Goethe n'a jamais cessé d'affirmer qu'un conte devait toujours avoir une fonction qui le justifie "sans quoi il ne serait que pure vacuité ou divertissement sans profondeur". Fort de cette assertion, Laurent Bernard livre ici son analyse du troisième et dernier conte publié par Goethe, franc-maçon (en 1817) intitulé La Nouvelle Mélusine.
L'histoire est celle d'un jeune homme "débrouillard" qui rencontre dans une auberge une femme d'une grande beauté. Elle lui confie un coffret mystérieux et une clé qui "ouvre toutes les serrures". Sa seule tâche sera d'accompagner le coffret dans son voyage et de le déposer chaque soir dans une chambre spéciale fermée à la clé. Évidemment, c'est un voyage symbolique qui commence pour le jeune aventurier dont les différentes étapes seront autant d'épreuves initiatiques.
Ainsi Goethe livre-t-il un enseignement universel et intemporel sur les obstacles à la quête initiatique, et jette en passant quelque éclairage sur la clé du grade de Maître Secret...
Commentaires
1. christianecestmoi le 01-09-2025 à 13:45:10 (site)
bonne journée en ce 1er septembre , cela doit être très beau à voir ces aquarelles de Saint-Exupéry , le petit prince évoluer ainsi sur un jeu de lumière .
2. Florentin le 01-09-2025 à 17:01:01 (site)
J'imagine que le spectacle devait être féérique et superbe....