Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
posté le 16-03-2009 à 07:48:06
LA DRACENIE...
83 – Var, Draguignan du 23 au 26 février 2009
Fermez les yeux et laissez-vous conter. La Dracénie vous accueil et tout de suite vous vous sentez bien !
Des contreforts du massif des Maures aux falaises de la Nartuby, tous les villages de la Dracénie offrent des aspects différents. Villages de plaine entourés de vignes ou villages perchés sur les restanques d’oliviers, tous racontent l’histoire et les histoires de la Provence.
Les parfums de la garrigue et du maquis dans les collines, la fraîcheur des gorges, la saveur de l’huile d’olive, le goût des légumes, l’esprit du vin, tout ici appelle au bonheur de vivre ensemble. Terre de bien vivre, les dracénois préparent votre arrivée pour vous faire partager le secret de tout un pays. L’authenticité et les charmes de notre monde en 16 villages se laissent ainsi doucement apprivoiser !…
Des contreforts du massif des Maures aux falaises de la Nartuby, tous les villages de la Dracénie offrent des aspects différents. Villages de plaine entourés de vignes ou villages perchés sur les restanques d’oliviers, tous racontent l’histoire et les histoires de la Provence.
Les parfums de la garrigue et du maquis dans les collines, la fraîcheur des gorges, la saveur de l’huile d’olive, le goût des légumes, l’esprit du vin, tout ici appelle au bonheur de vivre ensemble. Terre de bien vivre, les dracénois préparent votre arrivée pour vous faire partager le secret de tout un pays. L’authenticité et les charmes de notre monde en 16 villages se laissent ainsi doucement apprivoiser !…
Deux heures et 109 kilomètres de routes pittoresques et odorantes sont nécessaires pour approcher la Dracénie. On quitte Aix en Provence, traversé de Saint Maximin, Barjols, Taverne, Sillans, Salernes, on traverse Draguignan par la voie rapide direction Brignoles, au garage Renault, on tourne à gauche, 200 mètres plus loin on tourne à droite : Chemin de Saint Jean, un kilomètre plus loin, dans un parc aménagé, l’auberge de la Foux nous accueil.
C’est un ancien Moulin à huile du 18ième siècle, aménagé avec goût dans le corps de la bâtisse et dont les propriétaires ont conservé les énormes pressoirs dans la salle principale. Cet établissement managé par un jeune couple passionné de nature sera notre point de chute pour 4 jours. Un chef d’origine portugaise nous propose une cuisine traditionnelle, respectueuse des produits de terroir et des saisons. La chambre, ouvrant sur le jardin nous offrent un confort raffiné. Au petit matin, quand le soleil pointe à l’horizon, une famille de canards qui barbotent dans un petit étang nous réveille joyeusement…
Première visite : Barjols. Le village est né aux environs du 12ième siècle, grâce à la présence de l'eau. Une source alimente à la fois le village et les fontaines de la commune qui bénéficie de la présence de l'Argens, des rivières du Fauvery et de l'Eau Salée (soigne les maladies de la peau). Cette eau avait permis l'installation des tanneries aujourd'hui fermées. Ses quatre rivières ont ciselé son paysage, les Romains y ont cultivé la vigne et l'olivier. Nous découvrons, entre Verdon et Méditerranée, le village aux 43 fontaines et lavoirs de La Provence Verte. Trente-deux fontaines et douze lavoirs, tous alimentés par une source d'eau potable coulant jour et nuit.
Les plus célèbres : Les chutes du Réal, plus vieux quartier de Barjols. Les traces de constructions les plus anciennes remontent au 12ième siècle. On y trouve des vestiges des tanneries artisanales, moulin à huile et moulin à papier. La fontaine Raynouard (1906). Les chutes y furent construites pour l'agrément du lieu. Du nom de son donateur Amable Raynouard, elle fut réalisée par le sculpteur Jules Récubert. A l'origine elle se composait d'un faune se prélassant dans une conque d'où l'eau ruisselait sur un feuillage finement sculpté, le tout supporté par une colonne entourée d'un grand bassin circulaire alimenté par des jets d'eau. Le dépôt régulier du calcaire au cours des ans a fait disparaître toutes traces des sculptures en les recouvrant de tuf. Une taille stricte et régulière permet seule de conserver cette fontaine en état de fonctionner.
