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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 19-11-2009 à 08:33:48

AUTOUR DES CITADELLES...

 

 

 

 

11 – Aude, Cucugnan du 24 au 27 octobre 2009           




     

    Décrire le département de l’Aude est difficile, et que dire du Pays Cathare ? Tout l’art des conteurs n’y suffit pas. Car ici la terre s’est essayée à tous les horizons. Elle s’est faite douce courbe de montagne érodée au Pic de Nore, dentelure acérée de serre au pech de Bugarach, tendre balancement de collines en Lauragais, long glissando de plaines coulant de la Narbonnaise à la mer. Elle  s’est marquée de gorges profondes taillées au soc de l’Aude, elle s’est offert des oasis perdues au cœur des Corbières.
     


    Ici, la terre s’est essayée à tous les paysages. Par le bleu sans cesse renouvelé du ciel et de la mer, par la vigne, l’olivier, le chêne vert et le figuier, par le thym, le romarin et la lavande, par la ruche et le miel, il existe une Aude d’orient, brune méditerranéenne. Par l’ondoiement des blés et des maïs, par l’éclatant tournesol, par les pillages pétris d’argile rouge, par tout le Lauragais aux terres grasses, il est une Aude d’occident, prolifique et océane.
     


    Ici l’Humanité s’est essayée à toutes les rencontres. Les Ibères et bien d’autres avant eux y ont entremêlé les fils de leur destin, les Celtes, les Romains, les Wisigoths, et nos ancêtres hispaniques issus de toutes les Espagnes.
     


    Tous ont mijoté dans le grand chaudron languedocien, et cette « cassole » bombée comme un ventre est née l’Aude, Pays Cathare, héritière des vainqueurs et des vaincus, des maîtres et des esclaves, de tous les nomades devenus sédentaires qui ont labouré cette terre, qui ont dressé des menhirs, bâti des oppida et des villes forteresses, ensemencé la langue commune de leurs mots. Majestueuses citadelles, Quéribus, Peyrepertuse, Aguilar, Villerouge Termenès et Termes nous suggèrent un étonnant voyage vers l’histoire cathare à travers les Hautes Corbières, territoire façonné depuis des siècles par la nature et les hommes. Partons à la découverte de ce nouveau département avec la ferme intention de parcourir l’emprunte des Cathares…
     


    Trois heures trente et 332 kilomètres d’autoroute sont nécessaires pour approcher Cucugnan. On quitte Aix en Provence ; autoroute A8/E80 direction Salon, Arles ; Continuer sur N113 ; reprendre l’Autoroute A54 direction Perpignan, sortie Rivesaltes, traversée de Espira de l’Agly puis Maury ; prendre la D14 qui vous mène tout droit à Cucugnan. Prendre le sens interdit et monter jusqu’en haut du village, au bout à gauche se trouve l’Auberge de Cucugnan notre résidence pour cette escapade…
 


    C’est un établissement de la chaîne Logis de France tenue par Monsieur et Madame Bazillais, un couple qui gère cet établissement avec le fils en cuisine. Le cadre est une ancienne grange avec voûtes porteuses, terrasse fleurie, chambre calmes et climatisée, joliment décorée, un lieu rêvé pour une étape gourmande au cœur des Corbières, au pied des châteaux Cathares. Une cuisine régionale fraîche et soignée, proposée en quatre généreux menus. J’ai dégusté le coq au vin, la pintade aux cèpes et vieux Maury, le lapin au saupiquet, accompagnés des meilleurs vins de la région. Un vrai bonheur culinaire…
    

 

    Le temps de laisser le sac à dos dans la chambre et nous partons à la rencontre d’Alphonse Daudet. Construit en amphithéâtre dans un tapis de vignes, le village est parcouru de venelles et de rues escarpées où il fait bon flâner. La balade mène du moulin à vent, à la porte fortifiée en passant par l’église jusqu’au théâtre d’Achille Mir.
     


