posté le 17-12-2009 à 08:52:40
ESCAPADE SUR LA COTE VERMEILLE...
66 – Pyrénées Orientales, Collioure du 23 au 26 novembre 2009
En plein pays Catalan, dans la région Languedoc-Roussillon, le département des Pyrénées-Orientales recèle bien des trésors dont cinq villages classés parmi « les plus beaux villages de France » tels que Eus, Evol, Mosset, Castelnou et Villefranche-de-Conflent. Bordant la Méditerranée et l'Espagne, les Pyrénées-Orientales offrent des paysages magnifiques et variés allant de la mer à la montagne.
Ce n'est guère étonnant si ce département a attiré de nombreux peintres notamment à Collioure comme Matisse et Derain (fauvisme), le cubisme s'étant développé à Céret (Picasso, Georges Braque). Quant à Aristide Maillol, c'est l'enfant du pays. Les sites naturels sont nombreux comme les Bouillouses, la réserve de Nyer, la réserve marine de Cerbère banyuls ou encore le lac de Villeneuve de la Raho.
Allez donc visiter Perpignan, la préfecture, et son magnifique palais des rois de Majorque et vous comprendrez que la culture franco-espagnole est présente à chaque coin de rue. Hiver comme été, des villages médiévaux vous attendent ainsi que des stations thermales (Amélie-les-Bains), des stations balnéaires réputées (Argelès-sur-mer) ou des stations de sports d'hiver (Font Romeu). Terre de soleil, la convivialité des habitants vous enchantera lors des grandes fêtes organisées dans les Pyrénées-Orientales. Vous y goûterez les spécialités locales comme le jambon de Cerdagne accompagné d'un verre de Banyuls.
Surnommé la Catalogne française, le département des Pyrénées-Orientales se décline sur tous les tons, tous les reliefs et il est fréquent que les personnes âgées parlent encore le Catalan dans la région du Roussillon et l'Occitan dans les Fenouillèdes. Au plan historique, cette région a fait l'objet de multiples conflits entre Français et Espagnols. Un premier traité fut signé en 1258, les Fenouillèdes devenant possession française alors que le Roussillon était maintenu dans le giron du roi d'Aragon. Ce n'est que quatre siècles plus tard que la province du Roussillon fut rattachée à la France lors du traité des Pyrénées.
Ainsi, malgré la formation du département des Pyrénées-Orientales lors de la Révolution, les anciennes provinces sont bien distinctes et il arrive que les habitants des Fenouillèdes soient désignés sous le nom de « gavatxos » par les Catalans (un terme un peu péjoratif et moqueur signifiant « Français »). Avec un climat de type méditerranéen, les hivers sont doux et les étés chauds avec parfois des vents forts de nord-ouest comme la tramontane soufflant fréquemment à des vitesses dépassant les 100 km/heure Traversé par trois rivières (le Tech, la Têt et l'Agly), le département comprend aussi la source de l'Aude et si son point culminant est le Pic Carlit, le mont Canigou est le plus connu pour son exceptionnelle beauté…
Trois heures quarante cinq et 333 kilomètres d’autoroute sont nécessaires pour approcher Collioure. On quitte Aix en Provence ; autoroute A8/E80 direction Salon, Arles ; Continuer sur N113 ; reprendre l’Autoroute A54 direction Perpignan, sortie Argelès sur Mer, traversée d’Elne ; prendre la D114 qui vous mène, après une succession de virages, à Collioure. Prendre le centre ville, longer la plage par la route de Port Vendre, après la cave viticole, à la sortie d’un virage à droite, monter le sentier à gauche et voilà le « Bon Port » notre résidence pour cette escapade.
