VEF Blog

Titre du blog : Les Black's Foot
Auteur : Jakin
Date de création : 03-09-2008
 
posté le 10-06-2010 à 03:15:08

LA VALLEE D'AURE...

 

 

 

 

 
65 – Hautes Pyrénées, Cadéac du 23 au 26 mai 2010


     

    Le département des Hautes-Pyrénées est formé, pour sa plus grande partie, de l'ancien Bigorre. Les Bigorrais (Bigerri, Bigerrones) étaient un des peuples aquitaniques qui furent soumis par Crassus, lieutenant de César. Leur capitale était Bigarra, que les savants croient reconnaître dans le village actuel de Cieutat (Civitas, la Cité), à 15 kilomètres de Bagnères-de-Bigorre. Lorsque, à la fin de sa huitième campagne, le conquérant lui-même vint avec deux légions séjourner quelque temps en Aquitaine, peut-être visita-t-il le pays de Bigorre ; on retrouve du moins son nom en plusieurs lieux ; ainsi le village de Juillan, vicus Julianus, près duquel on montre un camp de César. Près de Pouzac, on voit un autre camp de César où l'on a trouvé des ossements et une épée romaine.
     


    Le long Moyen Âge, de 500 à 1500 ap. J.C., est une époque agitée et troublée. Les grandes invasions du 4ième au 9ième siècles ont ravagé les villas et villes romaines. L'insécurité règne. Les premiers comtes de Bigorre s'installent vers l'an 840 à St Lézer-Bigorra, puis à Tarbes au 12ième siècle dans une double ville fortifiée : l'une épiscopale autour de la cathédrale de la Sède, l'autre comtale autour du Brauhauban. L'empreinte originale du Moyen Age des Hautes-Pyrénées réside dans le réseau très dense des abbayes bénédictines dès le 7ième siècle. Elles jalonnent les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Vers 1200 il en existe une bonne douzaine : clunisiennes avec Saint-Lézer, Saint-Savin, Saint-Pé-de-Bigorre ou Madiran, une cistercienne avec l'Escaladieu, toutes de renom. Aux 13ième et 14ième siècles, la Bigorre souffre cruellement de la longue guerre féodale qui oppose les deux monarchies française et anglaise à qui elle se soumet successivement.
     


    Le 4 février 1790 : l'Assemblée Nationale (dite constituante) décrète sous l'impulsion des deux députés bigourdans du Tiers-état (Dupont de luz et surtout Bertrand Barère) que " La Bigorre et les quatre vallées formeront un département et que l'Assemblée se tiendra à Tarbes". Le parrain en fut Pinteville de Cernon, président du "comité de division" qui choisit le nom de Hautes-Pyrénées. Le premier président du Conseil Général (appelé Directoire) fut de 1790 à 1793, le baroussais Pierre-Clair de Fondeville, vicomte de Labatut.
      


    Les Quatre vallées étant géographiquement dispersées (Aure, Barousse, Magnoac et Neste), on adjoignit aussi des territoires de l'Astarac, du Comminges, du Nébouzan et de la Rivière basse ainsi que le Louron qui dépendait de "la Rivière Verdun". Cas presque unique en France (avec le Vaucluse), les Hautes-Pyrénées gardèrent aussi les "enclaves" de l'ex-Bigorre en Béarn. Le nouveau département fut divisé en 5 districts (Tarbes, Bagnères, Vic et ceux dits de "la Montagne" (Argelès) et de "la Neste" (La Barthe)), puis en 1800, en trois arrondissements avec les mêmes sous-préfectures qu'aujourd'hui.
     


    Les Hautes-Pyrénées regroupent sur leur territoire une grande variété de sites et de paysages… La montagne recouvre la moitié du territoire du département. Elle forme au sud une barrière d’altitude élevée avec la frontière espagnole. 35 pics y dépassent 3000 mètres, le pic du Vignemale en est le point culminant (3298 m) . On y découvre toute une richesse de paysages de haute montagne avec forêts et estives. D’Ouest en Est, plusieurs vallées transversales entaillent la montagne.
      


