posté le 04-09-2009 à 08:14:36
LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - LIVRE STERLING
La livre sterling (en anglais pound sterling) est
l'unité monétaire ayant cours légal au Royaume-Uni de Grande-Bretagne
et d'Irlande du Nord, dans les dépendances de la Couronne britannique
(île de Man, îles Anglo-Normandes) ainsi que dans certains territoire
britanniques d'outre-mer.
La livre sterling est l'une des plus
anciennes monnaies encore en circulation et la 4e devise la plus
traitée sur le marché des changes. Elle est symbolisée par le signe £
(Sterling) et le code ISO GBP. Le symbole £, un simple L orné, est
utilisé depuis le XVIIIe siècle et se note avant le montant et non
après : on écrit donc £7.50 et non 7.50 £.
Selon l'historien
Nicholas Mayhew, la dénomination sterling pour désigner la monnaie
anglaise date de la fin du XIe siècle - début du XIIe siècle (soit
juste après l'invasion normande de 1066). On trouve la première
occurrence du terme dans l'autobiographie de Guibert de Nogent en 1115
relatant une opération de corruption de cardinaux romains en vue de
confirmer l'élection de l'évêque de Laon, mais l'étymologie du terme
reste obscure.
Selon l'Oxford Advanced Learner's Dictionary, le
terme serait d'origine normande et viendrait de steorra (les premiers
pennies portaient une petite étoile - star). À l'appui de cette
explication, le fait qu'à l'origine, sterling désignait le penny et
s'utilisait au pluriel : on parlait de « 5 £ of sterling ».
Dans
son Histoire des civilisations, Will Durant avance une autre
explication de l'origine du mot sterling : il proviendrait de la
réputation d'intégrité des marchands de la Ligue hanséatique, les
Easterlings (les hommes de l'est) et décrirait un or ou un argent « de
bon poids et de bon aloi ». Mais selon l'OALD, si cette explication
était correcte, la première syllabe accentuée n'aurait pas disparu.
Selon
une autre source, le mot sterling viendrait du vieux français esterlin,
qui a donné le vieil anglais stière (fort, ferme, inébranlable). Le
Petit Robert renverse l'explication : l'esterlin était une monnaie
française du Moyen Âge (fin du XIIe siècle) et c'est le terme français
qui serait d'origine anglaise.
Selon
Nicholas Mayhew, le mot sterling n'existe pas en vieil anglais. De
plus, le terme apparaît d'abord dans sa forme latine sterlingus avant
d'apparaître en français au XIIe siècle, puis en italien et en allemand
au XIIIe siècle. Il fait sienne l'explication par la racine germanique
ster qui possède la connotation de force et de stabilité et justifie le
rapprochement par le fait que Guillaume le Conquérant avait mis fin au
complexe (et encore mal compris) système de poids et mesures utilisé
par les Anglo-Saxons et établi un début de « standardisation ». Ainsi
les pièces les plus communes frappées dans les dernières années de son
règne ont un poids fixe d'environ 1,38 g.
Le terme sterling
ferait référence à cette nouvelle stabilité et aurait marqué
l'instauration d'un nouveau régime. D'après Mayhew, le sterling aurait
fort bien faire partie du paquet de réformes administratives qui ont eu
lieu en Angleterre dans les années 1080 : outre la création de la
nouvelle monnaie, l'époque a connu l'instauration d'une lourde taxe
foncière en 1084 et le recensement du Domesday Book en 1086.
À
la fin du XIe siècle, la masse monétaire totale est estimée à 37 500
livres, soit 9 millions de pennies (seules pièces existantes à
l'époque), ce qui représentait une quantité d'argent métal très
conséquente (environ 15 tonnes). Le Domesday Book laisse entrevoir une
société dans laquelle la monnaie joue déjà un rôle essentiel.
Éparpillés sur tout le territoire, il n'y a pas moins de 71 ateliers de
frappe en activité sous le règne de Guillaume Ier. Cependant,
l'approvisionnement en métal constitue un problème récurrent de
l'Angleterre et la rareté métallique indigène déterminera l'une des
caractéristiques fondamentales de son économie : la nécessité de
développer le commerce maritime. Ce n'est que dans les années 1180 que
la situation s'améliore.