C’est un établissement tenue par Robert Neble et Sheona Green, une belle écossaise. Face à la mer, l'Hôtel Le Bon Port propose une belle piscine extérieure et deux terrasses qui offrent une vue imprenable sur la baie de Collioure et le Château Royal. Situé au milieu de collines plantées de pins, l’hôtel occupe un emplacement privilégié en bord de mer. Les chambres sont confortables et équipées d'une salle de bains privative. Elles présentent des espaces confortables avec parquet, œuvres d'art originales, beau mobilier, climatisation et télévision. Nous sommes les seuls clients pendant le séjour…
Ville d’art et d’histoire, Collioure nous invite à la découverte de son patrimoine architectural exceptionnel. Le soleil radieux de cette belle journée de novembre nous incite à nous balader à travers les rues typiques de ce célèbre port catalan.
Son ouverture sur la Mer Méditerranée et ses deux grèves facilitant sa défense ont toujours fait de Collioure un site très convoité. Elle fut la destination de nombreux navigateurs phocéens, romains et grecs qui en ont fait un site archéologique très riche. En 673, Wamba Roi des Wisigoths occupe la ville et lui donne le nom de “Caucoliberis” (Port d’Elne) confirmant ainsi son rôle de port de commerce. Dès 981, les Comtes du Roussillon et les Rois de Majorque commencent à aménager et à fortifier la ville qui devient entre 1276 et 1344 la Résidence d’été des Rois de Majorque.
Tout au long du13ième siècle, de nombreuses croisades religieuses traversent Collioure telles que les Templiers en 1207 (d’où la fameuse légende du trésor des chevaliers des Templiers), les Cisterciens en 1242 et les Dominicains en 1280. Par la suite, la découverte de l’Amérique au 15ième siècle va être à l’origine du déclin progressif de l’activité du port de Collioure. De 1462 à 1493, la ville subit l’occupation française sous le règne de Louis XI.
En 1642,après s’être défaits de l’emprise espagnole, les Catalans tombent à nouveau sous l’occupation des troupes françaises. C’est à cette période que Vauban, modifiant les fortifications, donne à Collioure sa physionomie actuelle. En 1659, le traité des Pyrénées rattachera définitivement le Roussillon à la couronne française.
Le Château Royal 13ième – 17ième, pièce maîtresse du dispositif défensif, il fut élevé sur un site de construction romaine. Essentiellement aménagé par les Comtes du Roussillon et les Rois d’Aragon entre 1276 et 1344, il accueillera la cour des Rois de Majorque. La forteresse sera ensuite occupée par les Espagnols jusqu’en 1642, date où elle retombera aux mains des français. Vauban fera alors élever l’enceinte extérieure et raser le glacis ( actuel parking ). En 1922, le château classé monument historique sera totalement rénové et restera occupé par l’armée française jusqu’en 1945. En 1951, il sera vendu au Conseil Général des Pyrénées Orientales.
Le Fort Saint Elme 16ième siècle situé sur une colline dominant la ville et Port Vendre, le Fort fut construit en 1552 par Charles Quint ( Empereur espagnol ). Il fut pendant longtemps la place forte du système défensif de la Côte. Le 21 août 1913, le fort est vendu aux enchères à des particuliers et devient une propriété privée.
Au delà du Miradou, le Fort Carré, puissante redoute et le Fort Rond (Tour de l’Etoile) constituent des éléments du système défensif au nord de la ville, dominant les collines qui surplombent la mer.
La Tour de Madeloc 13ième siècle, s'élevant à 652 mètres d’altitude, elle bénéficie d’un panorama exceptionnel dominant la plaine et la côte du Roussillon. Ancienne tour à signaux ( comme la tour de la Massane qui se dresse à 812 mètres d’altitude ), elle servait autrefois à surveiller la Mer et l’Espagne afin de parer aux moindres attaques. Elle sert actuellement de relais de télévision.