    À l’Ouest, le bassin du Gave de Pau ou Lavedan qui forme une large vallée de Lourdes à Argelès-Gazost. Au centre, la vallée de Campan dominée par le Pic du Midi, le col du Tourmalet, les massifs du Néouvielle et de l’Arbizon. A l’Est, la vallée de la Neste se déroule jusqu’à Arreau où se rejoignent les vallées d’Aure et du Louron. Ces vallées permettent l’accès vers l’Espagne. Elles sont reliées entre elles par des cols d’altitude parfois élevée.(Soulor, Tourmalet, Aspin, Peyresourde).
     


    Cinq heures et 523 kilomètres d’autoroute sont nécessaires pour approcher Cadéac. On quitte Aix en Provence ; autoroute A7 direction Salon, sortie Saint Martin de Crau, prendre la N113 direction Arles. Prendre l’autoroute A54 jusqu’à Nîmes, l’A9 jusqu’à Montpellier, Continué sur l’A61 direction Toulouse, puis l’A620 direction Tarbes. Sortie Arreau, prendre la D939 direction La Barthe de Neste, puis la D929  qui traverse Cadéac. Au bout du village un raidillon plonge dans un vallon, l’Hôtel du Val d’Aure se trouve en contrebas. Des espaces verts, un jardin paysagé et une terrasse ombragée agrémente cette établissement pour cette aventure en vallée d’Aure…
     


    La visite commence par Arreau : c’est un très beau village montagnard de la Bigorre. Ses nombreux attraits en font la destination naturelle pour une halte touristique. Et cela tombe bien, car les douze coups de midi sonnent dans le creux de mon estomac et me rappel qu’il faut trouver une bonne table. Le « Taulier » de Cadéac m’a suggéré « l’Arbizon », il n’a pas tors…
     


     Le charme des vieilles maisons et des monuments est relevé par les deux rivières aux eaux vives qui traversent Arreau. Enfin, les Pyrénées parachèvent harmonieusement ce décor de carte postale.
      


    Au delà de l'intérêt du village, les alentours sont aussi remarquables, avec la réserve naturelle d'Aulon toute proche. Les sportifs apprécieront les possibilités de randonnées et de pratique de sports extrêmes. Enfin, plusieurs stations de ski proposent des domaines adaptés au ski de fond, au ski de piste et aux autres sports de glisse moderne.
      


    La force des eaux de la Neste du Louron servait à de nombreux moulins à Arreau. On pouvait en compter jusqu'à une vingtaine. Par sa situation excentrée, le village échappa à la plupart des troubles et des guerres du Moyen âge. Même pendant les guerres avec l'Espagne, les paysans d'Arreau maintenaient de bonnes relations avec leurs homologues espagnols, notamment pour tout ce qui concernait le partage des pâturages.
      


    Cadéac les Bains, de son véritable nom, est tassé autour d'un donjon du 13ième  siècle. Il conserve une porte fortifiée livrant passage à la route, au ras de l'oratoire gothique de Pène Tailhade.
      


    Cette ancienne station thermale romaine dispose d’un agréable plateau (Castillac) et d'une montagne boisée dans laquelle il fait bon se balader en été.
      


    Le village de Saint-Lary se situe dans la vallée d'Aure, en haute montagne. Les pics les plus élevés à proximité sont le Pic Long à 3194 mètres et le Néouvielle à 3092 mètres. La vallée d'Aure tirerait son nom de la brise, "aura" en latin. Au printemps et à l'automne , un vent chaud et sec, le foehn, balaie en effet la vallée qui jouit de températures plutôt clémentes. La vallée d'Aure est aussi traversée par la Haute Neste, rivière étroite en amont de Saint-Lary et qui prend plus d'ampleur en aval.
     


    Au cœur de Saint-Lary village, la Tour Hachan, qui abrite le Musée du Parc National, et les bâtiments annexes, devenus Mairie et bâtiments communaux, furent remarquablement restaurés et à Saint-Lary le "Vieux village" marie aujourd'hui le bois, la pierre et l'ardoise. Ses fenêtres à meneaux sont la copie conforme de celles de la Tour Hachan. La Maison Fornier de Saint-Lary , aujourd'hui actuelle mairie.
     


