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Les Black's Foot

le 10-02-2009 09:36

K COMME KHAJURAHO

 

 

 

      Khajuraho dérive son nom par l'arbre 'Khajur' qui est en abondance dans cet endroit. Les temples sont des exemples superbe de architectures Indo-Aryan, construit pendant 100 années, sous la surveillance généreuse et artistique du rois de Chandela Rajput au centre de l'Inde. Dans le temple d'architecturelle de L'inde, le Khajuraho est unique. Khajuraho est situé dans la forêt de Madhya Pradesh dans la région de Bundelkhand.

        Les temples de Khajuraho sont l'unique présent de l'Inde au monde, représentant la joie de vivre et d'amour, parfaite en execution et expréssion sublime. La vie, en chaque forme et mode, a été capturées en rochers, testifiant non-seulement les ouvriers artistiques, mais aussi la vision extra-ordinaire des Chandela Rajputs. Le temple de Khajuraho, est la plus fameuse place, à l'étranger et en Inde. Les temples du Khajuraho attirent l'attention des visiteurs avec ses sculteurs d'arts, qui sont très exquisite et délicate...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée, 

 

 


Commentaires

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1. vivrenotreamour  le 10-02-2009 à 11:05:52


bonjour c'est avec le froid et la tempête que je passe te souhaiter une bonne journée
Hebergeur d'images
hier soir on as fêté l'anniversaire de ma puce c'est pour cela que je suis pas passer te saluer
le gâteau étais très bon dommage que ses frères et sœur ne pouvais pas être présent
mais elle étais contante c'est le principale
bis patricia

2. CHANA  le 10-02-2009 à 15:25:29  (site)


C'EST SUPER DE VOIR LE SOLEIL CHEZ TOI !!!!!!!!

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3. PERLE-DE-ROSEE  le 10-02-2009 à 15:59:08  (site)

Merci,Jakin Je viens de regarder un peu ton blog,Tes photos de Khajuraho sont très belles.Je ne connaissais pas.Bonne fin de journée PERLE-DE-ROSEE

édité le 10-02-2009 à 16:59:51

5. stephy46  le 10-02-2009 à 20:28:10  (site)

Bonsoir Jakin, c'est toujours accompagnée de la pluie que je viens te souhaiter une bonne fin de soirée et une belle et douce nuit. J'espère que tout va bien pour toi. Encore des photos splendides...
Gros bisous.
Hostingpics

6. TAOMUGAIA  le 10-02-2009 à 21:53:35  (site)

Ce sont effectivement des ouvrages très travaillés.
Sur l'une des fresques murales, je crois voir des corps enlacés.
Est-ce vrai ?

7. blog bonheur  le 10-02-2009 à 22:23:22  (site)

Je passe pour te souhaité une bonne soirée
a demain après-midi .
Bisous

Hebergeur d'images

8. vivrenotreamour  le 10-02-2009 à 22:36:34  (site)


je passe te souhaiter une bonne soirée
enfin la tempette est fini
on va pouvoir dormir tranquile
Hebergeur d'images
bis patricia

9. Feedesetoiles1  le 10-02-2009 à 23:16:36  (site)

Bonsoir!
merci! c intéressant ! j'aimerai bien y aller un jour en Inde!
Douce nuit et à bientôt!
amitié et Bisous de la tite Fée ♥
smiley_id239910

10. xmissbzh  le 11-02-2009 à 18:11:25  (site)

Etant dans le domaine de l'art, je connaissais ces batiments majestueux depuis bien longtemps. Magique. salut.

11. Terambre  le 11-02-2009 à 20:19:55  (site)

C'est surprenant...voire étrange mais magnifique !
C'est à se demander si l'architecture fait aussi partie des rêves ?!
Je te souhaite une soirée toute douce
Bisous
Françoise

12. loopy  le 11-02-2009 à 22:58:33  (site)

kikoo

c est là que lon peut constater l influence hindoue sur les peuples Khmer thai et lao ..rien qu a voir les temples ..

bizooo

Loopy

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le 09-02-2009 09:19

EN SUIVANT LA RIVIERE KWAI...

 

 

 

 

Thaïlande, Birmanie, Cambodge du 9 au 20 avril 2007



    

    La meilleure façon d’oublier l’hivers c’est de s’envoler vers les lagons bleus, la touffeur tropicale, les couleurs chatoyantes, les marchés flottants et les temples de Thaïlande. Un concentré d’exotisme !…

    La Thaïlande, entre modernisme et tradition, possède une très ancienne culture aux multiples facettes. Une population amicale et hospitalière, des paysages magnifiques, de rizières aux hautes montagnes verdoyantes du Nord, des plages de rêve à n'en plus finir, bref, une destination très appréciée qui saura nous enchanter…
 


    La Thaïlande c'est aussi, Emprunter la voie des rivières, à bord de radeaux de bambou, se laisser bercer sur le dos d'un éléphant à travers la forêt, et aller à pied à la rencontre des tribus du nord frontalier. Découvrir l'art de vivre et le quotidien d'un peuple fier, tolérant et gai, formé à l'école du Bouddha…
 


    Connue sous le nom du "Siam" jusqu'en 1939, et à nouveau entre 1945 et 1949, mais le 11 mai 1949, il fut instauré par proclamation officielle que le pays se nommerait dorénavant "Thaïlande".  Le mot "Thaïlandais" signifie "Libre" et par conséquent "Thaïlande" signifie "Terre des Hommes Libres"…

    La Thaïlande, c'est avant tout les Thaïs et leur amour inconditionnel pour la vie. Résolument ancrés dans la modernité occidentale, les habitants de la capitale aiment à déambuler dans les immenses centres commerciaux qui recèlent la multitude de biens de consommation produits ou copiés en Asie. Ceci, bien loin de la réalité des campagnes, où les groupes de jeunes ou les familles travaillant à Bangkok aiment à s'évader à l'occasion des fêtes bouddhiques ou villageoises…

    Le paysage thaïlandais est marqué par les toits scintillants des myriades de temples bouddhistes qui jalonnent les routes de ce royaume bouddhiste. La visite des temples est un moment inoubliable d'un séjour en Thaïlande, effigies majestueuses de Bouddha, cloîtres autour de jardins paisibles, piliers de teck finement peints soutenant des sanctuaires millénaires…
 


    Le royaume de Siam exerce une attirance particulière depuis longtemps, son peuple fier et souriant assurant son indépendance à travers les siècles, son patrimoine culturel, architectural et artisanal qui résulte de cette longue histoire passionnante, ses paysages qui présentent la quintessence de la tropicalité entre jungles et plages bordées de palétuviers et de cocotiers. Destination touristique s'il en est mais qui ne décevra ni les aventuriers ni les conformistes, elle enchantera ceux qui naviguent entre ces deux prototypes de voyageurs…
 


    Une escale à Paris Roissy et 12 heures de vol plus tard, nous atterrissons au petit matin sur le tarmac de Bangkok. La lumière est douce et l'air nous entoure d’un léger hale de chaleur. Après d’interminable couloir que nous parcourons au pas de course nous sortons enfin à l’air libre. Maï, notre guide, nous attend avec un pick-up 4x4 pour nous conduire à 85 kilomètres de la capitale…
    
    On débarque à Bangkok avec des images de canaux champêtres, de marchés colorés, de bouddhas paisibles… Et c’est un grand jardin de béton rugissant qui vous prend à la gorge ! Nous traversons des Avenues interminables. Buildings démesurés et bâtisses informes baignent dans un tohu-bohu d’enfer. Une ville déstructurée, en pleine fuite en avant et pourtant mystérieusement grisante, qui tire le visiteur par la manche et lui saute au cou…
     


    Une heure trente de route, dans un flot continu de véhicules colorés, et notre guide nous dépose aux portes de Bang Pa Inn : un ensemble de palais et de pavillons. Elue résidence d’été, des le début du 17ième siècle, par les souverains d’Ayutthaya, l’île de Bang Pa In a connu des fortunes diverses, avant de recevoir les faveurs du roi Chulalongkorn (Rama V. 1868-1910), qui y fit édifier la plupart des bâtiments actuels…
     


    L’ensemble popularisé par l’exquis pavillon royal au milieu d’un petit lac, est relativement disparate et reflète l’attrait qu’exerçait l’Occident sur les souverains de Thaïlande à la fin du 19ième siècle. Il ne reste plus rien des bâtiments d’origine, détruits par les Birmans lors du sac d’Ayutthaya, en 1767. On est parfois charmé, parfois surpris par la promenade dans le parc, où des statues néo-classiques contemplent des pièces d’eau reflétant un observatoire en forme de minaret, un pavillon chinois tarabiscoté, des palais baroques à l’italienne, ou encore des résidences à la française…
     


    Le pavillon chinois, situé au centre du parc, fut offert par la communauté chinoise en remerciement des facilités d’installation qui lui étaient consenties au Siam. Il est somptueusement meublé et peut se visiter. On y fait même quelques prières devant Bouddha…
     