L’Eglise Notre Dame des Anges 17ième, construction exceptionnelle pourvue de fondations baignant dans la Mer Méditerranée, l’église Notre Dame des Anges est un véritable puzzle historique. Le clocher, construit tout au long du moyen âge, servait de fanal pour le port. Ce n’est qu’en 1684, que l’église fut bâtie et rattachée au clocher après que Vauban eut ordonné en 1672 la destruction de l’ancienne église Sainte Marie située dans l’ancienne cité. Construite dans un style gothique méridional, malgré son aspect extérieur austère, l’église bénéficie d’une richesse et d’une architecture intérieure exceptionnelle. Le retable du maître autel, fut sculpté sur bois puis recouvert d’une feuille d’or par le catalan Joseph Sunyer. Ce n’est qu’en 1810, que le dôme sera ajouté au sommet du clocher pour lui donner sa physionomie définitive.
Le Cloître du Couvent des Dominicains construit au 14ième siècle, adossé à l’église des Dominicains (actuelle cave coopérative), il fut victime du trafic d’œuvres d’art. Après avoir été retrouvé à Anglet, il sera racheté par la commune de Collioure en 1992 et onze de ses arcades réinstallées dans le jardin du Parc Pams le 19 décembre 1997.
Ancien quartier de marins et de pécheurs, le Moré (dont le nom proviendrait de Maures) est un dédale de ruelles pittoresques réunies par des escaliers.
La Chapelle Saint Vincent, construite en 1701 pour l’arrivée des nouvelles reliques de Saint Vincent qui, selon la légende aurait subi le martyre sur le rocher où est érigé la chapelle.
Le temple protestant d’un style architectural surprenant, il a été conçu par l’architecte danois Viggo Dorph Pettersen qui a signé la réalisation de quelques unes des plus belles demeure bourgeoises de la fin du 19ième siècle en Roussillon.
Dominant le quartier du Moré, le fort Miradou est encore occupé par une section des commandos de marine. Son origine remonte au 14ième siècle. En 1679, il est détruit par Vauban qui ordonne la construction du fort actuel. Il ne se visite pas mais les militaires sont présent en permanence dans le port.
Dans la ville, un circuit pédestre ponctué des 20 reproductions des tableaux qu’Henri Matisse et André Derain ont réalisés durant leur séjour à Collioure, l’été 1905, nous permet de découvrir ces œuvres sur les lieux mêmes où elles ont été peintes. Une promenade originale.
Un vignoble de 1800 ha s’étend sur les communes de Collioure à Cerbère. C’est le terroir des vins AOC de Collioure (Rouge, Blanc et Rosé) et Banyuls (Vin doux naturel). Ce vignoble de montagne, bâti en terrasses constitue le « jardin des Albères » et fut planté plusieurs siècles avant J.C. C’est sur cette terre aride, balayée par la tramontane, sous le soleil de la Méditerranée que s’épanouissent ces vins de caractère.
Depuis des siècles les anchois de Collioure font partie de la tradition gastronomique catalane. Le label « site remarquable du goût » récompense et garantit une préparation traditionnelle, artisanale et authentique du petit poisson bleu. Nous avons dégusté différentes préparations dans la fabrique Roque ou nous avons pu nous rendre compte sur place de la confection lors d’une visite commenté.
Et pour se restaurer une adresse sympathique dans la rue principale derrière le port : le Tremail, un restaurant de cuisine catalane mentionné au guide du routard depuis l’année 2000. Spécialité de poissons frais à la planxa, bouillabaisse, zarsuela, parillade, mariscade et rouille de seiche. De très bons tapas catalan et un excellent cru de Collioure rouge et blanc. Une table à visiter…
Après cette journée bien remplie nous rejoignons notre Hôtel pour un repos bien mérité. Rien ne vient troubler notre sommeil car il n’y a que nous dans l’établissement. Ce sont les chants des moineaux qui avec les premiers rayons du soleil nous tirent de notre léthargie. La vue de notre balcon dans le petit matin est superbe.
Le soleil est déjà haut quand nous quittons Collioure par la route des crêtes pour rejoindre Cadaqués en Espagne. Quelques villages de pêcheurs à traverser puis nous grimpons le col des Balistres pour plonger sur Port Bou après le passage de la frontière. Une autre route de crête entourée de pins et d’olivier longe la côte par les villages de Colera et Llansà.