    L'Eglise Saint Bertrand située au coeur du village, construite en 1950. L'église faite de béton armé, comporte une seule nef avec des piliers latéraux. L'autel et le tabernacle ont été revêtus de briques. le presbytère jouxte l'église agrémenté d'un jardinier, entretenu et fleuri par la commune.
 


    La journée s’annonce chaude pour cette deuxième étape. Après un petit déjeuné dynamique je roule en direction de l’Espagne. Au pied du dernier rempaillons menant au tunnel d'Aragnouet-Bielsa, au-dessus de Saint-Lary, s'est nichée l'une des plus belles églises de cette région : la chapelle des Templiers d'Aragnouet. Construite au 12ième siècle, de style roman, elle accueillait et hébergeait les pèlerins de Saint- Jacques de Compostelle.
     


    Ce sont les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui l'ont édifiée. Des siècles plus tard, elle est toujours là, au creux d'un vallon, sur le bord d'un torrent, toujours aussi simple et superbe, dans un cadre montagnard impressionnant. Longtemps connue uniquement des habitués du département des Hautes-Pyrénées et des cyclotouristes, cette église est devenue aujourd'hui une “vedette” du tourisme bigourdan depuis que la route joignant la France à l'Espagne passe par le tunnel d'Aragnouet-Bielsa.
     


    L'ancienne église d'Aragnouet fut partiellement reconstruite en 1835. Par suite de malfaçons, l'édifice menaçait de s'effondrer dès 1841. Pierre Artigala (1788-1857),  architecte départemental des Hautes Pyrénées, dirigea une seconde campagne de reconstruction en 1842, conservant le plan et le clocher de l'église de 1835. l'édifice a fait l'objet d'une restauration générale en 1977.
     


    Située dans la paroisse d'Eget, la chapelle de Fabian a été construite en 1852. La bénédiction de l'édifice eut lieu le 7 novembre 1852. La chapelle fut agrandie en 1868. l'édifice a été entièrement reconstruit dans la 2ième moitié du 20ième  siècle.
      


    Une particularité sur la route : le barrage d’Eget. Propriété de la S.H.E.M. (Société Hydroélectrique du Midi) , filiale de la S.N.C.F., la centrale a été construite par la Compagnie des Chemins de fer du Midi entre 1913 et 1919, afin d'assurer l'électrification des voies de chemins de fer régionales. Elle utilise les eaux des réservoirs d'Orédon (7,2 millions de m3) et de l'Oule (16,6 millions de m3) , captées par une galerie d'amenée souterraine à écoulement libre.
     


    Débouchant à l'aplomb de la centrale, cette galerie se prolonge par une conduite forcée d'une hauteur de 750 mètres, pour un débit de 5 m3/s. En 1921, la centrale comptait 7 groupes électrogènes de 5000 HP chacun. Modernisée en 1968, elle abrite aujourd'hui 2 producteurs : la S.H.E.M. avec une turbine horizontale Pelton d'une puissance de 33 millions de Watts qui remplace les 7 groupes d'origine, et E.D.F. (depuis 1954) avec 2 turbines Francis de 3 millions de Watts chacune.
     


    A Tramézaigue l’église paroissiale Saint-Denis, Saint-Nicolas, annexe de la cure d'Eget, fut érigée en chapelle vicariale le 3 août 1852. l'église actuelle conserve une abside semi-circulaire d'époque romane, ainsi qu'un chrisme également d'époque romane réemployé dans le transept sud en 1857. Au 16ième siècle l'église comportait sans doute une nef unique. Le transept nord et la sacristie ont été ajoutés en 1631, date portée sur le linteau de la sacristie.
      


    La présence du château est attestée dès le 12ième siècle. Le donjon remonte en partie au 12ième siècle, mais l'enceinte résulte de travaux menés aux 17ième et 18ième siècles. Le château a servi et a été entretenu jusqu'en 1808. Les vestiges, comprenant un morceau d'enceinte et le donjon, ont été restaurés en 1990.
     