 
    Autre curiosité du parc, les arbres taillés en forme d’animaux, qui constituaient un décors très prisé au début du 20ième siècle. En suivant le cours de la rivière principale, par le parc, nous arrivons à une église néo-gothique transformée en temple bouddhique, le Wat Nivet Dharmaprawat…
     


    Vingt kilomètres plus loin, nous pénétrons dans l’ancienne capitale détruite par les Birmans. L’ancienne Ayutthaya est construite sur une île artificielle située au confluent de trois cours d’eau, Chao Phraya, Lopburi et Pasak. Elle est sillonnée par 140 km de canaux. Au fil des règnes de ses 33 rois, une quantité impressionnante de temples et de palais a été édifiés. Les ruines s’étendent sur 15 km²…
     


    Site archéologique majeur en Thaïlande, tant par son étendue que par son contenu émotionnel, Ayutthaya a été fondée en 1350, et rasé par les Birmans en 1767. Soigneusement restauré l’ancienne capitale est devenue un parc archéologique bien entretenu, aux pelouses rasées de près et bordées de massifs de fleurs. Conformément à la tradition thaïe, ce sont le ciment et le béton armé qui sont appelés au secours des édifices croulant, et des bouddhas anonymes, comme sortis d’usine, méditent sur une gloire désormais révolue…
   

 

    Il est temps de rejoindre notre hôtel, le Krungsri Riverside, pour une nuit de repos bien mérité…

    Très tôt le matin nous partons pour Kanchanaburi. Située au confluent des deux rivières Kwaï (Noï et Yaï), elle ferait volontiers oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, n’étant l’incontournable témoignage de ce tragique épisode. On sait que les japonais, grisés par la chute de Singapour en février 1942, entreprirent la construction d’une ligne de chemin de fer stratégique de 415 km pour relier la Thaïlande et la Birmanie en enjambant la rivière Kwaï…
     


    Ils mirent au travail des prisonniers alliés, dans des conditions à la fois atroces et héroïques, admirablement romancées par Pierre Boulle. Les cimetières alliés sont toujours un lieu de pèlerinage pour les familles australiennes, Britanniques, canadiennes dont les parents reposent à Kanchanaburi…
     


    Après avoir visité le Musée Jeath et le Musée WWII rappelant l’enfer de la construction du chemin de fer, nous nous dirigeons inévitablement vers le pont de la rivière Kwaï. Le pont actuel fut construit après la guerre, puisque le pont initial essuya plusieurs bombardements en 1945. Il est particulièrement laid, avec ses piliers de béton et ses superstructures en acier, comparé au premier pont de bambou qui apparaît sur certaines photos. C’est un site incontournable qu’on ne peut que traverser en sifflotant un air célèbre, histoire de se donner du courage, car le traverser relève de l’exploit. Le tablier du pont est ajouré. Il faut donc mettre ses pieds bien à plat sur les traverses et ne pas regarder en bas au risque de perdre l’équilibre et de tomber dans la rivière…
     


    Le groupe (six personnes) se sépare en deux. Les femmes se dirigent vers les milliers d’échoppes colorées qui présentent dans un désordre sélectionné : saris, tissus, jupes et foulards de soie aux dessins traditionnels. Les hommes, eux, tentent une traversée du pont. Tout le monde se retrouve à la gare pour emprunter pendant quarante minutes, « le train de la mort » qui nous laissera au terminus de la ligne, à Nam Tok…
   

 
    Tirés par une locomotive à vapeur, les quelques wagons des années « trente » s’ébranlent dans un bruit infernal. Les bogies grincent à chaque courbes de la voie ferrée, et sautent sur les mauvais raccordements qui jalonnent le parcours. Et tout cela à petite vitesse, car la ligne est construite sur pilotis de bois, le long de la rivière…  
 


    « Nam Tok !, Nam Tok !, Terminus, tous le monde descend !.. », nous sommes en pleine campagne ? Un taxi brousse, vient nous récupérer pour nous mener quelques kilomètres plus loin dans un hôtel traditionnel en bois, le Pung Waan Ressort Noï, situé en pleine jungle, le long de la rivière mythique, …
     


    Nous en profitons pour nous détendre dans ce décors de rêve. Dans le milieu de l’après-midi une balade d’une heure en pirogue nous est proposé par notre guide pour découvrir la rivière Kwaï. Nous nous laissons glisser au fil de l’eau dans un encadrement reprenant toute la palette des verts lumineux. Puis se sera la traditionnelle séance de massage Thaï (non, pas amical ! Mais médical). On se laisse envelopper sans crainte dans une pâte d’argile aux herbes et au cumin, et surtout on se fait masser les pieds ! Après cela, on se sent tout à fait prêt pour sombrer dans les bras de Shiva…
   

 
    Après le petit-déjeuner nous flânons encore quelques temps devant l’entrée de l’hôtel ou sont aménager de larges plans d’eau. A proximité du premier bassin des Thaïs nourrissent les poissons avec du pain de mie. En s’approchant de plus prêt  on découvre avec stupeur que ce sont des piranhas. Il est interdit de tomber dans le bassin ! Puis nous reprenons la route en nous enfonçant encore plus loin dans la jungle vers la frontière birmane…
     


    Après une heure de route dans la jungle épaisse, nous faisons notre première halte dans une petit village de pêcheurs. Bière locale et fruits de saisons sont à notre disposition sur un étalage avec les traditionnels souvenirs du pays. Puis nous empruntons un long ponton de bambou qui danse sous nos pas, avant de nous installer dans le fond d’une pirogue, pour découvrir les maisons flottantes très typiques de la Thaïlande…
     


    Nous sommes dans la vallée de la Kwaï, une région d’une grande beauté entre montagnes vertes creusées de grottes et cascades impressionnantes. Nous naviguons sur un grand lac qui n’est en fait qu’une immense retenue d’eau, dont l’ouvrage principal se trouve en fin de vallée…
     


    Quelques kilomètres plus loin, nouvel arrêt pour visiter les chutes d’eau Kroengkrawia Waterfall. Un chemin escarpé monte dans la végétation luxuriante, puis au détour d’un court lacet une rivière se jette en cascades successives vers un bassin de rétention entouré de gigantesques tecks…
     


    La route est bonne, sinueuse et particulièrement spectaculaire, surtout la portion entre Pung Waan et Thong Pha Phum, qui longe épisodiquement le grand lac de retenue. Nous arrivons enfin au col des trois pagodes qui marque la frontière avec le Myanmar (Birmanie) et le terminus du « triste chemin de fer de la mort » longtemps considéré comme « sensible »…
     


    Il faut maintenant passer la frontière pour rejoindre notre destination de l’après-midi : le marché local de Praya Taong Su et le temple birman Wat Soa Roiton qui se trouvent en Birmanie. Mais nous n’avons pas de chance ! L’état des relations entre la Thaïlande et la Birmanie est au plus mal. L’armée thaïlandaise a fermé la frontière à la suite d’escarmouches avec les paysans birmans, et elle nous invite à faire demi tour dans les plus bref délais. Nous prenons le temps quand même de faire un peu de shoping sur la frontière après quelques minutes de négociations…
     


    Nous reprenons la route en direction de la petite ville de Sangkhlaburi notre étape pour la nuit « au bout du monde ». La ville compte environ dix milles habitants, en grande partie des réfugiés Karens, môns et birmans fuyant l’insécurité et la conscription forcée en Birmanie. Nous visitons le temple môn Wat Wang Wiwekaram qui abrite une colossale statue de marbre vénérée par les Thaïs et les Birmans…
     


    Il est temps de rejoindre notre hôtel, le Pornpailyn, une construction plantée au milieu de nul part, sur les bords d’un lac entourée de brume, comme dans un mauvais film à suspens. Seul le coucher de soleil nous plongera dans un sommeil réparateur…
     


    Au petit matin la brume est toujours là pour nous cacher furtivement ce que le soleil rasant va nous dévoiler dans un petit moment. Pendant le petit déjeuner les rayons obliques de l’astre de lumière éclaire lentement la surface de l’eau et le paysage dans toute sa splendeur s’illumine sur la berge d’en face. Un moment magique dans le silence de la terrasse panoramique…
     


    La pirogue est prête en contrebas pour une belle balade sur le lac artificiel de San Prasop qui fut créé par la construction d’un barrage ayant englouti le temple Wat Wangwiwekaram. Nous glissons sur les eaux calmes et visitons tour à tour les parties non submergées de la citée inondée…
     