    Cucuniano est mentionné pour la première fois en 951 : le conte du Razès, Roger de Carcassonne, fait don de certaines possessions sur le territoire de Cucugnan à l’abbaye de Lagrasse. A la fin du 10ième siècle, l’émiettement du pouvoir carolingien entraîne la multiplication des forteresses sur les hauteurs. En 1193 le seigneur de Cucugnan est cité pour la première fois. Pendant la croisade des Albigeois (1209-1255), cette famille se joint à la résistance languedocienne. En 1241, elle se soumet à Saint Louis, Roi de France. En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et le royaume d’Aragon, dans le Fenouillères. Cucugnan vit désormais dans une zone peu sûre. Le village serait détruit à la fin du 15ième siècle.
     


    Le Moulin a vent d’Omer est mentionné sur les documents d’archives en 1692 et appartient au seigneur de Cucugnan jusqu’à la Révolution. Ses ailes en frêne sont orientées face au vent grâce à un toit pivotant. Ce moulin est bâti à même le rocher en pente, au-dessus de trois anciennes aires de battage. Il témoigne d’une polyculture où le blé tenait une place prépondérante jusqu’à la moitié du 19ième siècle.
     


    L’église Saint Julien et Sainte Basilisse est mentionnée pour la première fois en 1360. Elle est composée d’une nef à trois travées, d’un chœur polygonal, de deux chapelles formant transept et d’un clocher au nord du chœur. L’ensemble de l’édifice est voûté de croisées d’ogives retombant sur culots. On peut voir Sainte Agathe encadrée par Saint Julien et Sainte Basilisse. L’ensemble de ces statues en bois daterait du 17ième siècle. La chapelle abrite une statue de la Vierge enceinte du 17ième siècle. L’originalité de cette représentation éveille la curiosité des visiteurs.
     


    Le Théâtre Achille Mir où l’on peut entendre le sermon du Curé de Cucugnan est une maison d’habitation aménagée qui nous plonge dans une ambiance poétique et haute en couleur. Ce spectacle d’images virtuelles nous permet d’être physiquement environné d’images. la salle se transforme tour à tour en intérieur d’église, en paradis, en enfer…
     


    Maintenant passons aux choses sérieuses : Le Château de Quéribus. A la porte du pays Cathare, le château offre un magnifique panorama sur les plaines Roussillonnaises et les Corbières, de la mer Méditerranée aux Pyrénées. Sentinelle de l’histoire depuis le 11ième siècle, Quéribus est le dernier bastion de la résistance cathare à tomber aux mains des croisés en 1255. Entre Catalogne et Occitanie, il a défendu la frontière de France du 13ième au 17ième siècle. Un sentier très accessible et d’une durée de marche de dix minutes nous mène à l’entrée du château.
     


    L’état et la conservation de Quéribus sont remarquables. Les éléments liés à la vie quotidienne dans la forteresse sont toujours visibles : citerne enduite, corps de logis, emplacement de la cheminée. On peut aussi y voir une architecture militaire très complète : canonnières, assommoirs, mâchicoulis.
      


    Le château est réputé pour sa salle gothique où un puissant pilier cylindrique supporte quatre croisées d’ogives. « La salle du pilier » est éclairée par une imposante fenêtre à meneau.
      


    A l’extérieur du donjon, des archères primitives et le petit appareil du mur semblent indiquer l’ancienneté de cette partie, vraisemblablement contemporaine ou antérieure au 12ième siècle. La tombée du jour, nous obligent à réintégrer l’auberge pour un repos mérité…
     


    La nuit a été agité par le roulement du tonnerre au large des Corbières et la pluie a fait son apparition. Mais après un petit déjeuner matinal, la montée au château de Peyrepertuse dans la brume a quelque chose d’irréelle. Cette forteresse militaire fut érigée sur la frontière des royaumes de France et d'Aragon, bâtie à même le roc sur des aplombs vertigineux, dominant les Corbières et la mer.
     


    Le site est d'une ampleur exceptionnelle. L'enceinte de la forteresse réunit le château bas (11ième siècle) qui abrite l'église Sainte Marie et le logis du gouverneur et le château supérieur (13ième siècle) qui se compose de la chapelle et du donjon San-Jordi. Ces deux constructions sont reliées par le monumental escalier Saint-Louis. Construit au 11ième siècle par les rois d'Aragon comme place forte (château bas), Peyrepertuse devient français en 1240 et le roi Saint Louis entreprend de l'agrandir en bâtissant le château supérieur (San Jordi). La forteresse n'abrite qu'une quinzaine d'hommes (châtelain, guetteurs, hommes d'armes). Mais le château ne connut par la suite aucun assaut et fut abandonné à la Révolution…
     


    Quelques kilomètres plus loin, enserré entre deux murs de calcaires crétacés plissés par les Pyrénées, Peyrepertuse et Caprone, le terroir de Duilhac n'est que montagnes. Aussi ses habitants ont reçu le surnom de "Sauta-rocs" (saute rochers).
     