    L'église d'Azet, église paroissiale Notre dame de l’assomption était le siège de l'archiprêtré du Haut-Jouat ou d'Aure supérieure, et d'une confrérie de prêtres, dite frairie Notre-Dame-du-Haut-Jouat. L'église a conservé de nombreux éléments d'époque romane, dont l'abside et le portail sud.
      


    La vallée du Rioumajou accueille 200 vaches et 1500 moutons venant d'élevages traditionnels qui produisent de la viande de très bonne qualité vendue dans les boucheries de Saint-Lary. Ces troupeaux entretiennent la montagne par le pâturage. La transhumance et ses festivités sont un temps fort de la vie de la vallée, de ses bergers et de sa population.
     


    On traverse dans le contrebas de la vallée le petit village rural d’Estansan. Quelques maisons regroupées autour de l’église dont le carillon égrène les heures dans ce paysage de silence.
     


    Le Village de Vielle Aure, à 800 mètres d’altitude, chef lieu de canton, s’étend tranquillement au bord de la Neste d’Aure. Le cœur du village est un authentique ensemble de maisons auroises du 17ième et 18ième siècle, abritant une église romane classée. Situé au cœur de la Vallée d’Aure, proche des stations de ski de Saint-Lary (station thermale) et Piau-Engaly, non loin de la frontière espagnole, Vielle Aure, petite commune rurale, a su concilier harmonieusement sa vocation agricole et s’ouvrir au tourisme.
     


    L’église dédiée à Saint-Barthélemy a été construite au 12ième siècle. Avec son clocher aux baies à trois colonnettes, surmonté d’une flèche du 17ième qui affine sa silhouette. Elle constitue un des plus purs joyaux de l'art roman. Au fond, face au pilier gauche, une coquille Saint-Jacques a été sculptée sur le mur intérieur rappelant que cet édifice se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
     


    La statue du village de Bourisp est une ronde-bosse, son revers est sculpté. Elle est en pierre calcaire de couleur jaune. La pierre a été pourvue d' un enduit de peinture blanche. Elle comporte un socle de plan rectangulaire. La statue est posée sur un piédestal ou socle rectangulaire à élévation pyramidale, constitué de moellon de pierre calcaire et de ciment. La statue représente une jeune femme en pied, animée d'un léger mouvement de torsion vers la gauche. Elle tient et serre dans ses bras un oiseau, très vraisemblablement une colombe. Il pourrait s' agir d' une allégorie de la Paix. Cette statue est très représentative de cette abstraction modernisée, héritière de la sculpture figurative des années 1930 dite de style Art déco, qui continue encore dans les années 1950 à être le fait d' une part importante de la création artistique officielle. Elle orne la place principale du village, devant la mairie et à proximité immédiate de l’église paroissiale.
     


    D'après des études historiques il y aurait eu à Bourisp une église paroissiale d'époque romane, dédiée à saint Orens, dont les ruines ont subsisté jusqu'au 18ième siècle. l'église actuelle, église paroissiale Saint-Orens, Notre-Dame-de-Sescas, date pour l'essentiel du 16ième siècle. Le culte local de la Vierge serait lié à la découverte miraculeuse d'une statue de la Vierge par un bœuf au lieu de Sescas, emplacement de l'église actuelle.
     


    Guchen forme avec les communes d'Ancizan, Cadéac, et Grézian une association pastorale aux origines très anciennes (fin du 13ième siècle) , dite les Quatre Véziaux (Quatre Voisins) , aujourd'hui gérée par un syndicat : le domaine commun, possédé en indivision par les quatre communes, consiste en 2770 ha d'estives situées en amont de la vallée de Campan sur le territoire communal d'Ancizan. Terrier dressé entre 1552 et 1561. Règlement de communauté en 1605.
     


    Comme Ancizan, Guchen comptait parmi les gros villages de la vallée, faisant presque figure de "bourg". Une partie de sa population était composée de tisserands (entre 70 et 80 tisserands au 18ième siècle) . L'activité textile, encore soutenue au milieu du 19ième siècle avec 4 filatures de lainé en 1850 (Gertoux, Lacaze, Olive, Viellajus) a rapidement décliné quelques décennies plus tard, cette proto-industrie rurale ne pouvant résister aux nouvelles usines équipées de machines.
 