     Il est temps de rejoindre la terre ferme car dans la pirogue nous sommes assis sur le fond, le dos et les pieds sur les bordages, installés en quinconce. Alors après deux heures de navigations, le dos et les fesses sont aussi raide que les planches de teck de l’embarcation ! Lentement nous nous dirigeons à présent vers un petit village Mön situé sur les hauteurs de la berge. Un petit exercice d’équilibre pour se déployer dans la pirogue sans la faire chavirer et nous voilà sur un embarcadère de fortune. Pas le temps de détendre les muscles des cuisses, car il faut grimper les 150 marches qui nous élèverons au sommet du plus vieux pont de bois de la Thaïlande…
   

 
    Au sommet tout le monde reprend sa respiration, pendant un petit moment, même notre guide, puis nous nous élançons sur cette longue structure en bois qui danse avec nos pas. La vue sur le lac est magnifique et au loin on aperçois la porte d’entrée du village qui n’a conservé de traditionnel que son pont et son temple. Dans le village quelques un d’entre nous se sacrifient au joie du marchandage…   
 


    A la sortie du village le pick-up nous attend. Nous reprenons la route de Nam Tok et descendons la vallée jusqu’à la rivière Kwaï, puis nous traversons une végétation danse jusqu’au Sayok Elephant Park. Un lieu privilégié ou sont protégés les éléphants Asiatiques. Dans la nursery des jeunes éléphants jouent avec les touristes. Le jeu consiste à leurs présenter un billet de 100 baht qu’ils prennent dans leur trompe. Puis ils vont le porter à une marchande devant un étalage pour acheter des produits sucrés qu’ils vous ramènent dans un sac. Ils attendent devant vous, car il faut leur donner à manger. Ils vous remercient ensuite en barrissant…
     


    Nous ne perdons pas de temps pendant la visite car nous en profitons pour faire une balade d’une demi-heure à dos d’éléphant. Le départ à lieu sur un promontoire de bois. Une fois bien installé le cornac dirige notre éléphant dans la brousse et lui fait traverser un bras de la rivière Kwaï. Un pur moment de joie…
     


    195 km plus loin nous entrons dans Bangkok, la capital moderne qui brille de tous ses néons. Le pick-up se glisse dans le flot de la circulation toutes fenêtres fermées. C’est le nouvel an Thaï et la tradition veut que l’on s’arrose d’eau mélangée à une fine farine de maniocs. Des jeunes gens en groupe sur des véhicules à plateau vous arrosent copieusement avec des bassines d’eau gluante a travers les fenêtres des voitures. Les touristes n’y échappe pas ! Bien au contraire ! Dans cette effervescence joyeuse nous atteignons sans dégâts importants notre hôtel : Le Rembrandt pour deux nuits…
 


    Aujourd’hui la journée est consacrée à la visite du vieux centre royal de Bangkok. Nous commençons par le Grand Palais ceinturé par un mur long de 1 900 mètres construit en 1782. Terminé sous le règne de Rama IV (1851-1868), il présente une juxtaposition de styles où la tradition orientale rencontre des influences occidentales classiques. Sa construction fut entreprise en 1782, sous le règne de Rama 1er. Il n’est plus habité puisque le roi actuel réside au palais Chitralada…
     


     Dusit Maha Prasat fut construit à l’époque de la révolution française, sous le règne de Rama 1er, il présente un style thaï précieux nettement plus élégant. Il fut utilisé pour la dernière fois en 1910, lors de la cérémonie d’investiture de Rama VI. Le petit pavillon Amporn Phimok Prasat, décoré de mosaïques, constitue l’un des plus purs exemples de l’architecture thaïe. Il était utilisé par le roi pour troquer son costume de ville contre des habits de cour. Une reproduction en fut présentée en 1958 à l’Exposition universelle de Bruxelles…
     


    Nous visitons ainsi Wat Phra Kéo (le temple du bouddha d’émeraude), c’est le temple le plus prestigieux du pays ; le Panthéon Royal, il abrite des statues grandeur nature des rois de la dynastie régnante ; le Mondop (la bibliothèque), qui renferme les textes sacrés ; Amarin Vinitchaï Hall (la cour de justice) ; Wat Arun (le Temple de l’Aube), Wat Benjamabopitr (le temple de Marbre), le plus récent et le plus grand des temples de Bangkok ; et pour finir, nous nous dirigeons vers le Wat Po (le Temple du Bouddha couché) à l’aide de « tuk tuk » que notre guide à réservé devant l’entrée du Palais…
     


    C’est le plus vaste et le plus ancien des temples de Bangkok. Il fut fondé au 16ième siècle à l’époque d’Ayuthaya. il fut conçu comme un moyen privilégié de diffusion des connaissances parmi toutes les couches de la société. Dans les pavillons destinés à l’enseignement, on peut voir des planches pédagogiques relatives à l’astrologie, à la littérature, aux techniques guerrières, à la morale, à la médecine et même à l’art du massage. Le Bouddha couché recouvert d’or mesure 46 mètres de long sur 15 mètres de haut. L’étrangeté naît de la disproportion entre cette statue colossale et le temple exigu qui l’abrite…
   

    
    Il est impossible d’échapper à Bouddha : bouddha géant couché, bouddha en or massif, bouddha d’émeraude, qui change de tenue au gré des saisons, bouddha sobre, bouddha chic etc. De l’autre côté du fleuve Chao Phraya, la balade dans la cité lacustre de Thonburi laisse deviner le Bangkok de jadis. Le Hang Yao, « pirogue à longue queue », file sur l’eau, entourée d’une végétation luxuriante, dans une atmosphère d’Asie mystérieuse. Une longue promenade de 18 km tout en observant l’incroyable ballet nautique sur le fleuve : barges à riz, pirogues chargées de primeurs, de fleurs ou de charbon, restaurants flottants, bateaux taxis, rameurs à l’entraînement…
     


    Les petits plaisirs de Bangkok, c’est aussi se régaler au coin de la rue d’un riz pimenté, prendre le thé dans le vieux bâtiment de l’Oriental Hotel, poser un regard buissonnier sur ces femmes asiatiques qui effleurent à peine le sol, comme si elles flottaient dans l’air. Se plonger dans sa nuit fiévreuse, redécouvrir le quartier chinois qui tourbillonne 24 heures sur 24, foncer au marché de nuit de Suan Lum, le paradis du shopping, dîner dans l’enceinte du marché avec une ambiance garantie et finir sagement dans les draps du Rembrandt !…
    


    Très tôt ce matin nous quittons notre hôtel à pied jusqu’à la station du BTS, train aérien pour rejoindre un autre marché extraordinaire, le marché aux puces de Chatuchak. Avec ses dix mille stands, c’est le plus grand marché d’Asie et on y trouve absolument tout ce qui se fait dans la région en matière de vêtements, accessoires, bijoux, bagages, articles de décoration, vaisselle, antiquités, brocante, plantes vertes, animaux de compagnie ou animaux rares. Les commerces sont au coude à coude pour écouler les produits sortis d’ateliers clandestins. Au coin des rues des marchands d’articles de toutes sortes vous rappellent que ce pays est aussi le « temple » de la contrefaçon !…
     


    Tout le monde fait provision de vêtements très colorés au design asiatique à des prix défiant toute concurrence, puis notre guide sonne le rassemblement car nous devons partir pour 240 km de route et atteindre, si tout va bien, dans quatre heures, la ville de Rayong au bord de l’océan.  En chemin on s’offre un déjeuné libre chez le « Mac do » local implanté sur une aire d’autoroute…
     


    Nous posons nos valises pour deux nuit dans le Novotel Rim Pae un hôtel international implanté depuis peu à l’ouest de Ban Phe. Il dispose de tout les atouts pour prendre le relais d’une Riviera siamoise qui s’essouffle un peu : belles plages de sable fin, eaux claires, vie locale préservée…
     


    Une journée de repos sur cette plage idyllique qui est le meilleur endroit pour déguster une cuisine métissée, d’influences thaïe, chinoise ou malaise. Entre la soupe de crevettes à la noix de coco, le curry de poisson, la salade de mangue verte et le flan aux oignons dans sa feuille de bananier, les papilles, elles aussi, sont à la fête !…
 


    Le lendemain matin dernière matinée pour faire des emplettes dans la galerie marchande de l’hôtel. Puis vers onze heure un taxi vient nous chercher pour l’aéroport de Bangkok. Trois heures plus tard nous atterrissons sur le tarmac de Siem Reap au Cambodge ou une chaleur suffocante nous enveloppe immédiatement. Notre guide Sham nous souhaite la bienvenue et nous nous retrouvons pour le dîner chez « Madame Butterfly » un restaurant asiatique tenu par un français…
   

 
    Après une bonne nuit de sommeil, au frais dans les appartement du Lotus Angkor Hôtel, nous nous présentons devant la porte sud de la capitale ancestrale d’Angkor Thom (12ième siècle) avec ses immenses statues. C’était la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du 12ième siècle et au début du 13ième siècle, après qu'Angkor fut conquise et détruite par les Chams…
     