Ancien hôpital de la ville datant de 1744 restauré en 1987, il accueille aujourd’hui : La Médiathèque municipale. La Maison Régionale de l'eau, centre de ressources pour une éducation à l'environnement. Elle est également un centre de recherche où des scientifiques étudient l'état des cours d'eau et l'impact d’actuels ou d’éventuels aménagements de rivière…
Deuxième visite : Le Village élégant de Tavernes qui possède dans ses ruelles des maisons anciennes aux portails richement décorés dont les plus anciens remontent au 16ième siècle. Le village était anciennement fortifié, comme la plupart des villages du Haut Var, mais ne possédant ni seigneurie ni château fort, les traces de ce passé se sont en grandes parties évanouies, il reste cependant des vestiges de l'enceinte médiévale comportant une porte ogivale. Les bâtiments les plus anciens sont l'Eglise Saint Gatien, érigée en 1650 sur les ruines d'une précédente église, et, juchée sur une colline à 3 km au nord du village, la chapelle Notre Dame de Bellevue, datant elle de 1642.
Ce village possède la particularité de n'avoir aucune rivière pour le baigner et de disposer d'une seule fontaine. Pourtant, dans son sous-sol, courre en abondance l'eau qui plus bas va jaillir dans Barjols. Ce manque d'eau faillit jadis coûter son existence au village, mais les habitants réagirent en équipant presque chaque maison de puits creusés dans les caves, voire même directement dans la salle à manger !…
Nous déjeunons à l’Auberge du Grand Chêne proche de Sillans. Le chef « Jeff » nous propose une escalope de kangourou aux herbes de Provence accompagné d’un cépage régional, un vrai bonheur.
Troisième visite : Sillans la Cascade, un charmant village. Par sa rivière, ses opulents ombrages, ses cascades et ses vastes prairies, Sillans a beaucoup d'attraits. Le village a gardé son aspect médiéval particulier, resserré sur lui-même il a un peu l'allure d'une grosse ferme dont la place centrale serait la cour intérieure. On y découvre : L'église St Etienne (18ième), son joli porche et ses pierres apparentes, les remparts avec leurs belles tours et des créneaux du 11ième, le château, en rénovation depuis son acquisition par la commune.
A Sillans il y a aussi la cascade. Une agréable promenade de 800 mètres au milieu de gigantesques platanes centenaires qui mène à cette splendide chute de 42 mètres de haut. Ce sont les eaux de la Bresque grossies par celles de la belle source du château de Bresc et du vallon de l'Ourc qui se précipitent dans un petit lac tourbillonnant.
A la sortie du village, au niveau des parkings, un chemin forestier nous dirige tout naturellement vers la cascade. Le début nous fait découvrir une large prairie jusqu’à l’entrée en forêt. Très vite, le bruit de la cascade se fait entendre. Là, un chemin descend jusqu’au pied de la cascade. Arrivée au niveau de l’eau, le charme s’opère devant ce joyau de la nature. Sillans la Cascade est un Espace naturel, sensible et maintenant protégé par le conseil Général du Var…
Il est temps de rejoindre Draguignan et le Moulin de la Foux pour un repos bien mérité. Repos et détente, dans une oasis de verdure pour une promenade le long de la Foux, rivière limpide qui borde le parc du Moulin et pour finir profiter d’une cuisine des Marchés de Provence…
Ce sont les oiseaux piaillant devant la fenêtre qui nous réveillent ce matin. Le soleil réchauffe les derniers tapis de gelée blanche pendant le petit déjeuné et nous voilà fin prêt pour la quatrième visite : Châteaudouble. Véritable nid d'aigle, perché de façon vertigineuse sur le bord d'une falaise, Châteaudouble domine de 130 mètres les gorges verdoyantes qui portent son nom. C'est la présence de deux châteaux, l'un au-dessus du village, l'autre sur la rive de la Nartuby qui explique le nom de Châteaudouble.
