Le 12 janvier 1790, l'Assemblée nationale institue le Département des Basses-Pyrénées réunissant le Béarn, les trois provinces françaises de langue basque (le Labourd, la Basse Navarre et la Soule), ainsi que les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache. La logique administrative semble avoir eu raison de plusieurs siècles d'histoire marqués par la séparation des peuples.
En effet, le découpage qui suit d'assez près les lignes imposées par la géographie - montagne, mer, fleuve - semble pertinent. Il donne aussi à ce département d'une superficie de 7 644 km2, représentant environ 1/72° du territoire national, bien des spécificités.
Bordées à l'ouest par l'océan et au sud par la chaîne pyrénéenne, les Pyrénées-Atlantiques sont marquées par cette double influence. Elles lui doivent leur richesse paysagère, leur climat doux et la complexité de leur histoire.
Les terres du Labourd, limitées au nord par l'Adour, sont géographiquement et historiquement liées à la mer. C'est, en partie, un territoire arraché à l'océan par l'accumulation de grands dépôts quaternaires, où s'installèrent les Vascons. Après une période d'occupation romaine superficielle, ils parviendront à constituer ce duché de Vasconie qui fut pratiquement indépendant et dont l'un des derniers porteurs du titre, Eudes, lutta contre les Sarrasins, lors de la fameuse bataille de Poitiers.
La mer a joué un rôle primordial dans l'évolution historique de cette région. On attribue à Bayonne le rôle de capitale du Labourd. Cela est vrai jusqu'au 12ième siècle, date à laquelle Bayonne est détachée administrativement de sa province. La capitale historique du Labourd devient alors Ustaritz dans laquelle s'organise le Biltzar du Labourd (l'assemblée générale de tous les maires de la province du Labourd).
Après le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt, en 1152, les terres du Labourd passeront sous la dépendance de la couronne anglaise et elles seront l'objet de multiples intrigues, dont l'un des principaux protagonistes sera le fameux Richard Cœur de Lion, artisan du développement commercial et économique de Bayonne.
Cette influence anglaise dura jusqu'en 1450, quand le Labourd revint à la couronne française, après la signature du traité de paix au château d'Ayherre. En 1609, un procès des sorcières y fut mené par Jean d'Espagnet, conseiller au Conseil d'État, et Pierre de Lancre, conseiller au parlement afin de « purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons»…
Six heures trente et 707 kilomètres d’autoroute sont nécessaires pour approcher Hendaye. On quitte Aix en Provence ; autoroute A8/E80 direction Salon, Arles ; Continuer sur N113 ; reprendre l’Autoroute A54 direction Perpignan, sortie Biriatou Hendaye, prendre le chemin de Courlecou D811 puis au rond point à droite la D358 direction route de Béhobie, à l’entrée d’Hendaye, après la station Total, on tourne à gauche, les bandes vertes nous dirigent vers notre résidence pour cette escapade basque : Le Campanile.
C’est une chaîne d’hôtels restaurants labellisés bien connu qui offre l’avantage d’une certaine souplesse pendant le séjour. Il est campé près de l’entrée de l’autoroute et, en frontière avec l’Espagne ce qui est bien pratique pour les achats de fin d’année. La chambre se situe au premier étage, fenêtres donnant sur le parking. Elle est aménagée avec goût, spacieuse et le confort nécessaire y est pour un séjour agréable. Le personnel, jeune qui se relaie, est disponible et chaleureux, mais on y mange très mal…
Ville frontière entre la France et l'Espagne, Hendaye a connu bien des turbulences à l'occasion des nombreuses guerres entre les deux nations. Lors de la guerre franco-espagnole, la ville fut prise en septembre 1636 par les Espagnols. En 1598, Hendaye obtint de construire sa propre église, et se détacha de celle d'Urrugne. L'autorisation lui fut accordée par l'évêque Bertrand d'Etchaux. La Chapelle Sainte Anne actuelle date de 1920.