    Cette cité se situe à environ deux kilomètres de la rive droite du Siem Reap, une rivière tributaire du Tonlé Sap. La cité royale a la forme d'un quadrilatère, d'environ trois kilomètres de longueur et de largeur, entouré d'un rempart haut de huit mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant son éléphant tricéphale…
     


    Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur Est (la porte de la Mort) et permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal, par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du bārāy oriental, marqué par le Mébon…
     


    À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Ces chaussées sont gardées de chaque côté par 54 géants, des yakua, qui tiennent le serpent fabuleux, le nāga montant la garde devant les quatre grands rois. À l'intérieur de cette enceinte, se trouvent les ruines de palais, de temples et d'autres bâtiments, envahies par la forêt que nous visitons aussi : les vestiges du Palais Royal, construit sous le règne de Suryavarman I, 150 ans avant l'érection de l'enceinte ; le Phiméanakas, structure religieuse pyramidale qui se trouve dans la même enceinte que le Palais Royal, Palais Céleste où, selon la légende, le roi passait la première partie de chaque nuit avec la Reine soleil ; la Terrasse des éléphants qui domine la place royale et sur laquelle donnait l'entrée du Palais Royal, et la terrasse du Roi lépreux, située au Nord de celle-ci ; le temple du Bayon, temple d'État de Jayavarman VII ; deux petits temples bouddhiques: le Preah Palilay, à une seule tour, décoré de scènes de la vie de Bouddha, et le Tep Pranam dont ne subsiste plus guère qu'une très grande statue du Bouddha assis…
    


    La chaleur est étouffante, il fait plus de 40 degrés, le taux d’humidité est au maximum. Notre chauffeur, qui a l’habitude, a transformé la malle du véhicule en glacière pour nous offrire toute les demies heures une bouteille d’eau fraîche et une petite serviette éponge imbibée d’eau glacée pour nous rafraîchir. Mais malgré toutes ces précautions nous transpirons à grande eau au point de mouiller tous nos vêtements. Alors quand vient enfin l’heure de la pose déjeuner nous apprécions tout particulièrement une bonne bière fraîche…
     


    En début d’après-midi on se présente devant le plus impressionnant et le plus fameux des temples : le Temple d’Angkor Wat. A ce moment là, je me remémore les récits de mon père me racontant la venue de son régiment pour le couronnement du roi Norodom Sihanouk en 1941 pendant la campagne d’Indochine.  Bien sûr, il est le plus vaste du monde, dédié au dieu Vishnou. L’art khmer est là, dans toute sa splendeur, si foisonnant que l’on flânerait des heures. Et dire qu’à cette époque le temple devait être plus fastueux !…
     


    Des douves et trois galeries encerclent le sanctuaire central. Depuis l'ouest du complexe, une chaussée pavée longue de 200 mètres permet de traverser les douves et mène à une large terrasse précédant le magnifique gopura, qui marque l'entrée principale de l'édifice central.
     


    La première galerie est constituée de piliers carrés vers l'extérieur et d'un mur aveugle vers l'intérieur. Le plafond entre les piliers est décoré de rosaces en lotus. L'extérieur du mur aveugle est décoré de fenêtres à colonnes, d'apsaras (nymphes célestes), qu'on trouve sur toutes les galeries, et de figures masculines qui dansent sur des animaux caracolants. À partir de la première galerie, une avenue décorée de nāgas longue de 350 mètres mène à la seconde enceinte à travers un parc. De part et d'autre de cette allée, on rencontre d'abord deux constructions dont on ignore l'utilité (mais qu'on appelle couramment « bibliothèques »), puis deux petits bassins. On arrive à la seconde galerie par une plate-forme surélevée flanquée de lions de part et d'autre d'une cage d'escalier. Le mur intérieur de la seconde galerie est orné d'un bas-relief narratif sur toute sa longueur. Sur le mur occidental sont représentées des scènes de l'épopée du Mahābhārata
     


    On atteint celui-ci par douze escaliers très raides qui représentent la difficulté d'atteindre le royaume des dieux. Au sommet de ces escaliers se trouve une plate-forme pavée de forme carrée divisée en quatre cours par deux couloirs surélevés qui se coupent à angles droits. Un autre couloir surélevé court le long du bord extérieur de la plate-forme, entourant l'ensemble du niveau. À chaque coin de ce couloir se trouve une tour et on en trouve une cinquième au milieu de la plate-forme. Ces cinq tours forment la silhouette bien connue d'Angkor Wat. La base carrée de la tour centrale contient un petit sanctuaire sur chaque face, derrière lesquels se trouve le sanctuaire central. Ces sanctuaires sont reliés par des galeries sur les toitures desquelles est représenté le corps d'un serpent se terminant par des têtes de lions ou de garudas. Des linteaux et des frontons sculptés ornent les entrées des galeries et des sanctuaires.
     


    La journée se termine sur la colline de Phnom Bakeng pour assister au coucher du soleil sur le site d’Angkor. On ne s’y attarde pas car il y a de la brume de chaleur. Nous préférons passer plus de temps au restaurant gastronomique « L’Indochine » encore tenue par un français, avant de retourner à l’hôtel pour un repos bien mérité…
 


    Très tôt dans la matinée nous reprenons la route des temples. Nous visitons en premier l’adorable Banteay Srei « la citadelle des femmes », mais ont l’a aussi surnommé le temple Malraux parce que ce dernier l’aimait tant qu’il en emporta quelques morceaux. Ce qui lui valut plusieurs jours de prison…
     


    Construit par le brahmane Yajnavarâha, précepteur de Râjendravarman puis de Jajavarman V, le Banteay Srei a été édifié vers le milieu du X siècle à 20 km au nord-est d'Angkor. Malgré sa taille réduite, qui est dû au fait que Yajnavarâha n'était pas un souverain, ce temple est considéré par beaucoup spécialistes comme le joyau de l'art Khmer et peut sans conteste rivaliser avec Angkor Wat. Yajnavarâha construisit son temple entièrement en grès rose ce qui donne aux trois prasats tout leur éclat. Il eut recours au talent des meilleurs sculpteurs…
     


    La perfection des sculptures fait toute la qualité de Banteay Srei. Elles couvrent la totalité des édifices avec un raffinement jamais égalé (en comparaison, les sculptures des temples d'Angkor semblent figées). Exécutés en haut-relief, les Dêvatâs et Dvârapâlas sont si expressifs et sensuels qu'on les croirait vivants. Les frontons des sanctuaires sont sans conteste les plus beaux de l'art Khmer, ils représentent le plus souvent les épopées hindoues du Ramayana…
     


    Puis le Banteay Samré qui signifie "la citadelle des Samrès". Il fut construit vers le milieu du 12ième siècle, probablement par les hauts dignitaires de Sûryavarman II. Une chaussée de 200 m en latérite conduit à la porte de l'Est. Le temple ne possède que trois gorupams de taille imposante, mais celui de l'Est semble inachevé. Comme à Angkor Wat, la terrasse est cruciforme, bordée de balustrades en forme de nagâs et gardée par des lions. L'enceinte extérieure en latérite a d'une hauteur de 6 m. L'enceinte intérieure, de 44 m par 38 m, est formée de galeries avec quatre gorupams à chaque point cardinal. On y trouve deux bibliothèques (Nord et Sud) ainsi que le sanctuaire central précédé d'un mandapa…
     


    Le Preah Khan, "L'épée sacrée", est l'une des plus grandes constructions réalisée sous le règne de Jayavarman VII. Le temple fut à la fois une immense ville et un grand monastère bouddhique universitaire qui hébergeait plus de 1 000 professeurs. Comme à Ta Phrom, il a été possible de connaître de nombreux renseignements sur ce temple grâce à la découverte d'une stèle. Le Preah Khan fut construit probablement sur l'ancien site du palais royal de Yaçovarman II et de Tribhuvanâdityavarman. C'est dans ce lieu que se déroula la bataille décisive contre les Chams, et que fut tué leur roi…
   

 
    Le temple Neak Pean, qui signifie "Les serpents enroulés", fut construit au 12ième siècle par Jayavarman VII. Ce temple occupait le centre du baray du Preah Khan (Jayatatâka) aujourd'hui asséché à l'instar des Mébons des barays oriental et occidental. Les travaux de G. Coedes, L. Finot et V. Goloubew ont démontré que l’ensemble représentait symboliquement l'Anavatapta : le lac sacré et mythique de l'Himalaya vénéré en Inde pour les vertus curatives de ses eaux et qui donnait naissance aux quatre grand fleuves de la terre par quatre gargouilles sculptées situées aux quatre points cardinaux…
   

 
    Ta Som signifie "L'ancêtre Som". Il fut construit par Jayavarman VII à la fin du 12ième siècle et agrandit par Indravarman II durant la première moitié du 13ième siècle. Le temple est cerné par deux enceintes dont la première mesure 20 m sur 30. Les deux gorupas, ouest et est, de la première enceinte sont surmontés de tours à visages dont le dernier est envahi par des ficus ce qui lui donne un charme particulier. L'ensemble des édifices est en état de ruine. De nombreux frontons, particulièrement beaux, représentent Lokeçvara…
   