Le passé tumultueux du village se révèle au gré des rues en calades et des passages voûtés, sur les frontons sculptés de Roses Croix, souvenirs des Templiers ou sur les façades des demeures du 18ième qui bordent les rives de la Nartuby. Bijou provençal dans un écrin de verdure, le village offre aux amoureux de la nature des promenades magnifiques : Les gorges de Châteaudouble, creusées par la Nartuby au cœur de sous-bois odorants et colorés. Les grottes préhistoriques (classées) : Grottes des chèvres, grottes des chauves-souris et grotte du Mouret. Le Hameau de Rebouillon, îlot de verdure bordé par la Nartuby et par le canal de la Reine Jeanne, étonnamment construit en hémicycle autour d’un parc de château…
Quelques kilomètres plus loin nous garons notre cheval vapeur pour la cinquième visite : Tourtour, aussi appelé "village dans le ciel de Provence", c’est un site classé parmi les plus beaux villages de France et se situe à une altitude de 635 mètres. Il domine une vaste partie de la Provence, depuis Fréjus et la Méditerranée à l’est, jusqu’à la montagne Sainte-Victoire à l’ouest. Tourtour est un village typique du Haut var qui offre une balade pleine de charme.
Le village s’est construit sur le passage des eaux de source ; la source principale s’appelle le Saint rosaire. Outre son utilité domestique, cette eau servait à alimenter les moulins à huile et à farine. On découvre la première enceinte, le vieux château médiéval qui date du 12ième siècle. C'est l'emplacement actuel du village.
La deuxième enceinte de remparts et ses portes du 14ième / 15ième s’étendent en limite de la place actuelle. Un détour dans la rue du "countadou" s’impose, ancien passage de la transhumance.
Nous découvrons dans la troisième enceinte datant du 18ième le château Raphélis (Communal) ainsi que la Chapelle Ste Trinité. L’église Saint-Denis, les deux châteaux et leurs tours bienveillantes, le dédale des ruelles et des placettes fleuries rappellent un riche passé médiéval ; sans oublier l’exceptionnelle collection du Musée des fossiles. L’Eglise Saint-Denis (11ième siècle), architecture romane, domine le village. La table d’orientation située à côté, nous fait découvrir un panorama exceptionnel…
La culture de l’olivier en Dracénie remonte à l’antiquité, les indices et les vestiges ne manquent pas. Des fouilles archéologiques à Taradeau et Draguignan révèlent des domaines agricoles où la fabrication d’huile d’olive est attestée par des restes de meules, dolias ou jarres servant au transport et à la conservation. Les paysages portent la marque de cette culture comme nous pouvons le constater sur la route avec le Château de Tourenne…
La matinée se termine quand nous abordons la sixième visite : Aups. La période des guerres de religions reste l'une des plus noires du village avec le massacre en 1574 de 250 personnes par les Huguenots. Après le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte en 1851, Aups devient le centre de l'insurrection varoise anti-bonapartiste. Sévèrement réprimé, ce soulèvement populaire sera commémoré par l'élévation de la chapelle Notre-Dame de la Délivrance érigée en ex-voto ainsi qu’un obélisque sur la place du village.
La Collégiale Saint Pancrace édifiée hors les murs par l'architecte Broulhoni de 1489 à 1503 pour remplacer l'église du village devenue trop petite, de style gothique provençal avec une façade Renaissance, elle est érigée en Collégiale en 1499 avec la venue du chapitre des chanoines de Valmoissine.
Erigée au 16ième siècle, elle sert d’abord de tour de guet pour protéger le village puis, en des temps plus sûrs, de prison. Surmontée d’un campanile en fer forgé ouvragé, haute de 25 mètres, on y installe sur la façade une horloge. A l’intérieur du campanile on trouve un cadran solaire d’une grande précision datant de 1760 ainsi qu’une cloche fondue en 1712. et portant l’inscription « Je suis la joie de tout le monde ». Rappelant le gain pour les habitants, d’un procès qui dura plus de 350 ans et les opposa au seigneur du lieu.