Cadaqués est le village le plus oriental d'Espagne situé dans la comarque de l'Alt Empordà dans la Province de Gérone en Catalogne. Cette municipalité occupe la plus grande partie de la côte du levant du massif du cap de Creus. Isolé par les montagnes, le village vit face à la mer et pratiquement séparée, par la terre, du reste de l'Empordà, jusqu'à la fin du 19ième siècle.
La vigne qui l'a enrichi au 18ième siècle l'a pratiquement ruiné avec l'arrivée du phylloxéra au début du 19ième siècle. Paradoxalement, l'isolement du village devint un facteur de prospérité au début du 20ième siècle car les touristes se disséminaient dans les zones d'accès plus faciles en ignorant ses coins plus reculés, ce qui permit de conserver une certaine virginité urbanistique très appréciée actuellement. Cadaqués doit son charme intact à Salvador Dali qui l'a défendu contre les promoteurs immobiliers.
Le village est présidé par l'église de Santa Maria, qui contient un autel baroque exceptionnel par sa taille et son originalité, et dont les piliers sont soutenus par quatre géants. Le bras de l'un aurait été cassé par le joueur de piano mécanique manchot pendant la guerre civile qui donna son titre à un film "Les pianos mécaniques" avec Melina Mercouri filmé à Cadaquès en 1964.
Les premières mentions de Port Bou datent du 10ième siècle. On apprend que le monastère de Sant Quirze de Colera y avait droit de pêche. Plus tard au 18ième siècle, le monastère de Sant Pere de Besalú détient désormais le droit de pêche et sollicite la permission du roi Carlos IV pour peupler la montagne de Port Bou. Une des dates les plus importantes de l'histoire du village est sans doute 1872, année de l'inauguration de la voie ferrée. La douane s'établit entraînant une augmentation importante de la population portbouenque. En 1885, Port Bou devient la capitale du district de Colera. En 1934 il se sépare de Colera formant une commune à part entière. La gare de Port Bou constitue toujours aujourd'hui un relais important dans le transit ferroviaire entre la France et l'Espagne. Le village abrite également un petit port de plaisance de quelques trois cents anneaux dont la construction a été récemment achevée.
L’Église de Cerbère est dédiée à Saint Sauveur, en référence au nom originel de la vallée de Cerbère, où existait une chapelle Sant Salvador de Cervera. Elle fut édifiée vers 1880. Cerbère était encore un hameau dépendant de Banyuls. Une pétition des cerbériens du 17 octobre 1879 réclame la construction dans la vallée d’un lieu de culte permanent, auprès de l’Abbé Rous, à Banyuls. C’est le vin de Banyuls qui financera sa construction. C’est probablement en pensant à ce bienfait qu’était le vignoble, que la frise circulaire autour de la grande rosace est de la vigne. "Regnum galliae. Regnum Mariae" : Royaume de France, Royaume de Marie figurent sur le frontispice. Marie est de tradition la protectrice du Royaume de France, fille aînée de l’Eglise, donc à plus forte raison quand il s’agit du premier édifice de France voué au culte, en venant d’Espagne.
Blottie au coeur de la Côte Vermeille, Banyuls est un écrin préservé qui allie le caractère authentique d'une commune attachée à ses traditions avec le dynamisme d'une ville moderne. Si le village des pêcheurs devenus vignerons s'est développé essentiellement autour du tourisme, il doit sa renommée mondiale à ses vins d'exception et à son vignoble spectaculaire qui se jette dans la mer.
Après vous être promené dans les paysages magiques de l’arrière pays et imprégné de toutes ses senteurs, vous profiterez des plaisirs de la Méditerranée, ou vous déambulerez le long des ruelles escarpées qui vous mèneront jusqu’à une terrasse de café au bord de la plage, où vous dégusterez notre célèbre apéritif à l’ombre d’un platane centenaire.
