posté le 19-03-2010 à 06:30:23
DUKE ELLINGTON
La musique de Duke Ellington, c’est une synthèse éblouissante de l’esprit traditionnel du blues et des inventions orchestrales les plus sophistiquées. Une musique accessible à tous publics, qui ne tombe jamais dans les effets de style. Pianiste, compositeur, arrangeur en chef d’orchestre de génie : tel fut celui dont la force aura été de ne jamais céder aux modes ni de faire table rase de son héritage afro-américain.
Le Cotton Club de la fin des années vingt, c’était des « nègres » qui jouaient du jazz pour le public blanc. Dans cet éden new-yorkais, Ellington allait signer de bien beaux titres. C’est a u cours des années décisives du Cotton Club que Duke Ellington forgea sa musique si caractéristique. Il commençait alors à réaliser des arrangements aussi variés que complexes.
Cootie Williams était né dans l’Alabama, pas très loin de la Nouvelle Orléans. Lorsqu’il vint rejoindre Ellington, il apporta avec lui sa technique. Mais aussi le feeling sudiste.
Avec l’arrivée de très grand bassiste Jimmy Blanton et le retour de Ben Webster au ténor, Duke Ellington possédait un orchestre qu’allaient envier bon nombre de jazzmen de haut vol. Duke Ellington fut l’un des tout premiers jazzmen à écrire des suites concertantes de longue durée, à la fois sensuelles et exotiques.
A la fin des années trente, Ellington avait acquis une très grande maturité en tant que compositeur. Il écrivit non seulement des morceaux de très grande qualité, mais enregistra encore de nouvelles versions de standards et des suites de longue durée. L’œuvre immense demeure pour beaucoup inégalée et il apparaît comme l’un des compositeurs les plus personnels du 20ième siècle. Son secret : considérer l’orchestre comme un instrument.
Capitol était le label de Duke. Mais aussi, en quelque sorte, son épée de Damoclès. Ellington allait devoir se surpasser. Résultat : Twelfth Street Mambo et A Drum is a Woman.
Ellington avait montré qu’il était un pianiste, un chef d’orchestre et un arrangeur hors pair : il ne lui restait plus qu’à travailler avec des musiciens de son gabarit. Ce qu’il fit à partir de 1960.
A la fin de son incomparable carrière artistique, Duke Ellington intervint de plus en plus souvent en tant que soliste, grâce à un jeu particulièrement dépouillé.
Duke meurt le 24 mai 1974 à l’âge de 75 ans…
♥ Wall Street Wall (1929)
♥♥ Ring Dem Bells (1930)
♥♥♥ Rockin'in Rhythm (1931)
♣ I let a song go out of my Heart (1938)
♣♣ Country Gal (1939)
♣♣♣ Rent Party Blues (1939)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.
Armand,
Commentaires
bonsoir Armand,
me voilà sur ton bon blog si attrayant. Merci pour les beaux morceaux choisis, toujours aussi agréables à écouter dans le calme.
Souhaite que tu as passé une bonne journée.
Nous avons eu soleil malgré la pluie annoncée comme quoi ! Passe une douce nuit.
Bisou de Cricri
Cliquez ici pour voir mon image
ah ! oui j'aime bien c'est de la bonne
musique.......je connaissais un peut son histoire merci de nous la rappeler un beau billet bien complet ... je te souhaite une bonne soirée jakin amitié.
Duke j'adooooooore, j'ai eu l chance d'avoir des parents qui n'ecoutaient pas cloclo et sardou mais du jazz, du blues et du rock (ella fitzgerald, duke, muddy waters, santana, pink floyd etc etc...) Merci de nous faire partager qques notes ^^
Bonne journée
petit coucou du matin pour te souhaiter une très bonne journée gros bizzzous