Si Guillaume le Conquérant a mis fin au
système monétaire anglo-saxon, il en a toutefois conservé l'une des
caractéristiques, le changement annuel du motif de frappe. Cette
tradition a été conservée par ses successeurs jusqu'à Henri Ier
d'Angleterre. Le procédé avait plusieurs avantages : d'abord, il
affirmait le rôle du roi dans la validation de la monnaie, ensuite, il
permettait de lier régulièrement valeur faciale et valeur intrinsèque
de la monnaie, enfin, il était source de revenu pour le pouvoir royal,
qui percevait un impôt pour l'émission de la monnaie, le seigneuriage.
Durant
tout le Moyen Âge, la pénurie de métal précieux sera l'un des éléments
déterminants de l'économie, et la richesse d'un État dépendait plus de
la découverte fortuite d'un nouveau gisement aurifère ou argentifère
que de la politique économique de ses dirigeants. Les moyens de faire
face à la pénurie étaient nombreux : diminution du titre, de la masse
globale de la pièce, augmentation de la valeur faciale, etc. La qualité
économique d'une monnaie dépendait grandement de la qualité métallique
de ses pièces. Certains souverains anglais durent d'ailleurs faire face
à des mouvements de mécontentement qui se fondaient sur une diminution
réelle ou supposées de la qualité monétaire.
Ainsi, à Noël 1124,
Henri Ier, que l'on soupçonnait de frapper des pièces de moins bon
aloi, tenta de restaurer la confiance dans sa monnaie et opéra un
contrôle de la qualité du travail des moneyers (ouvriers en charge de
la fabrication de la monnaie). À la suite de cet audit, 94 des 150
ouvriers furent castrés et eurent leur main droite coupée pour les
punir de leur mauvais travail.
La relation entre monnaie et
pouvoir royal était particulièrement étroite en Angleterre. Une vérité
que démontre a contrario la multiplication des ateliers d'émission
pendant la période suivante qui voit le pays se déchirer pendant la
guerre civile anglaise (1135-1154).
L'accession d'Henri II
Plantagenêt au trône en 1154 mettra fin aux troubles et ouvrira une
nouvelle ère de stabilité monétaire. Le nouveau monarque renonce à la
frappe annuelle et son règne est placé sous le signe de la
rationalisation : diminution du nombre d'ateliers de frappe (à une
trentaine), ce qui permet un meilleur contrôle de la qualité,
standardisation du seigneuriage (5 %). Henri II est crédité de
l'introduction en Angleterre du système français de mesure troy, ainsi
que de la création de la Tower pound utilisée par la Monnaie de la Tour
de Londres comme étalon de la livre sterling monétaire. Le titre de la
monnaie, pratiquement pur jusqu'alors, passe à 925 millièmes (ce qui
restera la caractéristique constante minimale du sterling). La
diminution du titre d'argent permettra une amélioration de la tenue de
la pièce et autorise des frappes plus espacées.
Sur le plan
économique, la seconde moitié du XIIe siècle est marquée par la
découverte quasi simultanée d'un grand nombre de gisements argentifères
en Europe : Freiberg (Saxe) en 1168, Cologne et Flandres en 1170,
Angleterre en 1180. Cette abondance métallique entraînera une
augmentation considérable de la quantité de monnaie en Occident et
provoquera une véritable « révolution commerciale » au XIIIe siècle.
À
l'origine, la livre représentait la valeur correspondant à la masse
d'une livre d'argent métal pur. Parmi les nombreuses transformation que
la monnaie britannique a connu durant sa longue histoire, l'une des
plus importants fut la « décimalisation ». Jusqu'en 1971 en effet, le
Royaume-uni avait maintenu un système monétaire dont les divisions et
subdivisions remontaient à l'Empire romain. Ce système était resté la
norme en Europe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, mais avait été
abandonné pratiquement partout depuis. Le Royaume-Uni fut ainsi la
dernière grande économie à adopter le système décimal.