Balcon ombragé, remarquable par son inscription « Ad caelum aspirare » (au ciel j’aspire !) et par sa pierre de tuf qui sous l’érosion due aux assauts répétés du mistral lui donne un aspect toujours changeant.
C'est au niveau de la Porte des Aires que l'on peut observer la continuité des vestiges des remparts des 12ième et 16ième siècles. Appelée ainsi parce qu’elle donnait sur les aires, endroit où on battait le blé (hors du village). C’est le site le plus représentatif du village puisqu’on le retrouve sur nombre de documentations concernant Aups.
Aups et ses proches alentours sont également réputés pour leurs spécialités culinaires aux premiers rangs desquelles il faut souligner le vin, le miel, l'huile d'olive, et surtout la truffe noire dont le marché hivernal figure parmi les plus importants en France. Dans le seul restaurant ouvert en cette saison : le Provençal, nous déjeunons d’un foie gras poilé aux truffes accompagné d’un blanc moelleux du cru…
Nous reprenons la route pour notre septième visite : Aiguines. Situé aux portes des Gorges du Verdon, au-dessus du superbe Lac de Sainte Croix, Aiguines est un petit village qui jouit d'une situation privilégiée blotti au coeur d'une nature grandiose et sauvage où des vues spectaculaires sur le canyon du Verdon nous sont offertes ainsi que sur le lac de Sainte Croix.
Le village dispose d'un magnifique château (privé) datant de la Renaissance. Superbement restauré avec ses tuiles vernissées, il domine le lac majestueusement et offre un point de vue remarquable jusqu'au plateau de Valensole, les PréAlpes et la chaîne du Luberon.
Les amateurs d'artisanat et de travail sur bois pourront visiter le musée de la tournerie sur bois (ouvert en juillet et août) ainsi que les quelques boutiques et ateliers d'artisans d'art présents au village. Nous en profitons pour découvrir les vieilles ruelles du village bordées de belles maisons anciennes au charme authentique qui donnent beaucoup de cachet au village…
Au départ du village d’Aiguines, la route des crêtes permet de boucler le grand canyon par la rive Gauche. Nous empruntons la D71, jusqu'à Comps sur Artuby (81 Km). Entaille gigantesque engendrée par le soulèvement des Alpes, les gorges peuvent atteindre 700 mètres de profondeur.
Après quelques minutes de route, nous effectuons une halte à l'Auberge des Cavaliers et l'hôtel du Grand Canyon, pour profiter de la vue à partir des terrasses. Celles-ci sont en accès libre.
Les balcons de la Mesclia : Plusieurs belvédères nous permettent d'apprécier le Verdon. A cet endroit, les gorges mesurent 250 mètres de haut. Nous arrivons maintenant dans le tunnel du Fayet, qui nous permet d’autres points de vue du Verdon, grâce à des ouvertures aménagées. Le Verdon passe dans l'étroit des Cavaliers avant de livrer notre neuvième visite : Comps sur Artuby…
Initialement construit sur un rocher, Comps est un ancien village fortifié, au milieu d'une région sauvage. Le vieux bourg a beaucoup de caractère, l'endroit est calme et reposant. La chapelle fortifiée et classée de Saint André fut édifiée par les Templiers dont le village fut longtemps un des fiefs. Il reste encore de nombreuses traces de cette époque. Les chapelles de Saint Jean et de Saint Didier sont aussi à visiter…
Nous retournons la l’auberge par le chemin le plus rapide afin de nous restaurer. Après une nuit de repos et un petit déjeuné traditionnel, le soleil est toujours la pour cette nouvelle journée de découverte. Les oiseaux piaillent à tue tête et les canards barbotent joyeusement dans le plan d’eau. Nous partons en même temps que l’équipe « La Française des Jeux » qui s’entraîne pour le Paris-Nice cycliste et qui a pris domicile dans le même hôtel que nous. On traverse Figanière, Callas, Claviers Bargemon, le plateau de Canjuers, on monte le col du Bel Homme et l’on gare notre cheval vapeur aux pieds des murailles de Bargème notre dixième visite.