     Les fondations de l'ancienne église romane, Saint Brice, Sainte Catherine ont été découvertes en 1922 aux abords de l'église actuelle. Les parties les plus anciennes de l'église actuelle semblent remonter aux 15ième et 16ième siècles. Sacristie construite en 1599 par Bertrand Labarthe, maître maçon de Sarrancolin. Un an plus tard, l'intérieur est décoré de peintures murales par Ramond Sabatier. Il en reste quelques éléments dans le chœur.
      


    Ancizan est un ancien village fortifié, bâti au pied du Pic de l'Arbizon. Cet important centre drapier jadis siège de la corporation des tisserands de la vallée d'Aure a su conserver d'intéressants vestiges de son passé prestigieux. Une courte promenade à travers ses places, rues, chemins et "biés" nous permet de découvrir et d’admirer de nombreuses et remarquables demeures (certaines sont classées) aux portes et linteaux sculptés et millésimés ou aux fenêtres à meneaux.
      


    L'église est dotée d'un remarquable mobilier et plus particulièrement la scène de la mise au tombeau qui est classée. En 1953, une violente crue du ruisseau d’Erabat dont les eaux actionnaient jadis les ateliers locaux a détruit de nombreux immeubles dans le quartier bordant son lit, reprenant ainsi au village une partie de ses richesses qu'il avait su lui donner en remodelant sa physionomie.
      


    Étape mythique du Tour de France du cyclisme, le Col de Peyresoudre a bien connu des duels serrés pour remporter le maillot à pois emblème du meilleur grimpeur. Long de plus de 15 km, le Col de Peyresourde culmine à 1.569 m en Hautes-Pyrénées marquant la limite entre les départements de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées sur la départementale 618.
     


    Quelques nuages barrent le ciel sur les sommets, mais la chaleur est vive pour cette nouvelle journée. Je prend la route en direction de Lannemezan. Le village de Hèches est situé au sud de la Vallée de la Neste, il fait partie de la communauté de communes Neste Baronnies et est rattaché au canton de la Barthe de Neste, sous préfecture Bagnères de Bigorre. La commune est composée de quatre villages : Hèches, Héchettes, Léchan, Rebouc et lieu dit Larrieu.
     


    Hèches dans le passé fut un point fortifié dont la tour de guet est voisine du pont de Héchettes ( fréquenté par les forestiers porteurs de leurs fagots "héchets "). Ancienne baronnie de la famille d'Ossun 1699. Vieille tradition artisanale et industrielle, remontant peut-être aux temps gallo-romains.
     


    Héchettes signifierait "petite Hèches", c'est un hameau apparemment plus ancien que Hèches, situé à l'est de ce dernier sur un gradin herbeux. Entre Héchettes et Léchan, le toponyme de Gleisevielle est rapporté par tradition orale et se situerait sur une butte naturelle plantée de pins. Certains y voient un lieu de culte ancien.
     


    Rebouc, Forges et fonderies du 16ième au 19ième.
     


    Vieille cité médiévale dont les origines remontent aux environs de 70 avant JC, un ancien prieuré lui donna longtemps le privilège d'être la capitale des IV vallées : Aure, Neste, Barousse et Magnoac. Sarrancolin fut marqué par l'époque industrielle ; elle a accueilli papeterie, filature et moulins. Il reste actuellement une filature de laine.
      


    L'usine de Péchiney fabrique du corindon (abrasif), elle a fortement marqué l'architecture du village comme en témoignent les maisons à l'entrée du village. Le marbre constitue encore une richesse ; l'appellation "Marbres de Sarrancolin" recouvre trois carrières : Ilhet, Beyrède et Sarrancolin.
      


    Ces marbres ont servi à la décoration de quelques édifices Français comme: le Petit Trianon, le palais de Versailles et les châteaux de la Loire. Sarrancolin est aujourd'hui une zone d'activités artisanales qui dispose de tous les commerces et services.
      


    Petit village traditionnel autour de son église, son architecture et plus particulièrement les matériaux utilisés attirent l'attention du passant. Le matériau de pierre rouge a été largement utilisé dans la construction des habitations et des murs.