Fondée
sur le modèle livre / sou / denier hérité de l'époque carolingienne, la
livre sterling était divisée en 20 shillings et un shilling valait 12
pence (singulier : un penny). Une livre se divisait donc en 240 pence.
L’abréviation du shilling était « / » ou « s » (qui n’est pas la
première lettre du mot anglais, mais celle du latin solidus). Le
symbole du penny était « d », du latin denarius.
Le système
monétaire anglais a connu cependant d'autres subdivisions. Ainsi le
mark (comprise aussi bien comme unité de masse que comme unité
monétaire) qui valait les 2 tiers d'une livre. 1 mark valait donc 160
pennies, ou 13 shillings et 4 pennies. 1 m = 13s 4d.
Depuis le
D-Day (Decimalisation Day), le 15 février 1971, le shilling a disparu
et la livre sterling est divisée en 100 pence (Au singulier, 1 penny).
La lettre « p » a été adopté comme symbole du nouveau penny pour le
différencier de l’ancien.
La
valeur du penny a changé à l’occasion du passage au système décimal.
Les premières années qui ont suivi 1971, le penny d’un nouveau genre
était souvent appelé new penny (« nouveau penny »). Les pièces de ½p,
1p, 2p, 5p, 10p et 50p portèrent la mention NEW PENCE jusqu’en 1982,
date à laquelle l’inscription est devenue simplement ONE PENNY, TWO
PENCE, FIVE PENCE et ainsi de suite. Le ½ penny a été retiré de la
circulation.
La
guinée (guinea) est une pièce en or frappée de 1663 à 1813 et valant 21
shillings. Bien que ne correspondant plus à une monnaie existante, la
guinée a continué d'être utilisée couramment, notamment dans le
commerce des chevaux de courses, mais aussi pour exprimer certains
montants en particulier les honoraires de certaines professions
libérales, et les prix dans certains magasins chics. De 1813 à 1971,
elle valait une livre et un shilling, soit 21 shillings ou encore 252
anciens pence. Depuis la décimalisation de 1971, elle vaut 105
(nouveaux) pence.
Billet de 5 pence émis par l’armée britannique pendant la seconde guerre mondiale.
Billet de 5 pounds émis pendant les années quatre vingt dix.
Armand,
Commentaires
bonsoir ici aujourd'hui il a plut
donc pas sortis du tous j'etais bien au chaud
il ramonce du beau temp a partir de demain cool
j'espere que tu va bien moi sa va
j'attend des nouvelles de mon frerre car il doit voir pour trouver des solutions par raport a l'accident de mon fils
je te souhaite une bonne fin de soirée et une bonne nuit
a demain bis patricia
Bonsoir Armand,
que de choses à lire ce soir, je lirai ton article demain Jakin.
Le temps n'est pas terrible, je pense d'après la météo, le soleil va revenir dès dimanche pour toute la semaine prochaine, super !
Ce WE, j'ai beaucoup à faire à la maison. J'irai doucement.
Doux rêves
Bisou à toi
Bonsoir Jakin
Je viens juste de rentrée de vernissage de peinture.
Je te souhaite une bonne soirée et une douce nuit
Gros bisous
Vive
bonsoir Jakin
je viens te souhaiter une bonne soirée et te dire que je me met en pause pour quelques temps, gros bisous
ps : je vais avoir de la lecture en revenant
des voyages et du rêve .... un vrai plaisir de passer chez toi
bisous et bon week-end
viens te souhaiter une très bonne soirée gros bizzzous
Bonjour
Et oui déja vendredi,donc fin de semaine pour ceux qui travail,donc courage,et toi comment tu va en cette fin de semaine,bien j'espère,lol ici tout va pour le mieux,que du bonheur,pourvu que cela dure lol car il y avais longtemps,apres mes petites visites vais allez me recoucher lol un peu avant que ma grande n'arrive pour les courses de la semaine,passe un bon vendredi
gros bisous
fabienne