Au sommet d'une colline rocheuse, ce village médiéval du 12ième siècle offre une vue panoramique sur la vallée, il est réputé pour être l'un des plus beaux de France. Dominé par son château féodal, le site est classé et conserve de nombreux vestiges du passé (remparts, tours et portes fortifiées, avec en particulier l'église romane St Nicolas).
Bargème est le lieu idéal pour l'amateur de vieilles pierres, ruelles étroites et anciennes chapelles dans un paysage typique du Haut var. On pénètre dans la cité par la porte de Garde qui s'ouvre dans les remparts, puis on découvre les petites rues anciennes, les voûtes, les venelles bordées de maisons souvent fleuries. Dans l'église romane du village se trouve un très beau retable représentant le Martyre de St Sébastien.
Sur l'esplanade du château des Sabran de Pontevès du 12ième siècle, la chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs fut achevée en 1608. Elle rappelle le jour de fâcheuse mémoire en 1595, où le seigneur du lieu Antoine de Pontevès, fut égorgé par les villageois au cours d'une messe. Pour préserver le silence et le charme de ce merveilleux village, la municipalité a eu la bonne idée d'interdire la circulation automobile.
L'église St Nicolas : échantillon remarquable de l'architecture lérinienne du 11ième siècle. La chapelle St Antoine qui est l'une des plus anciennes du département…
On redescend à 500 mètres d’altitude. Niché au milieu des oliviers, Bargemon, notre onzième visites, est un village médiéval pittoresque situé dans un cirque de verdure. C’est aussi la terre d'accueil de célèbres hommes de science, d'alchimistes, poètes et peintres. Le village offre aux pèlerins de ND de Montaigu la diversité de ses chapelles et le plaisir de découvrir une riche histoire locale en flânant dans les ruelles du vieux village et les petites places rafraîchies par de nombreuses fontaines dont l'eau est si pure qu'elle égale celle d'Evian.
Les premiers remparts de Bargemon datent du 11ième siècle. Ils mesuraient en moyenne 12 mètres de haut et 1,50 mètres d'épaisseur. Une tour de guet était disposée tous les 10 mètres environ. Sur la Porte de la Tour de l'Horloge (rue Gabriel Péri) les rainures de la herse de fermeture et les gonds de la porte sont encore visibles.
La fontaine de la Place de la Mairie fut mise en place en 1805. Elle est intacte en son état d'origine. Elle possède un mélarguier, genre de lavoir, qui permettait d'abreuver les bêtes, de laver le linge ou les peaux des tanneurs du pays. La fontaine de la Place Philippe Chauvier (nom d'un poète provençal, 1833-1903) date du 16ième siècle. Elle est classée. Elle ne possède plus le déversoir qui permettait de laver le linge.
Les douze coups de Midi sonnent au carillon de la Mairie quant notre attention est attiré par un groupe de cycliste sur la place. Cela tombe bien car au coin, un petit resto sympa nous attire. L’Estanco qui sert une cuisine traditionnelle dans un décor provençal nous régale d’un duo de poisson…
5 kilomètres plus loin, sur la route de notre douzième visite : Claviers, nous croisons un troupeau de mouton. Ainsi il n’est pas rare en Dracénie de croiser des troupeaux qui gagnent les pâturages au rythme des sonnailles.
Claviers est étiré sur un éperon rocheux dans un paysage de collines dont les flancs sont occupés par les oliviers et les sommets par les chênes verts et les pins. En parcourant le village, nous découvrons des ruelles bordées de vieilles maisons aux portes sculptées, des ruelles en escaliers, des porches de pierre.
C’est un petit village préservé avec une église médiévale. Il est construit en amphithéâtre et domine une Vallée où le Riou, timide et silencieux se glisse avec hésitation et paresse.