    Construit sur un éperon rocheux, le village de Duilhac domine un petit cirque où se sont concentrées presque toutes les parcelles cultivées, actuellement en vignes. Au dessus, les pentes du Tabourc, ou de Peyrepertuse, sont le domaine des moutons et des abeilles. Le village conserve son centre médiéval appelé le "Fort" correspondant aux murailles du bourg fortifié probablement au 14ième siècle. Des vestiges de cette enceinte polygonale sont encore bien perceptibles notamment au sud de l'église où l'on peut voir un fragment de mur percé d'une porte en plein cintre aux claveaux bien appareillés d'un grès blond.
       


    Dans le mur de soutènement de la rampe du "Fort" est placée une croix de mission en fer forgée, réalisée comme l'atteste l'inscription par Pla Alexis, maréchal-ferrant du village, en 1855. C'est une croix "aux outrages" comportant les instruments de la Passion du Christ : lance, tenailles. Sur les principaux chemins partant du village sont également placées des croix de rogations : la Crotzeta, croix latine en grès, sans doute médiévale, sur l'ancien chemin de Cucugnan ; la croix de l'Amourié, sur l'ancien chemin de Saint-Paul et du château.
     


    En bas du village, sortant du rocher, la fontaine de Duilhac est abondante, fraîche et très agréable à boire. On l'a ornée récemment d'un vers de Ronsard : "Quiconque en boira qu'amoureux il devienne".
     


    Après Duilhac la route nous mène au petit hameau de Rouffiac des Corbières : l’église offre de remarquable baies à meurtrières romane et l’on peut se rafraîchir à la pittoresque fontaine ou au lavoir charpenté à la sortie du village.
    

 

    Puis la route monte vers le village perché de Montgaillard. Il ne conserve que de rares traces de son château médiéval que nous retrouverons plus tard en empruntant une autre route, mais offre un admirable point de vue. L’église Sainte Colombe possède une architecture originale pour cette région.
      


    Maintenant la route serpente dans une gorges encaissée à la végétation flamboyante, puis soudain Paderme s’étire le long de la Verdouble. Venelles et sentiers nous guident jusqu’à la chapelle Saint Roch et aux vestiges du château. La beauté du site se révèle aussi aux heures obscures grâce à une illumination vespérale.
     


    Traversée par la Verdouble, Paziols est jalonné de nombreux points d’eau. On emprunte les rues escarpées jusqu’à l’église Saint Félix, construite dans l’espace du fort médiéval. Au retour, nous faisons un détour à notre droite en direction du cimetière jusqu’au pont dit roman qui enjambe le ruisseau de la Coume. Il était emprunté autrefois par la voie principale pour rejoindre Latour-de-France.
     


    On revient quelques kilomètres sur nos pas pour prendre la direction de Tuchan, terres arides balayées par le Cers où la vigne monte à l’assaut des garrigues rocailleuses. Le château d’Aguilar veille sur le village. Les vignerons du Mont Tauch, perpétuent une tradition millénaire au travers du cru Fitou.
     


    Aguilar n’est pas un nid d’aigle mais, perché sur un mamelon à une hauteur de 321 mètres, il permettait de surveiller la plaine du Tuchan et tous ses accès : vers la vicomté de Narbonne, ver Padern et Quéribus, vers le Roussillon.
     


    La tour nord-ouest, plus grande que les autres, possédait cinq meurtrières au niveau inférieur et quatre au niveau supérieur. Cette tour comme les autres est semi-circulaire et ouverte à la gorge, c’est-à-dire sans mur intérieur pour faciliter sa défense.
      