Témoin de ce passé le fort Gaztelu Zahar maintes fois détruit puis reconstruit, il fut embelli par les travaux de Vauban, puis définitivement rasé, ainsi que toute la ville lors des guerres de la Révolution, ou l'île des Faisans au milieu de la rivière Bidassoa. C'est sur cette dernière que le roi Louis XIV rencontra le roi d’Espagne et que furent signés le traité des Pyrénées en 1659 et plus tard le contrat de mariage entre Louis XIV et l'infante Marie-Thérèse.
Découvrons maintenant le bonheur d'un pays ensoleillé aux sites exceptionnels. Hendaye nous accueille avec toute la convivialité d'une commune basque où il fait bon vivre. Une ville fleurie, un port de plaisance et 3 kilomètres de plages de sable fin nous attendent.
Découvrons des sites exceptionnels tels que les rochers des "2 Jumeaux", situés en mer au terme de la longue plage, le domaine d'Abbadia et ses falaises ou encore le cadre exceptionnel protégé par le conservatoire du Littoral.
Au cœur d'une vaste nature préservée : Au nord, une magnifique corniche, à l'ouest, le mont Jaizkibel (Espagne) et au centre, la superbe baie de Txingudi traversée par la Bidassoa font d'Hendaye un site exceptionnel au pied des Pyrénées lieu de passage de la route de Saint Jacques de Compostelle.
Sa plage de 3 km en pente très douce et bien abritée est appréciée des familles. Au milieu, la résidence Croisière, un bâtiment de style mauresque construit en 1884 en pierre de taille qui abritera de 1889 à 1980 le Casino d’Hendaye. En 1990 il est transformé en résidence et galerie marchande.
Le port de plaisance constitue une base idéale pour visiter les nombreux ports typiques de la côte basque espagnole.
La nuit commence à tomber quand nous finissons notre ballade basque et après un petit repos dans la chambre, nous franchissons les portes de la salle de restaurant pour un repas sans prétention…
L’aube pointe sur l’horizon et quelques rayons de soleil rasent les pierres tombales qui se trouvent en face de l’hôtel. Le petit déjeuner est vite pris pour profiter de cette belle journée qui s’annonce. Nous décidons de partir sur la côte sud en direction de Bayonne. On quitte Hendaye par le bord de mer et quelques kilomètres plus loin la forteresse de Socoa pointe le nez.
Le Fort de Socoa du 17ième siècle protège le petit port. Il est prolongé par une digue décidée par Vauban et construite à la fin du 18ième siècle qui ferme à l'ouest la baie de Saint Jean de Luz. L’histoire de Ciboure c’est avant tout l’histoire des basques et de la mer. Il y a plusieurs siècles, la baleine était péchée prés des côtes du Golfe de Gascogne : la présence de Tour appelée « Atalaye » en reste le seul souvenir.
Cette pêche connue des hauts et des bas en raison de l’ensablement du port, jusqu'à la constriction des digues de Socoa, de l’Artha et de Sainte-barbe. La pêche au thon qui fait toujours la renommée de Ciboure et de Saint Jean de Luz, est assez ancienne. Les pêcheurs ramenés du thon de Terre-Neuve, lors de leur expédition à la morue. Au 19ième e siècle, les Cibouriens pêchaient le thon sur des bateaux à voile prés des cotes.
La Rhune en toile de fond, l'entrée du petit port de plaisance de Ciboure est commune avec celle du port de pêche de Saint Jean de Luz. Sur le quai Maurice Ravel la maison natale du compositeur au fronton de style hollandais très caractéristique accueille aujourd'hui l'office de tourisme…
Idéalement située, aussi au pied de la Rhune, bâtie autour d'une ravissante baie protégée, Saint-Jean-de-Luz est la plus pittoresque station balnéaire de la Côte basque. Ultime défense de la ville face à la mer, la promenade de la plage s'étire du port jusqu'à la colline de Sainte Barbe d'où l'on admire toute la baie. Cette citée est chargée d'histoire et de tragédies. Louis XIV et l'Infante Marie-Thérèse d'Autriche se marièrent le 9 juin 1660 dans l'église Saint Jean Baptiste. La ville fût ravagée par des raz de marée en 1680, 1749 et 1782. Elle est protégée depuis 1827 par une digue longeant la baie.
