaye. Il doit son nom aux oiseaux de proie qui le fréquentaient avec assiduité. Au cours des siècles il s'est appelé : De Falco en 1147, Falcono en 1351, Notre Dame aux noix durant les moines défricheurs, Falconesi en 1710 (en latin Falco = oiseaux). Situé à 1186 mètres d'altitude, il compte 208 habitants d'après le dernier recensement.
A côté de la tour carrée monumentale se trouve une statue de St Jean de Matha ; plus loin on arrive sur la place de l'église avec son monument aux morts et après un passage étroit on trouve à droite le couvent des Trinitaires (17ième siècle).
Quartier de Barcelonnette avant la révolution, il fut érigé en commune en 1790. Très ancien site, occupé par les romains, détruit par les barbares, rétabli par les bénédictins défricheurs. Ce lieu présente un certain cachet d'intimité, de chaleur humaine et religieuse d'un couvent bordé d'un jardin très calme.
Ce matin nous quittons le nord des Alpes de Haute Provence pour le sud en passant sur les hauteurs de la commune de Savine le Lac. Le lac de Serre-Ponçon est un lac artificiel à la limite des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé par l'établissement d'un barrage sur la Durance, 2 km en aval de son confluent avec l'Ubaye. Il est le premier lac artificiel d'Europe par sa capacité (1,272 milliard de m3) et le second par sa superficie (28,2 km2)…
Une heure plus tard, nous voilà à Sisteron, Sisteron l’accueillante, Sisteron la multicolore ne laisse jamais insensible car c’est une ville insolite de part sa beauté et la luminosité qu’elle diffuse. Une ville insolite par sa riche histoire et son exceptionnel patrimoine.
Franz Olivier Giesbert à écrit : « il émane de cette ville une force stupéfiante, la force de l’éternité en marche que rien n’arrêtera jamais, pas même la fin du monde ». Telle est la ville que nous abordons et qui nous ouvre ses portes avec cœur et avec une sincérité bien provençale.
Le soleil brille franchement, mais le Mistral qui vient de se lever nous oblige à enfiler rapidement un polaire supplémentaire avant d’affronter les hauteurs de la Citadelle qui domine la ville.
Le rocher dominant la cluse de la Durance a de tout temps été fortifié ! Il ne reste rien de l’Oppidum des Voconces, pas d’avantage du castrum romain. Rien non plus du Châtel, fait de tours et de palissades, du haut Moyen Age. La Citadelle qui couronne la ville aujourd’hui est un ensemble d’ouvrages d’époques très diverses résultant de modernisations et de reprises successives.
Le rempart supérieur ou chemin de ronde, ponctué d’un puissant donjon remonte au 12ième siècle. A cette ligne de fait on a adapté, après les destructions des guerres de Religions, vers 1590, au nord et au midi un étagement d’ouvrages bastionnés auquel venait se souder le rempart enserrant la ville depuis le 14ième siècle.
La face sud comporte trois enceintes fermées de portes bien défendues. Celle nord, deux enceintes seulement. Ces ouvrages attribués à Jehan Sarrazin sont plus sûrement l’œuvre d’un ingénieur venu d’Italie où l’art de fortifier était plus avancé que chez nous.
En 1690, Vauban, après l’invasion de la haute vallée de la Durance par le duc de Savoie Victor Amédée, conçoit pour Sisteron un vaste plan de défenses intéressant la ville et la forteresse. De l’ambitieux projet, seuls la poudrière et le puits de cette dernière sont réalisés. De 1842 à 1860, d’ultimes travaux tendent à mettre à jour la Citadelle. On relève des courtines. On ouvre les deux portes charretières de la face sud. Au nord, la deuxième enceinte est remaniée ; Une citerne aménagée. Enfin on creuse le formidable escalier souterrain reliant la Citadelle à la porte nord de la ville, elle aussi reconstruite…
Sur le parcours, nous rencontrons une suite colorée de silhouettes dans le style des images d’Epinal. Guerriers, soldats de toutes armes et de toutes époques, personnages : les comtes de Provence et de Forcalquier, François 1er, Bayard, le prince Jean Casimir de Pologne, Vauban, Napoléon et Bertrand, Drouot, Cambronne, les généraux fidèles. Un film « Citadelle, navire des hommes » est diffusé dans la poudrière…
Sur le parcours encore, un véritable musée de la voiture à cheval offre un exemplaire de chaque type de véhicules qui animaient nos routes et aidaient au travail des champs voilà cent ans et moins même…
Trois cathédrales sans doute ont précédé depuis l’orée du 6ième siècle, au même lieu, Notre Dame des Pommiers qui doit son vocable au pomerium, espace entre ville et rempart, où l’on faisait défense de construire et où elle s’élève cependant. On la doit à l’évêque Pierre de Sabran (1145-1171) qui rapportant de Terre Sainte un fragment de la Vraie Croix, voulut sans doute offrir à l’insigne relique un monument digne d’elle.