La commune est fidèle à ses traditions, c'est un lieu de qualité qui, avec l'accent qui court dans les rues, ses oliveraies à l’huile réputée, ses vignes et ses plantes aromatiques sauvages, sent bon la Provence…
Quelques kilomètres plus loin c’est Callas notre treizième visite. Le village est en cascade ou calade (escalier), d’ou son nom dérivé de ce vocabulaire. On raconte une petite histoire à ce sujet : il paraîtrait que les habitants du village pouvaient voir les ânes qui regardaient à la fenêtre. C'est vrai que l'on peut entrer dans un bâtiment au rez-de-chaussée et se diriger vers une fenêtre sur l'autre façade pour se trouver ainsi au deuxième ou même troisième étage sur l'autre rue !
Callas est un village de type Bas alpin, aux maisons de caractère, aux rues étroites, passages voûtés, porches, portes du 18ième siècle, fontaines, places et placettes ombragées, qui invitent à la flânerie et à la rêverie. On retient la fontaine de la Placette de la paix surmontée du buste de Sieur Giboin, le Lavoir du Barri à l'entrée du village, le lavoir Font de Mine et la fontaine de la Place Clemenceau gravée à l'effigie de Saint-Eloi…
Nous terminons la journée par notre quatorzième visite : Figanières. Figa Néra était le nom de Figanières au 10ième siècle, mot latin rappelant la " Fuite Noire " des sarrasins qui selon la légende furent repoussés vers 950 par les habitants. Pour commémorer cette victoire, les moines cisterciens firent ériger la chapelle votive Notre Dame des Oliviers. L’histoire de Figanières est très ancienne, attestée par des dolmens privés (La Cabre d'Or, Saint Val) et les vestiges gallo-romains (oppidum St Blaise, trouvailles monétaires de l'époque d'Auguste).
Le long de la rue principale, nous découvrons les fontaines séculaires où le murmure de l'eau pure et fraîche enchante villageois et visiteurs. Le centre du vieux village offre un labyrinthe de ruelles cachant des trésors historiques : des portes du 15ième, du 17ième, du 18ième siècle, une maison datée de 1783 qui contenait le dernier four à pain seigneurial. Une tour du 16ième siècle permettait de défendre la ville et le château des comptes de Vintimille des assaillants à l’aide d’arcs et d’arbalètes…
Nous rejoignons l’auberge avec plaisir car ce soir la tradition est respectée. Au dîner qui suit le mardi Gras, les Provençaux mangent un Aïolis, que nous dégustons avec un blanc sec : Le Clos Cassivet, seul cru du village de Trans. Le lendemain matin dernier petit déjeuner avant de prendre la route…
Trans en Provence, quinzième visite, est un agréable village situé à 2 minutes de Draguignan dans un décor provençal authentique. Le village offre une visite intéressante à travers ses ruelles et jolies places. Au coeur du village, depuis le pont qui nous amène à la Place de l'Hôtel de Ville, nous pouvons admirer les cascades de la Nartuby.
Nous ne manquons pas la façade de l'Hôtel de Ville (style Louis XV), remarquablement restaurée, l'église du 15ième richement décorée ainsi que l'étonnant puits aérien du professeur belge Knappen.