 
    Le temple Ta Phrom est l'un des sites les plus romantiques d'Angkor. L'Ecole Française d'Extrême-Orient qui s'occupe de la préservation du site a laissé en l'état de découverte ce temple, afin que le visiteur ait une idée de leur état de découverte avant restauration. La jungle l'entoure encore ce qui lui donne une atmosphère unique, empreinte de féerie. Il a été construit dans le style du Bayon par Jayavarman VII (1181-1219) comme monastère et école bouddhistes vers 1186. il est le symbole de la gloire du roi et de sa famille…
     


    Jusqu'à 12 000 personnes pouvaient vivre dans l'enceinte du complexe. Il a été édifié sur une surface plane, et le sanctuaire central est entouré de cinq enceintes rectangulaires. Les murailles extérieures mesurent 1000 m par 650 m. Les entrées principales sont marquées par des gopuras (portes d'entrée) monumentaux qui marquent chaque point cardinal. Ces gopura sont surmontés de tours dont la couverture est faite de visages, comme ceux du Bayon. Elles ont été ajoutées au cours du 13e siècle. La 4ième enceinte est précédée et suivie de douves, la 3ième enceinte comporte une galerie. Des sculptures en pierre de danseurs bordent l'allée pavée qui relie ces deux enceintes. Les tours d'angles de la 1ière  enceinte forme un quinconce avec la tour centrale du sanctuaire. Le complexe comprend également quelques temples annexes et des bâtiments appelés bibliothèques…
     


    Depuis 1992, le site est classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. L'un des temples les plus romantique du site d'Angkor ou la nature a repris ses droits et disloqué l'œuvre des hommes. Un lieu magique, ce monastère bouddhiste fut le plus gigantesque du site d'Angkor. La Conservation d'Angkor a sauvé les monuments principaux, mais ne l'a pas "nettoyé" de tous les arbres et racines qui l'avaient envahi et laissé ses droits à la jungle, tels que l'ont trouvé les premiers découvreurs. Les racines ressemblent à des serpents qui disloquent et dévorent les statues et les murs, et des arbres géants coiffent les têtes des stupas. Une forêt qui ne veut pas laisser échapper ses dieux et qui les détruit ou les protège. Un lieu chargé d'émotion et de poésie pour la méditation. Un temple magique au coucher du soleil…
   

 
    Il est tant de rejoindre l’aéroport de Siem Reap, le décollage est prévu à Minuit. Nous sommes obligés de passer par les toilettes pour enfiler des vêtements secs avant de procéder à l’enregistrement des bagages. Puis nous nous écroulons sur nos sièges pour une nuit réparatrice. Bien sûr que dans nos rêves il y a les temples merveilleux d’Angkor, les exubérances de la jungle et le vert magique des rizières qui défilent sous nos yeux. Mais il y a surtout les lianes qui dégringolent de partout et dont les arbres étrangleurs enserrent dans leurs racines des blocs de pierre éboulés en chaos…

    Spectacle hallucinant et visite sportive : il faut faire de l’escalade pour voir ces formidables ruines. Un petit air de déjà-vu ? Oui, si vous avez vu « Deux Frères » de Jean-Jacques Annaud. Des tigres splendides en étaient les héros et c’est ici qu’ils se baladaient. Le film était beau, la réalité l’est plus encore…
 
Andrée et Armand, 
 
 


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2. vivrenotreamour  le 09-02-2009 à 11:01:29  (site)

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je te souhaite une bonne semaine
aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma puce
http://enchantera.vefblog.net
aller lui faire un petit coucou
il a encore neigé cette nuit l'hiver et bien long
vivement la beau temps
mais je vous envois un rayon de soleil de mon cœur pour vous réchauffée votre journée
wouha splendide article
bis patricia

3. loopy  le 09-02-2009 à 14:24:20  (site)

kikoo

Tchom reap sour ( phonetiquement )

que de souvenirs tu fais remonter chez moi et pas toujours des bons...

Je ne suis toujours pas retournée au Cambodge apres l avoir quitté en 76 pour la thailande où j ai passé 9 mois etant trimbalée du sud au nord pour me retrouver a singapour..
ayant habité 7 ans au Cambodge j ai bien sur visité enfant Angkor ca me paraissait si immense a l ecole nous apprenions aussi que le cambodge c etait construit autour d Angkor wat et non pas le contraire comme on serait enclin a le penser et qui serait plus logique....
Le siam enfin la Thailande moi j aime le nord pas trop le sud et encore moins Bangkok trop bruyante
par contre j avais un faible pour Pathaya mas tout cela a bien changé car j ai un ami qui y ait parti un an avant le tsunami
a mon epoque il fallait 1 semaine pour rejoindre Chang Mai
Le fameux Bouddha d emeraude j avais deja ecris il ya bie longtemps un article assez long sur son histoire mais je ne sais plus où j ai bien pu le mettre ...ce qui m amene a penser que je devrais moi aussi ressortir des vieilles photos de la bas et en garnir ma petite galerie crock arts
mais je suis tres paresseuse en ce moment lol.... pas le courage de scanner d arranger et d ecrire ...
enfin merci pour ce retour dans le passé de lieux que j adore

Bântech teat tchuop knea ( a bientôt en khmer)

bizoooo

Loopy

édité le 09-02-2009 à 09:32:11
édité le 09-02-2009 à 09:40:20

4. Feedesetoiles1  le 09-02-2009 à 16:58:36  (site)

coucou!!
oh dis donc !! chouette ton article!! merci bcp!!
il y a de belles photos!! j'aime bien!
moi aussi j'ai un peu voyager...il y a qq années.... Brésil, Tunisie, Egypte...
Je te souhaite une bonne fin d'aprem!
Bisous de la Fée ♥
smiley_id124453smiley_id118696smiley_id117729

5. Terambre  le 09-02-2009 à 17:44:47  (site)

Beaux temples....Belle forêt, majestueuse....magnifique photos !
Merci pour le conseil d'Alice...et d'ailleurs je me disais qu'il me manquait le lapin et...devine je l'ai trouvé...
Parmi tes photos, j'en ai vu quelques uns sur le gazon lol
Merci de nous faire profiter de tous vos bons moments de découvertes
Bisous
Françoise

6. destinee38  le 09-02-2009 à 20:12:47  (site)

juste un petit passage pour te souhaite une bonne soiree
amicalement
destinee

7. stephy46  le 09-02-2009 à 21:38:19  (site)

Bonsoir Jakin, encore une bien belle escapage et un décor super variée pour ce pays.
je te souhaite une bonne soirée et une douce nuit. Gros bisous, à demain.
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8. blogbonheur  le 10-02-2009 à 08:12:47  (site)

Je passe pour te souhaité une très bone journée.
En espérent que tu vas bien , et que le vent souffle pas trop fort chez vous , nous en Alsace impossible presque d'arriver a marcher dehors .
C'est supert beau
Bisous.

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le 08-02-2009 08:17

LE MOT DU WEBMASTER

 

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE 

 

 


 


A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 

 

 


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1. galerieangie  le 08-02-2009 à 08:05:44  (site)

lundi c'est la reprise du travail!!!!lol
avec la balade hivernale que je viens de poster,je n'ai guère envie de reprendre le chemin des écoliers!!!lol
passe une belle journée et bisous

2. vivrenotreamour  le 08-02-2009 à 12:32:05  (site)

bonjour après un réveille a 9h30 par mes petit bout qui son venus faire un gros câlin à leur maman bien sur tu te doute que sa a finis en chatouillis dans le lit je me suis lever mal réveiller car coucher à trois heure trente du matin va falloir que je remédis a sa car c'est tous les jours en se moment
les enfants au petit dej me parlais de tangente et cosinus houuu laaaaaaaaaaaaa j'aime les maths mais pas au réveille ils m'ont tuer des le matin lol sa promet un bon dimanche
mais il son pardonner car un bon café des bonnes tartines et un jus d'orange préparer avec amour il y as rien de mieux et de plus bon à moins qu'ils ont quelques choses à se faire pardonnez qui sais lol
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n'oublier pas l'anniversaire de notre amie Pascal:
http://morganeange.centerblog.net
et la fête de ma fille Jacqueline
http://dickie52100.skyrok.com
bis patricia

3. blogbonheur  le 08-02-2009 à 15:33:06  (site)

je passe pour te souhaité une très bonne après-midi .
J'espere que tu vas bien ?
Bisous...