Bien avant d'être un port du Royaume de Majorque au 13ième siècle, Port Vendres était déjà connu au 6ième siècle avant J.C par les navigateurs grecs sous le nom de " Portus Veneris " (Le port de Vénus). Abri naturel depuis tout temps, le village a toujours connu une activité maritime. A partir de 1838, la France s'intéressant aux potentialités économiques avec l'Afrique du nord, des travaux d'extension et d'amélioration sont entrepris et permettent à Port Vendres de devenir un port de commerce important (« la traversée la plus courte dans les eaux les plus abritées »). Le trafic de marchandises et de passagers prospère et ne cesse d'augmenter jusqu’en 1962.
Au Cap Béar, au sud de la ville, le phare et le sémaphore surveillent la côte. Port naturel en eau profonde, tout à la fois port de pêche, port de commerce et port de plaisance, situés en plein coeur de ville, Port-Vendres offre un spectacle coloré, typiquement méditerranéen et vivant toute l’année. Encore quelques kilomètres et nous retournons à Collioure pour finir la soirée dans la quiétude de notre chambre…
Encore une belle journée ensoleillée qui s’annonce pour cette fin de novembre. Le temps de prendre un petit déjeuné sur notre balcon (petit déjeuné confectionné la veille car il n’y a plus de personnel dans l’hôtel) et nous partons donc de matin en direction de Perpignan pour le village d’Elne. Située au cœur des Pyrénées Orientales, entre mer et montagne (à 4 kilomètres de la mer et au pied des Pyrénées), la cité illibérienne bénéficie d'un cadre unique et d'un environnement privilégié. Chef lieu de canton, Elne était dans l'Antiquité sur l'un des seuls passages terrestres possible entre le monde ibérique et la gaule méditerranéenne.
Du haut de son oppidum, occupé depuis prés de trois millénaires, Elne domine la plaine du Roussillon dont elle est la ville la plus ancienne. Forte de 26 siècles d'existence ininterrompue, siège épiscopal du 6ième au 17ième siècle, la cité a gardé des témoignages de cette longue histoire et des civilisations successives qui l'ont marquée : vestiges romains, majestueuse cathédrale, cloître et remparts médiévaux.
Elne, capitale ecclésiastique du Roussillon de 568 à 1602, en a gardé une magnifique cathédrale romane du 10ième siècle ainsi qu'un cloître de marbre blanc veiné de bleu construit du 12ième au 14ième siècle. Ainsi ce cloître présente toute l'évolution de la sculpture médiévale roussillonnaise et nous invite à découvrir deux époques, deux styles, deux sensibilités : le Roman et le Gothique.
De retour à Collioure nous déjeunons sur le port et profitons de ce beau soleil pour flâner le long de la plage et pour essayer quelques fauteuils confortables au Copacabana avant de nous retirer dans notre hôtel particulier comme des VIP…
Nous quittons ce matin la ville de Collioure pour remonter le long de la côte. Le soleil lui semble nous abandonner car les nuages de font de plus en plus pressant. Cependant il nous laisse le temps de profiter du paysage maritime en traversant Argelès sur Mer, Saint Cyprien, Sainte Marie la Mer, Le Barcarès, Port Leucate et enfin la Réserve Africaine de Sigean ou nous décidons de passer la journée.
Sur près de 300 hectares de zones naturelles humides et de collines calcaires, vivent dans de grands espaces de semi-liberté plus de 3 800 animaux, pour la plupart africains, que nous pouvons admirer sans perturber les comportements naturels, à condition de rester un observateur discret tout au long de notre visite et en respectant impérativement les consignes de sécurité (ne pas quitter le chemin balisé et surtout, portes et vitres de la voiture fermées).
Un parc dit de « semi liberté » est un parc zoologique qui donne aux animaux, un territoire suffisamment vaste pour leur permettre de conserver un comportement, aussi proche que possible, de celui qu’ils avaient à l’état sauvage.
