posté le 26-03-2010 à 07:43:57
BILLIE HOLIDAY
Il est des étoiles qui brilleront éternellement. Ainsi Billie Holiday. Elle fut l’héroïne du jazz. La surdouée des tempos lents. La diva à la voix chaude et sensuelle qui, certes, chantait le blues mais également des thèmes qui appartenaient à la tradition blanche. La force de Lady Day aura été de considérer le swing comme l’un des beaux-arts. Une façon bien à elle de crier au monde sa négritude.
Contrairement à la plupart des artistes négro américains qui allaient faire une grande carrière, Billie Holiday fut élevée dans la tradition catholique. Ainsi le voulaient les origines irlandaises de sa mère.
L’intérêt que sa voix éveilla auprès des musiciens ne cessa de grandir depuis le jour où elle fut découverte par John Hammond. De Louis Armstrong au groupe vocal Lambert, Hendricks and Ross, en passant par Duke Ellington : nombreux furent les musiciens qui voulurent reconsidérer le rôle de la voix dans le jazz. Billie Holiday allait se montrer une artiste d’avant garde.
Avec Lester Youg qui fut son complice de tous les instants, Billie Holiday allait atteindre sa plénitude expressive. L’avenir s’annonçait glorieux pour Lady Day. Il serait, à la fois, glorieux et tragique ! Billie voulait que sa voix sonne comme un instrument, tandis que Lester cherchait à conférer à son saxo une expression vocale.
Billie Holiday devait bien s’entendre avec Count Basie et avec Artie Shaw. Et d’ailleurs avec tous les musiciens. Hélas ! Il n’en fut pas de même avec ceux qui furent ses managers.
Ce n’est qu’à la suite de ses démêlés avec Burney Josephson que Lady Day prit la décision de se rendre à Chicago. Elle se produit à partir du mois de septembre dans un club de la ville où Franck Sinatra s’avèrera l’un de ses plus fervents admirateurs.
Au début des années quarante, la poudre blanche accéléra inexorablement le processus d’autodestruction de Lady Day. Pourtant en 1943, Billie sera consacrée meilleure chanteuse de l’année.
Peu à peu, tragiquement, les démons de la drogue et de l’alcool s’étaient emparés de Lady Day, sans qu’aucun exorcisme ne parût possible. Cette autodestruction qui fut le lot de bien des artistes devait la conduire à un mort prématurée. Mais Billie était déjà entrée dans la légende.
Billie Holiday, il est vrai, chantera finalement peu de blues. Mais les quelques morceaux de douze mesures qu’elle enregistra, ainsi Fine and Mellow, feront d’elle l’égale de la grande Bessie Smith.
Certaines chansons sont passées à la postérité parce qu’elles sortent des sentiers battus. D’autres parce qu’elles sont des entités vivantes, possédant une histoire hors du commun. Fine and Mellow, le grand blues de Billie, est original et possède une histoire.
Billie décède le 17 juillet 1959 au Métropolitan Hospital de Harlem…
♥ Them There Eyes (1935)
♥♥ I Cover the Water Front (1935)
♥♥♥ Strange Fruit (1937)
♣ Trav'lin All Alone (1937)
♣♣ I'll never be the same (1937)
♣♣♣ Getting sone fun our of life (1937)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.
Armand,
Commentaires
salut l'ami jakin encore un beau billet la que tu nous produit bravo oui bllie
c'était du lourd lol une très bonne chanteuse mais bon saloperie de drogue et d'alcool elle est décédé l'année de ma naissance lol .... je te souhaite la bonne nuit et un bon week end le webmaster amitiés.
petit kikou pour te souhaiter un bon après-midi gros bizzzous
salut Jakin,
merci pour ton bel article, encore de très beaux morceaux de jazz.
Très belle musique de choix que tu nous as proposée.
Belle journée à toi, peut-être as tu le soleil.
Ici, niet, c''est la grisaille
Billy énormissime... je suis fan !!
J'aime bcp ton blog ^^
Bonne journée !