Nous empruntons le bd Victor Hugo depuis l’Office de Tourisme, nous passons devant les halles construites au 19ième siècle à l’emplacement de l’ancien quartier du marais, et agrandies en 1925 par l’architecte André Pavlovsky. Nous découvrons ensuite le port de pêche traditionnel, encore très actif de nos jours, d’où partaient les célèbres corsaires luziens au 17ième et 18ième siècles, d’où le surnom de St Jean de Luz de « cité des corsaires ». D’ailleurs on retrouve, dans les armoiries de la ville, un bateau, rappel de l’importance de l’activité portuaire.
Puis nous flânons sur la promenade Jacques Thibaud, face à la grande plage abritée de la houle par les ouvrages de protection construits sur ordre de Napoléon III afin de défendre la ville des attaques incessantes de la mer. En effet, une partie de la ville, située à la place du plan d'eau actuel, a été emportée par les flots. Actuellement il ne subsiste de ce quartier de la Barre, quartier disparu en grande partie au 18ième siècle, que quelques demeures d’armateurs, à l’exemple de la maison des 3 canons.
Ces demeures étaient situées principalement rue Mazarin, rue de la Baleine ou bien encore rue de la République. Cette dernière fut également l’ultime bastion des kaskarots, ces marchandes de poissons qui, panier sur la tête, couraient vendre leurs sardines jusqu’au marché.
Face à la mer, nous apercevons également des constructions plus récentes, datant de l’entre-deux guerres, notamment le complexe casino la Pergola de Robert Mallet Stevens, construit en 1928, à la place d’un des premiers établissements de bains qui ont accueilli les premiers « étrangers », ces anglais attirés par la douceur du climat de la côte basque au 19ième siècle.
Nous redescendons ensuite par les rues pittoresques de la vieille ville pour nous rendre à l’église Saint Jean-Baptiste, où eut lieu, le 9 juin 1660, le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne, qui était une des clauses principales du traité des Pyrénées, rétablissant ainsi définitivement la paix entre la France et l’Espagne. A l’intérieur, nous découvrons un magnifique retable de style baroque, prolongé de 4 chapelles latérales. Dans l’une d’elles, se trouve un vitrail représentant Jacques le Majeur, évocation du chemin de Saint Jacques de Compostelle dont la voie du littoral passait par Saint-Jean-de-Luz.
Nous terminons notre balade sur la place Louis XIV face à l’Hôtel de ville, d’où nous pouvons contempler de belles demeures du 17ième siècle, comme Lohobiague-enea dite « Maison Louis XIV » entourée de tourelles d’angles ou Joanoenia dite « Maison de l’Infante », d’architecture plus classique située face au port…
Pour le déjeuner nous choisissons les arcades de Bayonne : sangria, pâté basque, pavé de bœuf, fromage de brebis accompagné d’un cru du sud-ouest. Mais la ville est surtout la sous préfecture des Pyrénées Atlantiques, au cœur d'une agglomération de 200 000 habitants qu'elle constitue avec Anglet et Biarritz, et la capitale économique, commerciale et portuaire du Pays basque, au pied des Pyrénées.
Dans un site unique, que l'eau vient imprégner de toute part selon le rythme des marées, entre mer et montagne, Bayonne, par son triple caractère de ville religieuse, militaire et métropole de la région, a accumulé à travers les âges un patrimoine d'une grande richesse.
Au cœur de la vieille ville, face à l'Hôtel de Ville, la Nive qui descend du Pays basque, et l'Adour fleuve gascon, se rejoignent pour s'élargir jusqu'à l'océan tout proche : une situation géographique qui explique que Bayonne soit naturellement et depuis toujours le pôle d'attraction de toute une région.
Célèbre pour la beauté de ses maisons séculaires merveilleusement restaurées, ses quais, ses musées, ses châteaux, sa citadelle, Bayonne l'est également pour ses traditions : la foire au jambon, le fameux chocolat, le festival de théâtre, les Fêtes en août, les corridas (les plus anciennes de France), la pelote basque, le rugby, l'aviron…
Sur le retour, Biarritz offre une situation géographique privilégiée. Entre mer et montagne, cet ancien petit port de pêche à la baleine, devenu sous l'influence de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie une station balnéaire raffinée, possède un cadre naturel idéal et un climat tempéré propre à sa région.