A Sigean, nous verrons donc plus souvent, des troupeaux d’animaux ayant une vie sociale, que des individus isolés.
L’étendu du parc, son caractère « naturel », la présence de nombreux oiseaux migrateurs en font aussi un site privilégié pour la découverte de nombreuses espèces européennes présentes de façon permanente ou saisonnière. La visite se compose d’une partie en voiture (environ une heure) et une partie à pied. Le parcours total peut être effectué en trois heures minimum mais nous avons passé en réalité plus de cinq heures sans nous lasser. Seule la tombée du jour nous à conduit à rentrer sur Aix en Provence…
A l’extrême sud de la France, à 26 kilomètres de la frontière espagnole, Collioure, joyau de la côte rocheuse, bénéficie d’un cadre authentique et d’un environnement protégé. Le petit port catalan se niche à l’abri dans une crique où viennent se mélanger les eaux de la Mer Méditerranée et les roches de la chaîne de montagne des Pyrénées.
Un climat et un ensoleillement exceptionnels garantis par la Tramontane font de cette région un site unique où le bien être et l’art de vivre catalan prennent leur source. Plusieurs plages de sable ou de galets, des criques, des eaux limpides, vous permettront d’apprécier la baignade cet été.
Nous ne pouvons qu’être d’accord avec Henri Matisse qui disait : « il n’y a pas en France de ciel plus bleu que celui de Collioure… Je n’ai qu’à fermer les volets de ma chambre et j’ai toutes les couleurs de la Méditerranée chez moi ».
Faite le voyage et vous comprendrez…
Andrée et Armand,
Commentaires
Bonsoir Armand,
très beau reportage sur Collioure et ses environs, merci mon grand. C'est une très belle région que je connais très peu.
Passe une bonne nuit.
Gros bisou de Cricri
pétard.... ça c'est de l'article....... chapeau bas Jakin......
passe une très bonne soirée gros bizzzous
bonsoir merci de ton gentil com
je ne connais pas cette région mais tu donnes envie de me faire y aller on va quand même attendre un peu!!! pour les photos du jour je ne les vois pas cela fait de nombreuses fois que mes photos sont choisies et j'ai du en voir 3 hi! hi! hi! je te remercie d'être venu cela m'a permis de faire un petit tour en catalagne... bonsoir et a bientôt
Ah Collioure, la Côte Vermeille, de belles balades..
Bonne soirée
trés bel article qui nous fait envie de venir visiter ta région.. 2 fois par ans je me rend à cerbère.. lollllllllllll.. et ma tante et mon oncle ont havité st cyprien plage et canoes.. bonne soirée.. jean claude..
merci de cette jolie promenade dans ce site magnifique, bonne soirée
kikou viens juste de rentrer du travail je te souhaite un bon après-midi gros bizzzous
Pardon d'envahir les lieux...Le titre du livre, c'est La transbordeuse d'oranges. L'auteur(e) : Hélène Legrais.
Et félicitations pour les belles photos et les textes qui vont avec.
Bonjour,
J'ai adoré ce panorama complet du département des P.O.
J'ai vu la statue représentant une femme tenant un panier d'oranges. Sais-tu que cette statue rend hommage à celles que l'on appelait les transbordeuses d'oranges ?( pardon si tu l'expliques dans ton article...je ne l'ai pas vu). Ces transbordeuses d'oranges étaient chargées de transborder le chargement d'oranges des trains provenant d'Espagne, dans un train circulant en France. Et pourquoi cette manutention ? Parce que l'écartement des rails entre les deux pays était différent. Ces femmes étant exploitées ( conditions de travail et salaire) se sont révoltées. Leur histoire fait l'objet d'un intéressant livre : Les transbordeuses d'oranges. Ecrit par une femme, bien-sûr, en hommage à la solidarité féminine.
bonjour jakin ! merci de nous faire profiter de cette belle balade ! je te souhaite une belle journée ! bises