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Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 12-03-2010 à 08:24:41

LOUIS ARMSTRONG

 

 


 

         Les Etats-Unis sans le jazz ne seraient pas vraiment les Etats-Unis. Et sans Louis Armstrong le jazz ne serait pas le jazz. Trompettiste surdoué, Armstrong fut aussi un très grand chanteur et un monstre sacré du show-biz. Grâce à lui le jazz est sorti des bas-fonds de la Nouvelle-Orléans pour conquérir le monde. Et de simple expression d’une minorité, il est devenu la musique vivante de notre temps.

    Lorsqu’on était jeune et qu’on vivait à la Nouvelle-Orléans, accompagner les orchestres dans Perdido ou dans Bourbon Street était un plaisir qu’on ne manquait surtout pas. Avec Louis Armstrong le jazz, tel qu’il était joué dans les beuglants de la Nouvelle-Orléans, allait prendre un sacré coup de vieux. Pour les musiciens, il fallait désormais assurer des solos impeccables.
 


    Jouer dans les orchestres qui se produisaient sur les « riverboats » demandait d’avantage de sérieux que dans les cabarets de la Nouvelle-Orléans. En conséquence, Louis Armstrong dut apprendre à déchiffrer les partitions. Il subit tout d’abord l’influence de King Oliver.

    King Oliver était depuis belle lurette l’idole de Louis Armstrong. Lorsqu’il lui proposa d’entrer dans son orchestre, le musicien ne se fit pas prier. Cela se passait en juillet 1922.

    Sans cesser pour autant sa collaboration avec Fletcher Henderson, Armstrong apportait son concours aux grandes dames du blues, ainsi Ma Rainey et Bessie Smith. Et à un certain Sidney Bechet.

    A chaque fois que Louis Armstrong et Earl Himes jouaient ensemble, c’était une page du jazz qui s’écrivait. Le pianiste développait ces thèmes à partir des solos d’Armstrong.
 


    C’est au tout début des années trente que Louis Armstrong accéda véritablement à la célébrité, en tant que musicien de jazz mais aussi en tant que chanteur. Une célébrité qui dépassa bien vite les frontières des Etats-Unis.

    Louis Armstrong se révéla un « entertainer » habile, en ce sens qu’il pressentit ce qui était susceptible d’intéresser le public du nord. Son expérience de Chicago fut à cet égard décisive.

    La différence entre le Hot Five et le Hot Seven ne résidait pas seulement dans la venue de deux autres musiciens. Armstrong espérait surtout s’attirer les sympathies du public blanc.

    Parallèlement à sa brillante carrière de trompettiste, Louis Armstrong s’affirma comme un homme de spectacle d’envergure, comme le voulait Broadway, Hollywood et les chaînes de télévision.
 


    Avec le décès de Louis Armstrong, le jazz et la Nouvelle-Orléans devenaient orphelins. L’un et l’autre, cependant, entraient dans la légende. Une légende éternelle.

    Après une nouvelle crise cardiaque, il décède dans sa ville de Corona, Etat de New York, le 6 juillet 1971…
 
 ♥    Muskrat Ramble (1926)
 
 
♥♥    Twelfth Street Rag (1927)
 
 
♥♥♥     West end Blues (1928)
 
 
♣     On the sunny side of the street (1937)
 
 
♣♣     When the saints go marchin'in (1938)
 
 
 ♣♣♣    Ain't Misbehavin (1938)
 
 
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.
 
Armand, 




 

 

Commentaires

vivrenotreamour le 13-03-2010 à 00:11:26
bonsoir

oui c'est vrais un morceau ou l'on reçent l'amour même si je comprend pas les parole ça s resent

je te souhaite une douce nuit

bis patricia
lafianceedusoleil le 12-03-2010 à 20:40:47
bonsoir Armand,

super tous tes morceaux, je me suis régalée, merci pour ce moment de détente.

Merci pour ta visite.

Bonne soirée

bisou


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Guiphitho le 12-03-2010 à 16:25:21
Belle époque! Musicale et cinématographique aussi

Bon week-end, Jakin

Carine
lolo78000 le 12-03-2010 à 16:08:22
kikou très bon après-midi et bon week-end gros bizzzous
heremoana le 12-03-2010 à 12:31:42
la musique es la vie, surtout celles-ci

bisous et bon week-end
vivrenotreamour le 12-03-2010 à 08:35:03
bonjour sa c'est de la bonne music et qu'elle voix

On the sunny side of the street je l'aime beaucoup

trés bon billet passe une bonne journée

bis patricia