Depuis plusieurs années, la ville a vu se multiplier les activités et les manifestations culturelles hors saison. Ainsi cette ville, à l'authenticité préservée, devient avec ses multiples pôles d'attraction une destination de charme tout au long de l'année. Le port Vieux, Petite plage abritée qui permet la baignade tout au long de l'année. La Villa Belza, Campée sur un rocher entre la plage du Port vieux et la plage des Basques, elle fut, à la belle époque un lieu de villégiature princier.
Un site touristique ou nous pouvons visiter le musée de la mer, l’église orthodoxe, Construite en 1892 dans un style byzantin par l'architecte biarrot, Mr Tisnés. Elle possède un intérieur surprenant, dans lequel on peut voir l'iconostase et des icônes jadis de Saint Petersbourg.
De l'esplanade du Phare, un panorama exceptionnel s'offre à nous, les rochers du Basta et de la Vierge, les plages, le port des pêcheurs, le Casino Municipal, le Bellevue, les tamaris et les hortensias, la Côte des Landes et les Pyrénées ainsi que les plages d'Espagne.
Le Phare, Erigé en 1834, haut de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer et fier de ses 248 marches, il domine le Cap Hainsart ainsi dénommé autrefois en raison des chênes qui l'entouraient et qui ont été remplacés par des tamaris. Ce cap marque la limite séparant la côte sablonneuse des Landes de la côte rocheuse du Pays basque.
Le rocher de la Vierge : Imposant rocher que Napoléon III décida d'utiliser comme point d'ancrage de la digue du Port du Refuge qu'il voulait créer. Aussi ce rocher fut-il relié à la terre par un pont en bois (remplacée par une passerelle métallique attribuée à Gustave Eiffel) et percé d'un tunnel comme l'Atalaye, pour permettre l'amenée des blocs de pierre destinés à la construction de la digue. Ce rocher doit son nom actuel à la statue de la vierge érigée à son sommet en 1865.
La légende raconte que des baleiniers biarrots revenant au port furent pris dans une tempête d'une telle intensité qu'ils crurent leur dernière heure venue, quand une lumière aussi salvatrice que resplendissante les ramena au port. Les rescapés érigèrent alors quelques croix et une statue de la Vierge sur cet îlot rocailleux et inhospitalier semblant défier l'océan au bout de la plage de Biarritz.
Le Port des Pêcheurs, créé après l'abandon, en 1870, des travaux du Port du Refuge, et grâce au reliquat de la donation impériale, il reçoit des pêcheurs et des plaisanciers. Lieu pittoresque et coloré, il abrite aussi, grâce à ses crampottes, quelques restaurants pour la dégustation de fruits de mer et des bars « tapas » à la mode…
Il est temps de rentrer, sans précipitation, vers notre hôtel ou un dîner quelconque nous attend. « Contre mauvaise fortune, bon cœur » on se dit que demain sera meilleur. Oui ! Mais voilà le lendemain c’est pluie toute la journée. Alors nous partons pour une escapade à San Sébastian en Espagne.
Le long de la merveilleuse Baie de la Concha, avec ses immeubles en pierre de taille, son casino et ses larges avenues aux allures hausmaniennes, l'ancienne station balnéaire des rois d'Espagne a conservé son charme "Belle époque". Aux pieds du Mont Urgull, les ruelles populaires de la vieille ville vous plongent dans un tout autre décor. C'est ici, entre le port et la plaza de la Contitucion, que les racines basques de Donostia (le nom basque de Saint Sébastien) ressurgissent. Ces deux quartiers ont en commun un goût pour la fête, des boîtes de nuit chics de la plage aux chaleureux bars à tapas des rues piétonnes. Mais nous n’en profitons pas, car la pluie tombe à verse et nous fait fuir vers la côte française.
30 kilomètres plus loin nous voilà à Guéthary. Depuis l'église du 17ième siècle qui domine le village, on descend vers la mer. De nombreuses maisons d'architecture exceptionnelle parsèment la route, telle Saraleguinea qui abrite le musée ou l'ensemble Mairie Fronton.