    La nef de la  chapelle Sainte Anne est relativement bien conservée, elle est voûté en berceau et éclairée par deux fenêtres ébrasées. Un texte de 1272 fait état d’ornements reçus pour cette chapelle mais c’est plus tard qu’elle dut être dédiée à Sainte Anne, cette sainte ne figurant au calendrier que depuis 1382.
     


    le retour à l’hôtel se fait par les petits villages de Palairac, Maisons, Montgaillard et Padern avant que les derniers rayons de soleil se couchent sur l’horizon. Ce soir le Chef a prévu au menu une poêlée de Gambas flambée au Cognac avec un petit vin des corbières bien charpenté.
 


    Après un petit déjeuner matinal nous partons en direction de Vignevieille pour rejoindre Termes. Ce village est situé en contrebas du château. Classé "village de caractère" des Corbières, nous partons à la découverte de ses pittoresques ruelles fleuries et de ses traditionnelles habitations accrochées sur un versant de roc.
     


    Les rues restaurées en calades, les murs de pierres, la nouvelle façade du presbytère restaurée à la chaux, s’intègrent au bâti multi-centenaire. L’eau qui coule en relative abondance dans cette région aride est utilisée pour agrémenter le parcours des visiteurs le long des rues rénovées. Une partie de l’éclairage public a été intégré dans le sol pour souligner les deux passages couverts que compte le village.
     


    Le château de Termes s'élève au sommet d'un escarpement rocheux dans un site grandiose avec vue imprenable sur les Hautes Corbières. Sur le chemin qui monte lentement jusqu’au parvis, un âne bien contemporain nous salut de ses grandes oreilles.
 


    Il appartenait à l'une des plus grandes seigneuries médiévales du bas Languedoc, la famille de Termes jusqu'en 1228 et contrôle une seigneurie d'une soixantaine de villages ou hameaux. Raymond de Termes est un sympathisant cathare et son frère Benoît de Termes fut désigné comme évêque cathare. En 1210, le siège de Termes par Simon de Montfort dure 4 mois, d'août à novembre, et se heurte à un opposition sans faille, les résistants reconstruisant au fur et à mesure les murs détruits. Le château succomba par manque d'eau ou plutôt par empoisonnement de l'eau (dysenterie). Raymond de Termes fut pris et mourut en prison.
     


    Nous poursuivons sur la D40 jalonnée de buis taillés aux formes insolites puis nous traversons le village de Félines Termenès pour arriver à Villerouge Termenès et pénétrer à pied dans le village médiéval. La porte Saint Etienne, hypothétiquement située près du Pont-Vieux qui permettait d’accéder à l’église, n’existe plus. La porte Saint jean est la seule conservée, elle est placée à l’entrée orientale du village.
     


    Le site de l’église et du cimetière pourrait peut-être correspondre à un premier habitat antérieur au village actuel. L’édifice est situé hors des murs, de l’autre côté du Lou. Il est dédié à Saint Etienne et dans son état actuel, la construction remonte au 13ième siècle. Cette église renferme plusieurs objets remarquables : retable du maître-autel (16ième siècle) agrémenté de panneaux peints et bois sculpté représentant des scènes de la vie de Saint Etienne, cuve baptismale (12ième siècle), statue de Saint Etienne (15ième siècle), croix de chemin en pierre (16ième siècle), cloche en bronze (16ième siècle). A proximité de l’église, on trouve aussi un socle de croix aux armes de Pierre de la Jugie.
     


    Entièrement restauré, VillerougeTermenès est un bel exemple d'architecture médiévale des Corbières. Convoité par les seigneurs de Termes, il appartenait aux archevêques de Narbonne. Il est le lieu de l'exécution du dernier cathare connu Bélibaste. Aujourd'hui entouré de vignes, en plein pays des Corbières, il témoigne de l'architecture militaire des châteaux qui jalonnent la région.
     


    Bel exemple d'architecture militaire médiévale des Corbières. Construit sur un plan régulier avec quatre tours l'enceinte forme un quadrilatère dont les côtés mesurent de 24 à 30 mètres. Les tours d'angle ont la même hauteur sauf celle du sud-est avec 23 mètres qui fait office de donjon et présente un plan circulaire complet. Des logis s'organisaient autour d'une cour, ces bâtiments étant adossés à la face intérieure des murailles sauf sur la face nord de la porte d'entrée.
 