(desole pour la creas du jours elle et pas reussit du tout)

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4. Feedesetoiles1  le 08-02-2009 à 17:15:59  (site)

Merci bcp d'être passé chez moi!! sois le bienvenue!!
Bonne soirée !
Poussière de Fée et Bisoux
smiley_id119149smiley_id118696

5. rosa-lia4ever  le 08-02-2009 à 17:16:52  (site)

Bonsoir merci de ta visite et pour ton gentil com.
Ton univers est très bien, j'aime beaucoup.
Bonne soirée
Bis
Rosa-lia

6. CendB  le 08-02-2009 à 17:19:03  (site)

Bonsoir !
Merci pour le commentaire ...
Ce blog est une mine de bonheur, les photos toutes aussi superbes les unes que les autres, les récits captivants (que je n'ai pas tous lu, c'est pour ça que je reviendrai !), bref que du bonheur !
Bonne soirée et à bientôt ...
smiley_id118669

7. rosetina  le 08-02-2009 à 19:51:23  (site)

Bonjour Jakin, j'espère que tu t'es bien défoulé et que tu es d'attaque pour débuter la semaine.
Gros bisous Rosetina ♥.

9. stephy46  le 08-02-2009 à 21:43:15  (site)

Bonsoir Jakin, viens te souhaiter une bonne fin de soirée et une douce nuit.
Pas de ballade ce soir, tant pis... je reviendrai demain. Gros bisous.
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10. blog bonheur  le 08-02-2009 à 22:07:55  (site)

Je passe pour te souhaité une très bonne soirée avec ma creas du soir , que je trouve très jolie pour une fois
Je te laisse aussi l'adresse de mon forum
Mon forum :

http://blogbonheur.forumactif.net/

allez vous inscrire vous êtes tous les bienvenues

Bisous ...

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11. Feedesetoiles1  le 08-02-2009 à 22:36:46  (site)

Boone nuit!!
à demain!!
Poussières de Fées et bisous ♥
smiley_id198962smiley_id239877

12. vivrenotreamour  le 08-02-2009 à 22:57:45

je passe avec ma petite crea te souhaite a mon tour une bonne soirée
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a demain bis patricia

13. blog bonheur  le 09-02-2009 à 07:31:39  (site)

Je passe pour te souhaité une très bonne journée.
J'éspére que tu vas bien , et que tu as passé un bon week-end.
Bisous

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14. fleur8  le 09-02-2009 à 08:08:10  (site)

Ca y est, c'est LUNDi alors debout lol, je passe vous souhaiter une bonne semaine, a bientot!!Clin doeil1

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le 07-02-2009 08:40

A COMME AGRA

 

 

     Agra, comme Delhi à 200 km au nord, est située sur la rive droite de la Yamunâ, sauf qu’Agra demeura longtemps une ville sans importance. Mais lorsqu’elle devient la capitale de Sikandar Lodi, elle va se hisser au premier rang avec Bâbur, vainqueur des Lodi en 1526, qui en fera la capitale de l’empire Moghol. Agra atteindra son apogée sous les règnes d’Akbar, Jehangir et Shah Jahan qui feront évoluer sa tradition architecturale jusqu’au Taj mahal, degré ultime de la perfection de l’art Moghol. Après le départ d’Aurangzeb pour Delhi, Agra perdra sa splendeur et deviendra une petite ville de province des Indes Britanniques...

 

 

 

 

 

 

 Armand, Collection privée,

 

 


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1. anaflore  le 07-02-2009 à 07:58:04  (site)

super les voyages merci de ton commentairesmiley_id117076

2. passionata62  le 07-02-2009 à 08:29:37  (site)

bonjour, je passe pour te souhaiter un bon samedi, chez nous il pleut, donc cette apres midi, je reste tranquille a la maison, je te dit a tres bientot, bisous de lou.

3. galerieangie  le 07-02-2009 à 08:33:49  (site)

ça va ma tête est toujours là!!!loldonc la machine ne m'a pas encore choisie!!!!lol
l'Inde m'attire!!!!
passe une belle journée et bisous

4. blogbonheur  le 07-02-2009 à 14:24:02  (site)

Je passe pour te souhaité une très bonne après-midi . J'éspére que tu vas bien
bisous

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5. Terambre  le 07-02-2009 à 17:41:12  (site)

C'est sympa de nous faire voyager au travers de tes voyages...l'architecture ici m'emmène au pays des merveilles.
Douce soirée
Bisous
Françoise

7. blogbonheur  le 07-02-2009 à 21:50:34  (site)

Je passe pour te souhaité une très bonne soirée.
J'espere que tu vas bien et que sa journée c'est bien passé .
je t'embrasse amitié blog bonheur

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8. destinee38  le 07-02-2009 à 21:56:35  (site)

Merci beaucoup pour ton com de bienvenue parmis les bloggeurs , simpa d avoir des coms quand ont debute... SIMPA TON BLOG
destinee

9. vivrenotreamour  le 07-02-2009 à 22:12:08  (site)


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je passe te souhaiter une bonne soirée et une douce nuit .
Une crea avec un texte d'amitié pour tous t'attend sur mon bloc, le prend qui veut pas d'obligation.
bis patricia

10. stephy46  le 07-02-2009 à 22:52:55  (site)

Bonsoir Jakin, je viens te souhaiter une bonne et douce nuit, de doux rêves.
Je te remercie pour la ballade, vraiment splendide.
Gros bisous, à demain.
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le 06-02-2009 09:13

AVOIR LA GORGE TRANCHEE, DU RITUEL A L'ECHAFAUD ?



    Dans l’instruction au premier grade, le VM demande à l’Apprenti : « Que signifie ce signe ? » et l’Apprenti répond :  « Que je préférerais avoir la gorge tranchée plutôt que de révéler les secrets qui m’ont été confiés ».

    Ce signe, empreint d’un symbolisme puissant, que nous pratiquons tous par habitude dans nos Loges m’a sérieusement agité quand j’ai découvert au hasard de mes lectures que Joseph Guillotin était un Frère. Me voilà donc devant un Frère qui a participé politiquement à l’avènement de la Révolution Française, alors que mes connaissances ne le situait qu’au rang d’inventeur de la célèbre Guillotine.

    Il est vital, pour faire un bon travail de recherche, de reconnaître ses ignorances et d’admettre qu’on s’est laissé mystifier temporairement. Alors, si les Francs-Maçons reconnaissent avoir participé activement au mouvement le plus libérateur de la condition humaine, que penser d’un Frère tel que Joseph Guillotin traversant sans difficultés apparentes les strates de cette histoire.

    Comme tous signes qui se donnent à voir, je n’ai pu m’empêcher de parcourir cette histoire et de faire vagabonder ma pensée sur l’acte qu’accompli l’impétrant Guillotin lors de son initiation dans la RL La Parfaite Union à l’Orient d’Angoulême. Deux questions me brûle les lèvres : Le Frère Guillotin s’est-il inspiré de la symbolique maçonnique pour inventer sa Guillotine ? Et, est-ce que la Guillotine qui l’a rendu célèbre ne l’a pas éloigné du GADLU ?

    En effet quelques années plus tard, sur les parvis du Temple de la RL La Concorde Fraternelle à l’Orient de Paris, on peut imaginer que le souffle d’hermès pousse involontairement vers nos oreilles la suppliques des Apprentis, Compagnons et Maîtres qui récitent avec ostentation : « Je dépose avec courage mes métaux à la porte du Temple ; je me rappel sans défaillance mes mots, gestes et attouchement ; je travaille avec sacerdoce le Rituel ; je pratique le symbole avec humilité ;  je manie le verbe avec justesse et j’observe le silence avec respect pour ne pas être parjure car Joseph Guillotin est le Maître de la Loge »…

    Entrons donc dans l’histoire avec mes premières investigations dans sa généalogie :

    Les traces des premiers Guillotin apparaissent au 16ième siècle en Saintonge, particulièrement dans l’île d’Oléron en Charente Maritime, où l’un des premier pasteur protestants est Alexandre Guillotin, envoyé de Genève en 1559 pour fonder le temple de Saint-Pierre d’Oléron.

    Jacques Guillotin son descendant est mieux connu. Il est négociant à Saint-Denis d’Oléron vers 1630. François Guillotin fils de Jacques devient maître chirurgien à bord du vaisseau le Saint-Louis. Colbert le nomme général des galères de France, puis Maître chirurgien de la Maison royale. Il meurt à l’âge de 40 ans, en 1690, laissant deux fils, François, marchand à Dolus et René-Louis, conseiller du roi, procureur au Présidial. Ce dernier vit à Saintes avec sa femme et ses 5 enfants, dont l’aîné, Joseph-Alexandre, né en 1704 sera le père du futur médecin et député.
    Joseph-Alexandre a hérité de l’office de son père. On le dit à la fois intègre et bourru. En 1723, il quitte Saintes pour s’installer à Barzan. En août de l’année suivante, il épouse Catherine-Agathe Martin, fille de Pierre Martin, juge sénéchal de Saint-Denis d’Oléron. il est élu procureur du roi par ces collègues et devient l’un des plus hauts fonctionnaires de cette bonne ville de Saintes. Joseph-Ignace Guillotin, fils de Joseph-Alexandre et de Catherine-Agathe voit le jour le 28 mai 1738 dans la demeure familiale rue Saint-Pierre à l’angle de la Grande Place.
 