La terrasse qui surplombe la mer est reliée à la résidence Itsasoan par une passerelle sculptée d'Henri Godbarge, elle offre une vue magnifique en direction du nord-est. Une rue descend jusqu'au port anciennement baleinier. A signaler également le monument Paul-Jean Toulet et le petit phare. Entre Arotzen Costa et Parlementia un chenal naturel amène à une petite anse bien protégée, port d'échouage où pêcheurs et véliplanchistes hissent leurs barques ou leurs planches à voile en haut de la cale pour les mettre à l'abri de la mer.
De nombreux sentiers aménagés nous permettent de suivre le rivage à pied. Guéthary bénéficie de trois plages : Cenitz, dans son cadre de falaises et de landes sauvages. Arotzen costa, (les Alcyons) : une réserve naturelle protège la faune marine -oursins, crevettes, coquillages- qui se développe dans les petits bassins naturels que découvre la marée basse. Parlementia, (commune de Bidart) haut lieu des sports de glisse où déferle la Vague de Guéthary, un spot connu de tout le monde du Surf.
Aux douze coups de Midi, Le Madrid ouvre ses portes pour un repas de poissons. Tartare de saumon, marmite du pêcheur, fromage de brebis et vin blanc du pays basque, cuvée Bergerac. Dans une ambiance atlantique…
Nous terminons notre périple par le village basque au goût piment. Petit village de près de 2000 habitants, Espelette "la coquette" patrie du piment rouge est un de ces lieux haut en couleurs qui font tout le charme du Pays basque. Voir le séchage des piments sur les façades des fermes.
La culture du piment d'Espelette est devenue une importante activité économique locale, fêtée et honorée par la Confrérie du Piment le dernier dimanche d'octobre. Des champs alentours provient en automne ce "petit fruit infernal" qui va enflammer les façades blanches des maisons... puis le gosier du consommateur.
Séché en guirlandes, le piment rouge vif sera prêt à relever jambon, piperades, omelettes, tripotx (boudin de mouton), axoa (hachis de veau), bakalao bizkaïenne (morue).
Vers la sortie du village on rencontre les brebis, emblèmes du terroir. Ce sont trois races exclusivement locales. Fière et altière, aux longues cornes, la Manech tête noire est un symbole fort de la montagne basque. Sa cousine, plus petite et sans corne, la Manech tête rousse, est adepte des coteaux basques. Brebis de grande taille aux cornes imposantes, la Basco-Béarnaise a conquis la montagne béarnaise…
Le parfum mystérieux d’une liqueur d’Izarra, le rouge vermeil et chaleureux des piments d’Espelette, la couleur chatoyante d’un vin d’Iroulèguy, la robe irisée de la truite de Banca, l’histoire du chocolat depuis son arrivée dans le port de Bayonne au 16ième siècle, la fabuleuse aventure du Porc basque et de son Jambon, le goût du gâteau basque, celui des confitures, du fromage, l’attaque émoustillante du Sagarnoa.
Parfois le chemin est étroit, escarpé, mais la vue y est magnifique et nous offre à chaque point cardinal, une vue différente. Le bleu de l’Océan, les couleurs chaudes qui enveloppent les montagnes, le spectacle de vergers fleuris ou de vignes en terrasses dominant quelques champs où pâturent des brebis dont, au loin, on entend les clarines.
Au bout du chemin, un artisan-producteur vous accueillera en sa maison pour vous conter avec de beaux gestes et quelques phrases simples son métier et ses produits. Vivre, voir comprendre… en un mot Aimer. L’histoire d’un pays écrite à l’encre de la vie…
Commentaires
douce soirée et gros bizzzous
Article fort intéressant, région riche en histoire aussi
merci Jakin, bonne fin de semaine à toi
Carine
bonjur Armand,
quel super article sur Hendaye et que de découvertes historiques. Merci pour ton article, je vais y revenir quoique je l'ai parcouru pratiquement entièrement.
Bon jeudi et gros bisou
Cricri
petit coucou rapide avant de partir travailler très bonne journée gros bizzzous