    Situé au cœur du village médiéval, sa masse impose le respect. Il a appartenu aux archevêques de Narbonne de 1110 à 1789, qui possédaient également tous les villages des environs. L'archevêque confiait à un Bayle (ou Bailli) la perception de la dîme et Villerouge était centre de Baylerie. La citadelle construite au 13ième siècle marque le souci de l'église de mieux se défendre et de mieux conserver ses biens.
     


    Le village est lié au catharisme finissant car c'est ici que fut brûlé, en 1321, Guilhem Bélibaste, dernier parfait cathare, né non loin de là, à Cubières, vers 1280 et qui mena une vie errante, tuant un berger qui voulait le dénoncer au Bayle pour catharisme. Initié, Bélibaste fut arrêté mais s'évada de sa prison de Carcassonne, vécut avec une femme contre les règles des parfaits. Trahi et capturé, il fut remis, à la suite d'un procès, à son seigneur temporel, l'archevêque de Narbonne, Bernard de Farges qui le fit brûler vif à Villerouge en 1321. Son souvenir est l'objet d'évocations historiques. Le corps du château abrite une exposition permanente divisée en trois registres. Au rez-de-chaussée, Bélibaste. Au 1er étage, l'archevêque de Narbonne et au deuxième étage le château et son village. Courant 1997 une rôtisserie médiévale a ouvert ses portes dans l'enceinte du château et propose de véritables mets du Moyen âge au public…
      


    Le soleil est radieux ce midi et c’est l’occasion de déjeuner sur la terrasse de l’auberge. il n’y a pas grand monde dans le village mais les oiseaux sont la pour nous tenir compagnie avec un repas du terroir : assiette de foie gras, lapin en gibelotte avec un gratin de pomme de terre à l’ail, fromages locaux arrosé d’un cru de Maury « les terres noires ». Puis vient le tour des achats de circonstance tel que le miel des deux châteaux, les vins rouges des Corbières et le pain cuit au feu de bois composé de farine moulue dans le moulin de Cucugnan…
        


    Il est un pays où deux montagnes se rencontrent, Massif Central et Pyrénées. Comme deux grandes dames jalouses de leur situation géographique, elles étalent avec négligence et originalité les plis de leurs grandes robes minérales. Minervois et Corbières s’observent, chacun renvoyant à l’autre l’image de sa condition de Piémont. Deux origines différentes et une histoire qui se superpose et se confond souvent.
 


    Bienvenu le Voyageur qui vient les mains ouvertes… nous avons tant à partager, dans ce Sud de France.

    Bienvenue dans l’Aude, Pays Cathares…
   
 
Armand, 
 
 

Commentaires

lesvisuelsdelaurent le 01-12-2009 à 00:28:58
Merci de votre passage sur le blog, en vous souhaitant bonne nuit par la même occasion, et a plus sur vef bien sûr !
haha le 21-11-2009 à 15:13:59
bonjour l'ami merci de ton passage bravo pour ce superbe billet chapeau super bien ècrit avec beaucoup de détailles sur cette belle région et de très belles photos perso je ne connais pas ce coin lol peut être qu'un jour j'irai merci de ce partage ,bon week end amitié.
hibernatusmarmota le 20-11-2009 à 18:57:50
j'aime tout dans ton article.... même la paire de fesses tabouret hihihi
heremoana le 20-11-2009 à 15:03:43
tel un voyage dans le temps, tu nous montres ses richesses

magnifique paysages

bisous
lolo78000 le 19-11-2009 à 15:05:41
kikou viens de rentrer du travail je te souhaite un bon après-midi gros bizzzous
lafianceedusoleil le 19-11-2009 à 12:26:37
bonjour Armand,

très bel article détaillé, consacré à l'Aude, merci pour les t'rès belles photos, la balade était belle.

Bonne journée à toi Jakin.

Bisou
lejardindhelene le 19-11-2009 à 10:18:47
J'aime ce département, ses étangs, ses villages, les Corbières, Peyrepertuse...Il est superbe...Merci pour ce petit voyage dans les souvenirs...
arlequin le 19-11-2009 à 08:50:18
Je n'ai qu'un mot à dire chapeau!

reportage complet comme d'habitude. bien documenté avec pour couronner le tout de magnifique photos.Merci.

Bonne journée.