    On le décrit comme un enfant au teint blême, aux sourcils drus, peu gracieux. Taciturne, fermé, silencieux, il ne fréquente guère les compagnons de son âge, se mêle à peine à leur jeux. Il s’inscrit au collège jésuite de la ville pour y apprendre les rudiments du latin, de la poésie, de la grammaire, de la philosophie, de l’arithmétique et de la rhétorique. Studieux et attentif, doué d’une mémoire heureuse et d’un goût prononcé pour l’étude, ses maîtres le regardent comme un  bon élève, seulement un peu concentré en lui-même, ce qui, avec son acharnement au travail, sera la caractéristique de toute sa vie.

    Il entreprend des études théologiques préliminaires à Bordeaux, dans la Société de Jésus fondée par Ignace de Layola. Il professe au collège des Irlandais, qui appartient aux Jésuites et entreprend le 11 décembre 1761 une thèse sur l’accouchement pour laquelle il est reçu maître ès arts à l’Université de Bordeaux, le 20 décembre de l’année suivante.

    Au début de 1763, il ne se sent subitement plus aucune vocation religieuse. Imprégné de sentiments d’humanisme, il part sur Reims pour se livrer à l’étude de la médecine pendant quatre années à l’ombre de la cathédrale. Le 7 janvier 1768, il est reçu docteur et monte à Paris pour intégrer la faculté de Médecine. Sur les bancs de la faculté, il entame cinq ans de vie studieuse, travaillant avec ardeur, et profitant le l’enseignement de ses maîtres, parmi lesquels on compte le célèbre Antoine Petit, le plus habile professeur de son temps.

    Le 27 août 1770, Joseph est reçu docteur régent, suprême dignité médicale à cette époque, et, le 20 octobre suivant, obtient des mains du docteur Poissonnier, le bonnet de docteur, grâce à son remarquable mémoire « Observation de Monsieur Guillotin sur la rage ». Ce mémoire fait voir dès lors tout ce que sera par la suite Joseph : d’un scepticisme modéré, d’une logique sûre, d’un laconisme clair. Il présente ni plus ni moins l’une des principales idées que l’on retrouvera un siècle plus tard chez Louis Pasteur.

    Je résume donc : c’est le 9ième enfant d’une fratrie bourgeoise qui entreprend des études théologiques par obligation familiale. Après sept ans chez les Jésuites, Joseph-Ignace, élève brillant abandonne la soutane, et en 1763, se tourne vers la médecine, d’abord à Reims par manque de moyens financier, puis à Paris grâce à ces relations. Car il fréquente les loges maçonniques dont l'esprit de progrès et de liberté séduit les savants à la recherche de la vérité. Une situation banale pour les dirigeants de l’époque !

    Continuons nos investigations.

    Joseph Guillotin a reçu la lumière dans une loge de La Parfaite Union d’Angoulême, près de sa ville natale de Saintes, lorsqu’il n’était pas encore parti étudier à Bordeaux. Sa ferveur maçonnique lui a rapidement valu l’estime de ses Frères. En quelques années, il s’est successivement affilié aux Cœurs Réunis à l’Orient de Nantes, à la Sincérité à l’Orient de Saintes, aux Vrais Frères à l’Orient de l’île d’Oléron, à la Parfaite Amitié à l’Orient de Rennes, puis en mars 1772, deux ans après avoir obtenu son bonnet de docteur régent, à la loge parisienne de Saint-Lazare du Contrat Social, présidé par le VM Lazare Philibert Bruneteau, homme lunatique et extravagant.

    Deux ans plus tard, il quitte la Loge de Saint-Lazare du Contrat Social pour entrer au Grand Orient de France, rue du Pot de fer, où il restera jusqu’à sa dissolution provisoire par la Convention, en 1793.

    Le duc Charles-Sigismond de Montmorency-Luxembourg en est alors l’Administrateur Général. Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, duc de Chartres en est le Grand Maître. Ils accueillent Guillotin avec une politesse et une exaltation touchantes. En 1777, Montmorency-Luxembourg fait même l’honneur au médecin de le nommer Orateur de la Chambre des Provinces. Guillotin a accepté sa nomination avec une sincère émotion. Malgré sa timidité qui deviendra légendaire, il ne craint pas les responsabilités et se montrera digne de remplir cette fonction maçonnique.

    Il gagne l’amitié du physicien américain Benjamin Franklin aussi rapidement qu’il a conquis la confiance de Montmorency-Luxembourg. Ils s’accordent pour que les réunions du Grand Orient se déroulent la plupart du temps chez Franklin, à Passy, dans son hôtel de Valentinois.

    Le charisme du physicien lui attire toutes sortes d’hommages. Le cardinal de Rohan, célèbre pour son implication dans l’Affaire du Collier de la reine, organise des fêtes en son honneur ; le médecin Jean-paul Marat lui soumet des expériences de physique ; Brissot de Warville, depuis sa ville de Chartres, l’interroge sur le Nouveau Monde ; un jeune avocat d’Arras du nom de Maximilien Robespierre lui dédiera son premier plaidoyer. Parmi d’autres Frères du Grand Orient, on trouve Condorcet, Sieyès ou Bailly.

    Tout en restant Orateur de la Chambre des Provinces, Guillotin, accumulant les fonctions maçonniques comme il a accumulé les titres de médecine, devient Vénérable Maître de la RL La Concorde Fraternelle à l’Orient de Paris.

    C’est en simple compagnon qu’il entre également aux Amis Réunis, Loge créée par Jean-Louis de Salignac, marquis de La Mothe-Fénelon, neveu de l’écrivain et évêque de Cambrai. Cependant, Guillotin, plus défiant et sceptique qu’exalté, ne s’enflamme pas pour la « cause alchimique ». Il vient aux séances des Philatèthes mais choisit de revêtir le rôle prudent d’observateur, laissant à ses compagnons le soin de chercher la Pierre philosophale.

    La aussi une situation tout à fait banal : au siècles des Lumières un grand nombre de Frères papillonnent, pardons voyagent de Loge en Loge au grès des amitiés construites dans le paraître.

     Poursuivons donc nos investigations.

    "Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque." C’est par ces mots prononcés le 1er décembre 1789, à la tribune de l’Assemblée Constituante dont il était député que le Dr. Guillotin est entré - malheureusement pour lui - dans l’histoire. Cette évocation lyrique fit bien rire l’assemblée, qui n’imaginait bien sûr pas qu’un bon nombre de ses membres devraient par la suite apprécier à leur tour la fraîcheur de ce petit courant d’air.

    Rien ne prédisposait Joseph-Ignace Guillotin, médecin, professeur d’anatomie, et député de Paris à laisser cette aura sanglante associée à son nom.

    Imprégné de l’esprit du Siècle des Lumières, il était monté à la tribune de l’Assemblée pour évoquer pour la première fois l’uniformisation de la peine capitale, quel que soit le rang social ou le genre de crime commis. Sans ce souci égalitaire, il serait simplement passé à la postérité comme celui qui le premier avait demandé le déplacement de l’Assemblée dans la Salle du Jeu de Paume, avec les suites que l’on connaît...

    Plus tard, le 20 janvier 1790, il déposa un projet qui prévoyait un mode d’exécution égalitaire, par décapitation, de tous les condamnés à mort : plus de pendaisons, de bûchers, de supplices de la roue, d’écartèlements, de supplices raffinés etc. « Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable », écrit-il dans son projet de loi.

    Le 3 juin 1791, l’Assemblée Constituante d’accord avec ce principe décrète que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ».

    La contribution du Dr. Guillotin s’arrête là, et le reste de son travail au service de la nation sera de tenter, en vain, de réformer les hôpitaux et de mettre en œuvre le premier programme de Santé Publique.

    Répondant à une "offre de marché" de l’Assemblée Nationale, c’est le Dr. Antoine Louis qui perfectionne une machine préexistante en Italie, aidé d’un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. L’utilisation d’un couperet vertical de forme trapézoïdale mû par la simple force de la pesanteur lui permettra de remporter le marché.

    Cette belle mécanique de précision eut un certain succès à l’exportation car la Suisse, la Suède, la Belgique et l’Allemagne l’utilisèrent définitivement à leur tour...

    Comme l’on sait, le « Rasoir national » ou la « Veuve » eut rapidement beaucoup de pain sur la planche... à découper, et fonctionna jusqu’à l’abolition de la peine de mort à la complète satisfaction de ses utilisateurs, ceux qui étaient du bon côté du couperet s’entend !