Les Tours font partie de l’enceinte élevée vers 1370 pour protéger la ville des bandes armées refluant de France. L’enceinte était constituée d’un anneau de remparts, ouvert de portes et ponctué de tours qui se soudait aux ouvrages de la Citadelle. Sa puissance préservera la ville au 14ième siècle mais, faisant de Sisteron une place forte, elle valut à la cité de 1560 à 1590 les plus cruelles épreuves…
Ou que l’on soit dans les Alpes de Haute Provence, dans les champs de lavande du sud du département, dans les collines de chênes à l’ouest ou sur les plateaux rocailleux de l’est parfumés de thym, le regard finit par être happé au nord par des montagnes élancées, lointaines ou proches, des montagnes cinglant sur un ciel d’un bleu intense et que Giono comparait à des « frégates toutes neuves, avec leurs voiles d’une glace éblouissante ».
Comme un aimant, elles attirent les citadins et les sportifs, les amateurs d’air pur et de solitude, à la recherche de sensations authentiques sur les sommets, ou dans les vallées préservées, ski en hiver, randonnée en été.
Les Alpes ici ont la chance d’être du sud, ce qui veut dire qu’elles conjuguent la magnificence des pics, des hautes vallées, des lacs glaciaires avec le soleil, une approche facile et une flore très riche.
Leur altière beauté s’avère accessible à tous…
Andrée et Armand,
Commentaires
bonsoir , merci du compliment pour mon blog.ton blog est super, quel bel hymne aux régions .bravo , passe de bonnes vacances, bizzz de l'ange
un petit coucou pour te remercier de ton passage et félicitation pour tes reportages de voyages tres bien détaillé et de tres belles photos ça me rapel de beaux souvenirs surtout les alpes de haute provence des paysages magnifiques bonne continuation et bon voyage amitié.
Magnifique voyage que tu as fait là....
Passe une bonne soirée et un excellent week end.
salut toi,
tres jolies tes photos ... bonne journée un gros big bisou
bonsoir
merci pour ton passage sur mon blog,et je te souhaiteégalement une tres bonne soirée et une bonne nuit..a bientot ..roger
Un ptit bonsoir pour te remercier d etre passer chez moi....C'est cool avec toi on voyage et on s instruit sans bouger de son siege.Bonne continuation.amitiés bise
Merci de ta visite, bonne soirée à toi également....et merci pour le voyage, bien agréable..
bonsoir j'espere que tu va bien avec ce froid je te souhaite une bonne soiree
Bonsoir Nadine, heureux de t'avoir fait découvrir les montagnes de l'Ubaye en haute Provence....
Bise, Jakin,
Merci pour ce très beau voyage, je ne connais pas du tout ces régions montagneuses de la france, mais ce doit être très agréable à visiter, passe une bonne soirée, bien au chaud, bisous, nadine
un petit coucou en passent par la ;
je te remersi de ton passage sur mon blog ,
sa fait tougour plézir.............
le tien est tougour osi manifique ..........
jait apersu des manifiques caléches , par aeilleur.......
jan et tout un stoc , an photo............
caléches a chevaux , charétte a bras , corbillar , dilliganse ,..............ex
que je métrait dans mon blog au moman venu......................
mait jan recherche ancore , surtou des otantiques , prizes an photo au fon dune vielle grange , ............
la je cif grave , comme on dit.............
aler je te souétte bonne continuasion ;
au plézir de rediscuter avec toi......
A++++++++++++++++++++++++++
jacques
je passe te faire un petit bisou et te souhaiter une douce et merveilleuse journée ! j'adore la Provence ! très beau ton article ! tendresse ! oups