Maintenant direction l’ancienne gare ou se trouve le Caveau du clos Cassivet qui figure parmi les plus petits domaines de Côtes de Provence. Avec 6 ha de vignes en production qu'il a lui-même planté, Gérard Delus se revendique artisan de la terre. Arrivé du Dauphiné en 1980, il s'installe sur le chemin du Cassivet, à 220 m d'altitude. Dans cet environnement caillouteux où les hivers sont rudes et les étés chauds et secs, le vigneron commence par planter des cépages provençaux qu'il assemble dans des cuvées peu communes. Sur ces terres où l'arrière-pays argilo calcaire se tourmente, la culture reste traditionnelle. Labourées, enrichies de fumier de cheval composté et traité au minimum (1 fois l'an dernier), les vignes accueillent grenache, mourvèdre, cinsault, clairette et ugni blanc. Aussi, par des rendements surveillés, les raisins sont ramassés à la main dans une maturité complète. De conception peu récente la cave est équipée des outils essentiels à une parfaite vinification. Avec sa méthode culturale, il prouve même que l'on peut faire des cuvées typiques loin du standard. Le parc de barriques choisi en Médoc, n'est pas là pour plancher le vin mais lui donner un profit de garde tout en favorisant l'expression du terroir. Assemblages originaux, vendanges surmaturées et prochainement de nouveaux cépages. Goûtons, goûtons avec modération…
Planté au milieu des vignes et de collines verdoyantes dans le cœur Varois, Draguignan notre seizième visite à su conserver son patrimoine historique tout en portant son regard vers une culture énergique. Ses avenues, ses rues piétonnes bordant de vieilles maisons, parsemé de nombreuses places aux belles fontaines, la ville possède les traits typiques de la Provence.
La chapelle Saint Sauveur : Restauré, cet édifice du 12ième siècle est un exemple de style roman provençal. Chapelle des chevaliers hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, elle traverse l’histoire avec des usages incongrus : siège de confrérie, poudrière, cellule etc…
La tour de l’horloge : Couronné par un superbe campanile du 17ième siècle, l’édifice fut reconstruit en 1662 après l’amnistie accordée à la ville par le Roi Louis XIV. Symbole du pouvoir de Draguignan depuis les origines, les horloges de la tour rythment toujours la vie de la cité pour le plaisir de tous…
Dix-septième visite : Lorgues. Edifices religieux, vestiges d'enceinte fortifiée et de moulins oleïcoles, façades anciennes s'y côtoient le long des cours ombragés par des platanes, ou des ruelles sinueuses. Bordé par deux rivières, le paysage vallonné, rythmé par les restanques, est riche de hameaux et de chapelles ainsi que de sa diversité botanique…
A 130 mètres d'altitude Carcès, notre dix-huitième visite est au centre du Var, bâti sur une colline au confluent de l'Argens et du Caramy. C'est un site verdoyant et recherché pour son calme. Le vieux village s’enroule en colimaçon autour de ruelles étroites qui nous font découvrir les maisons aux façades de tuiles vernissées, véritables œuvres d’art très caractéristiques du Var et très rares.
Des sentiers boisés conduisent les amoureux de la nature à travers bois et campagnes en longeant les rivières. Aux détours de ses ruelles vous découvrirez le patrimoine historique du village, sa cité médiévale et ses nombreux artisans.
Michel Deguil, Peintre décorateur spécialisé dans le trompe l'œil, les peintures murales, décoratives et ornementales, le faux marbre, faux bois, restauration de châteaux ainsi que des reproductions de tableaux, s’est exercé avec talant sur les murs de Carcès. A proximité immédiate se trouve le lac, magnifique plan d'eau de 100 ha. Avec ses huit kilomètres de rives c'est un véritable paradis pour les pécheurs. Grâce aux quatre rivières qui le rafraîchissent (l'Argens, l'Issole, le Caramy et la Bresque), Carcès est un haut lieu de la pêche en eau douce toutes catégories. Les cigales et le soleil nous y attendent !…
Les douze coups de Midi ont sonnés depuis plus d’une heure quand nous nous posons à Taverne pour déjeuner au restaurant gastronomique « le Saint Cassien » : salade de chèvre chaud, méli-mélo de poissons, fromage de chèvre à l’huile d’olive et « château Magui », un blanc issu de la vigne biologique…
Fox Amphoux sera notre dix-neuvième et dernière visite. C’est un village perché à 540 mètres d'altitude d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur les superbes forêts de pins et de chênes qui l'entourent. L'activité y est principalement agricole.