    Si la machine fut d’abord appelée « Louisette », ou "Louison" en l’honneur de son véritable inventeur, il semble que de sombres démêlées du Dr. Guillotin avec des journalistes parlementaires assistant aux débats de l’Assemblée et qui ne se tenaient pas suffisamment "bien" à son goût, les aient poussés à associer son nom à la nouvelle "machine à raccourcir".

    Il tentera tout au long de sa vie de faire "rendre à César ce qui était à César", mais en vain...

    Sa fin ne fut pas celle qu’on lui prête souvent, à savoir mettre à son tour la tête à la petite lucarne, mais plus banalement dans son lit : il mourut d’une septicémie consécutive à un anthrax à Paris le 26 mars 1814. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise.

    Comble de malheur pour cet homme plein de compassion, l'imaginaire collectif donna, à un instrument de mort, le nom de guillotine, qu'il ne cessera d'appeler " la tache involontaire de ma vie ".

    C'est ce qui fera dire à Victor Hugo : " Il y a des hommes malheureux. Christophe Colomb ne peut attacher son nom à sa découverte ; Guillotin ne peut détacher le sien de son invention ".

    A la fin de mes investigations mes deux questions restent sans réponses. Mais est-ce que je me suis posé les bonnes questions ? La, est toute la question ? Alors mes Sœurs et mes Frères je m’en remet à vous. Mais attention lorsque vous allez vous lever, la main sur la gorge ne faites pas de gestes brusques. On ne sait jamais !
 
Jakin,
 
 


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1. galerieangie  le 06-02-2009 à 08:17:03  (site)

ok pour le conseil!!!!lol
passe une agréable journée et bisous

2. blog bonheur  le 06-02-2009 à 08:47:48  (site)

Je passe pour te souhaité une très bonne journée j'espere que tu vas bien ?
Ici en Alsace il fait gris smiley_id119177
Bisous

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3. fleur8  le 06-02-2009 à 08:57:54  (site)

Bonjour, je passe te souahiter un bon week-end! bisous

4. rosetina  le 06-02-2009 à 14:00:06  (site)

Bonjour Jakin merci pour ces précisions, j'en ai froid dans le dos en te lisant..
Bisous Rosetina ♥.

6. vivrenotreamour  le 06-02-2009 à 22:05:25

je passe te souhaiter une bonne fin de soirée
demain va être calme la journée les enfants son chez leur pére
je vais en profiter pour faire mon ménage a fond c'est plus facile quand ils sont pas là
bon début de week-end a toi
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a demain bis patricia

7. stephy46  le 07-02-2009 à 00:51:08  (site)

Kikou Jakin, je viens te souhaiter une douce nuit. Depuis ce soir, les enfants sont en vacances, cool et vive les grasses mat.
Je te fais de gros bisous.

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8. CHANA  le 07-02-2009 à 07:20:29  (site)

KIKOU ,

TE VOILA " REVENU , C'EST SUPER !!!! ALORS, JE PASSES TE FAIRE UN BISOU TOUT GELE DES YVELINES.. BRRRRR!!!!!!!
A TRES BIENTOT

CHANA
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9. TAOMUGAIA  le 07-02-2009 à 17:39:37

Remarquable article !
Bravo !
Républicain convaincu, le frère Guillotin avait eu aussi le souci d'aller vite dans les exécutions (cf l'épisode de la Terreur).
L'égalité devant la mort pour les ennemis de la République !
Tu as tout dit.

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le 05-02-2009 09:12

J COMME JAIPUR

 

 

     Construite en 1727 et capitale du Rajasthan, Jaipur est l'une des villes les plus plaisantes et les plus vivantes de l'Inde. Envahie de l'aube à la nuit par des milliers de rickshaws, c’est une ville rude, mais romantique, où les femmes, à l’allure fière, portent des bijoux en argent et des vêtements de couleurs vives, et où les hommes, à la tête surmontée de splendides turbans, portent encore le pagne qui leur enserrent les genoux. Jaipur est aussi un mélange d’exotisme et de modernité, où l’architecture est une élégante synthèse de style Moghol et Rajput, complétée d’une touche britannique lorsqu’elle fut conquise par les Anglais...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée, 

 

 


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1. blog bonheur  le 05-02-2009 à 09:26:30  (site)

Je passe pour te souhaité une trés bonne journée .
J'éspére que tu vas bien , moi oui . Ici en Alsace il pleut
bisous Nine

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2. fleurdefeu  le 05-02-2009 à 10:04:29  (site)

Bonjour !

Je découvre ton blog grâce à "la photo du jour" (Bravo!)

Et je lis "Jaipur", une invitation aux voyages, je suis fascinée par l'Inde !
Merci pour ce "bindi" virtuel hihihi!

Bonne journée
corinne

3. Mamie-Cannelle  le 05-02-2009 à 10:16:07

Encore photo du jour, bravo !!!
C'est vrai qu'elles sont belles tes photos !!!
A bientôt !!!
Bizzzzzzzzz.
MC.

4. vive  le 05-02-2009 à 13:16:09  (site)

Bonjour,
felicitation pour la photo du jour
très jolies ces photos
bisous
Vive

5. galerieangie  le 05-02-2009 à 16:37:00  (site)

malade comme je suis,c'est foutu pour que je réserve un voyage en Ecosse!!!!lol
bravo pour la photo du jour!!!!
bisous

6. vivrenotreamour  le 05-02-2009 à 21:36:56

bonsoir je passe te souhaiter une bonne soirée
de trés jolis photo sa doit etre beau a visiter
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a demain bis patricia

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le 04-02-2009 09:30

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - RIEL

 

 

 

 
 
Le Riel est le nom de l'unité monétaire du Cambodge. Sa gestion est assurée par la Banque nationale du Cambodge.

Jusqu'à l'indépendance, la monnaie du Cambodge sous protectorat français était la piastre de commerce.

Un magnifique billet avec illustration de travaux collectifs, billet à filigrane, numérotage en aplat et surimpression, impression en gravure et au trait.
 


Ce billet de banque, véritable œuvre d’art est une pièce rare où l’on retrouve à la loupe toute la finesse du fil d’argent. il nous rappelle les grands moments d’histoire contemporaine du Cambodge.
 


Voici une œuvre originale : la qualité du papier, le dessin à la plume ainsi que les fondus roses et bleus font de ce billet une œuvre considérée parmi les plus réussies techniquement. Les arabesques ainsi que les surimpressions rendent très difficile l’imitation du billet. Le filigrane à tête de déesse est aussi une réussite. Mais n’oublions pas que ces billets furent imprimés en Allemagne à la demande du gouvernement cambodgien, d’où son genre germanique et peut-être aussi sa très grande réussite, les Allemands étant extrêmement réputés dans ce domaine.
 


Dans la même série confectionnée en Allemagne nous avons les billet de 1, 50 et 3 versions du 100 Riels.
 

 

 

 

 

 

Ce billet de 500 Riels qui représente une allégorie du travail dans les champs est une création de la Banque de France (colonie française en Indochine). Sa facture est reconnaissable par sa double numérotation et son filigrane en surimpression.
 


Voici deux billets imprimés dans les années 70. Les coupures de 1 et 2 Riels.
 

 

 

Un billet de 10 Riels  imprimé en 1987.
 


Et pour finir une série de billets imprimés de 2001 à 2005 que nous avons utilisés pendant notre séjour au Cambodge en 2007 : Les coupures de 100, 500, 1000 et 10000 Riels.
 

 

 

 

 

 Armand, 
 
 


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1. passionata6279  le 04-02-2009 à 08:38:19  (site)

bonjour je viens te souhaiter une bonne journee, je suis nouvelle , je viens faire connaissance , bisous de lou.imatox

2. patchwork  le 04-02-2009 à 09:15:25  (site)

merci d'être passé sur mon blog!!! original les monnaies étrangères!! je reviendrais visiter un peu plus tard!!! bizzz

3. vivrenotreamour  le 04-02-2009 à 14:06:33  (site)


bonjour c'est après un grasse matinée avec mon petit bout et la neige que je vient vous souhaiter une bonne journée
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il son trés beau ses billets j'en avais jamais vue
bis patricia

4. blog bonheur  le 04-02-2009 à 15:00:13  (site)

Je te souhaite une très bonne fin d'après-midi .
Je t'offre mac réation j'éspére qu'elle te plairas.
Bisous a toi ...
Blog bonheur .

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5. stephy46  le 04-02-2009 à 22:10:06  (site)

Bonsoir, viens te souhaiter une douce nuit. Une très jolie série de billets. Gros bisous.

6. vivrenotreamour  le 04-02-2009 à 23:10:12  (site)

c'est à pas de velours que je passe te souhaiter une bonne soirée et
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a demain
bis patricia

7. vivrenotreamour  le 05-02-2009 à 08:07:54  (site)


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je passe malgré le froid te souhaiter une bonne journée
aujourd'hui mes pansées vont vert nos amies capricornedu67 et garou-val qui vienne de perdre un être aimé
courage à vous deux
bis patricia

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