    Camous possède aussi un petit ruisseau qui fera le bonheur des pêcheurs sportifs.
     


    Le col d'Aspin, comme celui du Tourmalet ou de l’Aubisque, fait partie de la légende du Tour de France. Le début de la montée depuis Bagnères se fait tranquillement dans un paysage très verdoyant, avec en toile de fond le majestueux pic de L’Arbizon. Passé la commune de Payolle, la vraie montagne commence. Cette station de ski de fond réputée, installée sur un vaste plateau orné d’un lac gelé en hiver, offre l’été de nombreuses possibilités de randonnées à la découverte des superbes forêts et sommets qui l’entourent.
     


    Plus on se dirige vers le haut du col, plus la nature reprend ses droits. Site classé, aucune construction n’y est possible. C’est donc à travers de luxuriantes forêts de sapins que la route se fraye un chemin vers le sommet. A près de 1.500 mètres d’altitude, le col d’Aspin apparaît alors, cime dénudée et battue par les vents. On prend le temps d’apprécier, que ce soit pendant la montée ou au sommet, la beauté des paysages. C’est absolument superbe !
     


    La vallée d’Aure a été labellisée Pays d’art et d’histoire. Ce label national, décerné par le ministère de la Culture et de la Communication, garantit pour les habitants, les visiteurs la mise en valeur et l’animation du patrimoine sous toutes ses formes : le patrimoine naturel et paysager, le patrimoine architectural civil et religieux, le patrimoine des savoir-faire et des compétences de pays.
 


    Courte et profonde, la vallée d'Aure forme une pénétration vigoureuse dans la chaîne des Pyrénées. L'érosion glaciaire a modelé le paysage où alternent d'étroites gorges et de larges plaines qui se glissent entre les hautes montagnes, de marbre à Sarrancolin, de schiste en moyenne vallée et de granit dans le massif du Néouvielle.
 


    Dans la montagne, les forêts fournissent le bois ( Gouaux, Aspin-Aure), les carrières de marbre ( Ilhet, Beyrède, Sarrancolin), les torrents l'eau et l'énergie ( Guchen), les pâturages ( IV Véziaux) l'herbe grasse pour les troupeaux. Chacune de ces activités, depuis des siècles, façonne le paysage de la vallée, les routes, chemins, sentiers, les canaux d'irrigation et rigoles, les granges foraines qui marquent la moyenne montagne. Plus haut, le milieu devient rude, domaine du minéral ( Arbizon) et aussi de la végétation exceptionnelle aux espèces endémiques ( Réserve d'Aulon, Parc National des Pyrénées, Réserve naturelle du Néouvielle).
 


    Pour les gourmands ou pour les randonneurs après une bonne marche, faites une halte sur les étapes gourmandes où les producteurs vous feront déguster les produits issus de leur élevage…
 
  
Armand, 
 
 

Commentaires

heremoana le 10-06-2010 à 22:25:36
de belles photos d'une région où je passe de temps en temps .....

et avec le soleil !!

bisous
lafianceedusoleil le 10-06-2010 à 21:22:23
bonsoir Jakin

superbe et beau reportage concernant ton séjour dans les Hautes Pyrénées. Je ne connais pas du tout cette région. Les photos sont très variées et excellentes, un vrai régal pour les yeux, merci.

Je te remercie pour ton commentaire qui m'a fait sourire. Passe une belle nuit de repos.

Bisou de Cricri

lolo78000 le 10-06-2010 à 21:21:49
très bonne soirée gros bizzzous à demain
lolo78000 le 10-06-2010 à 14:26:49
petit kikou pour te souhaiter un bon après-midi gros bizzzous
anaflore le 10-06-2010 à 13:52:26
belle balade à travers ton regard sur une belle région bonne journée
capucine2010 le 10-06-2010 à 12:05:17
bonjour armand ,qu'es que c'est beau ,vous avez eu un super beau temps ça fait plaisir .tes photos sont superbe .et francis cabrel ,chante à merveille .chez moi ,ce n'est pas tout à fais le même style Clin doeil1.je te souhaite une très agréable journée bisous .Calimero