La cité a conservé les vestiges de ses anciens remparts et du château des Blacas (1ère mention en 1200). Au hasard des ruelles pittoresques on peut aussi y admirer les maisons du 16ième et 18ième et la charmante petite chapelle à l'entrée du village. C'est aussi le village natal de Barras, une des figures de la révolution française…
L’aventure se termine, nous rentrons sur Aix en Provence par Saint Maximin. Vignobles aux accords de mourvèdre, cinsault et autres merlots… Amandiers et figuiers, restanques d’oliviers promesses d’huile d’or, en Dracénie terroir rime avec trésors. Villages perchés blottis sur les contreforts du Verdon, forêts et rivières caressant la plaine des Maures, en Dracénie la nature a de l’esprit. Accroché aux lèvres des comédiens, baladé au gré des drailles des bergers, en Dracénie soyez « contemplatif », multipliez les aventures…
Andrée et Armand, 
Commentaires
Bonjour, merci pour ton commentaire, ton blog est très interessant , très belles photos ,bonne journée
salut toi,
Wow... magnifiques tes images ... je peux partir avec toi. Je mange tres peu et prends tres peu de place loll.
Je te souhaite un tres voyage mon ami. gros bisous
coucou les globe trotters !
aahhh Draguignan je connais ! une de mes tante y habite depuis 22 ans ! c'est boo !
douce nuit et à demain !
gros bisous étoilés
Bonsoir Jakin, viens te souhaiter une douce nuit et de doux rêves.
Cet endroit a l'air magnifique... des photos superbes. Merci pour cette belle promenade. Gros bisous, à demain.
Bonsoir Jakin, avec ce temps magnifique, je viens prendre de tes nouvelles.. très belles photos
J’espère que ta journée s'est bien passée, je passe te souhaiter une bonne semaine, ainsi qu’une douce soirée
Gros bisous
Vive
bonsoir
merci à vous d'être mes anges
bonne fin de soirée
a demain
bis patricia
Magnifique ! je ne cesserai de le répéter tellement j'ai été touchée par les photos...
Mimosa, cascade, les pierres...tout semble si vivant !
Merci
Tendresse
Françoise
Je te remercie pour tes messages et de ta fidélité !!!
Très bonne semaine à vous !!!
Bizzzzzzzzzz.
MC.
Je te remercie pour tes messages et de ta fidélité !!!
Très bonne semaine à toi !!!
Bizzzzzzzzzz.
MC.
Doudoue46 c'est moi!
http://soleildelanuit.vefblog.net/
Un petit coucou pour te souhaiter une belle journée! Prends soin de toi!
Bisous xxx
salut
me revoici enfin presque car je suis debordée de boulot mais ce dernier n avançant pas pour differentes raisons je me suis decidée à sortir de ma coquillle
je te remercie tout de meme de ton passage
Loopy
bonjour comment va tu?ton week-end à été bon j'espère!
moi hier je me suis coucher de bonne heure car plus de connexion internet j'ai même pas put faire mon article du soir trop dégouter
je commence à en avoir mare de ses coupures
hier comme prévus on as fait notre balade au parc sa nous à fait du bien a tous les trois partis de badminton et pétanque
aujourd'hui journée ménage sa s impose après le week-end je tiens aussi à te remercie pour le soutient que tu m'apporte en se moment pas évident de pas penser à tous sa j'essaie de m'occuper l'esprit
panser à voter pour moi et ma puce au vef award je vous métrer les liens plus tard car la ils y sont pas encore tous
bon début de semaine a toi
bis patricia
Superbes clichés mis en valeur, heureux hasard, par un ciel bleu trancnant...Pas l'ombre d'un nuage !
J'imagine le paysage en été !
un coucou en ce debut de semaine en esperant que tu va bien,moi hier journee fatiguante,plus l'habitude,mais bon cela fait du bien de bouger un peu,donc aujourd'hui repos lol,passe un bon lundi ,gros bisous
fabienne
J'ai vécu trois ans dans ce coin...Souvenir...
Bonne semaine
Hélène
Je passe pour te souhaiter une très bonne journée , j'espere que tu as passe un bon week-end et que ta journée commence comme moi avec le soleil , sa sent bon le printemps
les votent pour le concour de printemps et ouvert viens voter pour la plus belle http://blogbonheur.forumactif.net