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Les Black's Foot

le 02-09-2011 00:29

ROLAND KIRK

 

 

 


            Musicien d’avant garde qui a œuvré toute son existence pour créer une authentique « Black Classical Music », Roland « Rahsaan » Kirk a été l’un des tout premiers créateurs de jazz à travailler aussi bien sur le rythme que sur les sons. Prônant l’universalisme, il a enrichi son art de sonorités arabes et indiennes. Même s’il est toujours resté fidèle à la tradition du blues.

        Saxophoniste influencé à la fois par Webster, Coltrane et Griffin, Roland Kirk a joué en réalité de plus de quarante instruments, qui vont de la flûte aux insolites stritch et manzello.
 


    Dans l’orchestre qu’il formera au début des années soixante, la Vibration Society, Roland Kirk fera appel à d’excellents jazzmen modernes. A commencer par l’organiste violoniste Leroy Jenkins.

    Roland Kirk trouvera la consécration en France auprès d’un public conquis par les musiques de Sun Ra, Albert Ayler et Archie Shepp.
 


    A demi paralysé depuis deux ans, il meurt à Bloomington, Indiana, le 5 décembre 1977.
 
 
 ♥    Petite fleur, When the Saints Go marching in (1965)
 
 
♥♥     Three for the Festival (1965)
 
 
♥♥♥     Boogie Man Song (1965)
 
 
 

Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991

Armand,
 
 


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1. lolo78000  le 02-09-2011 à 12:25:35

petit coucou pour te souhaiter un très bon après-midi et un bon week-end chez nous grosse chaleur aujourd'hui de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 02-09-2011 à 15:41:17  (site)

kikou Jakin
super, super !
merci pour ce moment de détente.
Je te souhaite une très bonne soirée.
Je t'embrasse

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le 01-09-2011 07:15

CHARDIN, LE GÉNIE PAISIBLE

 

 

 

 

            Paris, 1720. Agé de vingt ans à peine, Jean Siméon Chardin, le fils du fabricant de billards de la rue Princesse, brosse depuis toujours, avec une habilité surprenante, de petits tableaux très expressifs, qui font l’étonnement de tous ses voisins. Un jour, un chirurgien lui demande de dessiner pour sa boutique une nouvelle enseigne, en lui recommandant de bien reproduire le bistouri, le trépan et les autres outils de son « art ».

        Le jeune peintre se met aussitôt au travail, mais loin de satisfaire à la « tradition » et aux exigences de son client, il préfère composer une superbe scène de genre : un homme blessé d’un coup d’épée se fait panser dans une boutique de chirurgien, devant une foule de curieux très animés, parmi lesquels se détache l’homme du guet !

        Une fois terminé ce qui est devenu un véritable petit tableau, il va l’accrocher, très tôt le matin, au-dessus de la boutique. Quand arrive le chirurgien, il voit sur le trottoir une dizaine de badauds réunis pour s’extasier devant l’enseigne ! De bonne grâce, il oublie alors son trépan et son bistouri, et court féliciter le jeune Chardin : modeste débuts d’une gloire qui va bientôt devenir immense et gagner toute l’Europe brillante et raffinée du 18ième siècle, de la Suède de Frédéric 1er à la Russie de Catherine II…

        Des fiançailles qui durent huit ans – Il est reçu par Louis XV à Versailles – Son fils est enlevé par des corsaires – « L’étrangeté cocasse d’un vieux touriste anglais » - Favori des reines d’Europe, elles patientent des années pour une toile de lui – Maître de la nature, il peint en un jour le tableau qui lui donne la gloire…

 

 

LA FILLETTE AU VOLANT

        Désireux de s’élever dans la hiérarchie des genres, et d’explorer de nouveaux thèmes, Chardin, dès 1733, se tourne vers la « scène de genre ». Il représente ses modèles dans leurs activités quotidiennes, et s’attache surtout au monde de l’enfance. Cette toile fut présentée au Salon de 1737, avec son pendant, Le Jeune dessinateur. La simplicité de la composition étonna le public, autant que la technique du coloris. L’aspect à la fois crémeux et émaillé est obtenu par plusieurs couches d’une pâte à la fois riche et granuleuse. A en croire Diderot, l’artiste se serait servi pour l’étaler « autant de son pouce que de son pinceau ». Mais, au-delà de cette recherche, on devine la sympathie attentive du peintre pour son modèle. Comme le disait Chardin à un admirateur, « on se sert des couleurs mais on peint avec le sentiment ».
1737 (81 x 65 cm), collection privée.

        Jean Siméon Chardin naît à Paris le 2 novembre 1699, d'un père artisan, fabricant de billards. Mis à part le fait qu'il a été l'élève de Cazes (peintre d'Histoire) et qu'il a peut-être été conseillé par Noël Nicolas Coypel, on n'a aucune certitude à propos de sa formation avant le 6 février 1724, date à laquelle il est reçu à l'Académie de Saint Luc avec le titre de maître — titre auquel il renonça en 1729.

        Lundi 6 décembre 1779, à 9 heures du matin, Jean Siméon Chardin meurt dans son appartement des galeries du Louvre à Paris.

 

Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.

 

Armand, 

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 01-09-2011 à 06:35:15  (site)

hello Armand, très interessant ton article, je ne connais pas ce peintre de génie.
Je te souhaite une belle journée ensoleillée.
Je t'embrasse

2. lolo78000  le 01-09-2011 à 12:17:29

petit coucou avec le soleil pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

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le 31-08-2011 07:55

A COMME ANJAR - LIBAN

 

 

            Les ruines d'Anjar, ville fondée par le calife Walid Ier au début du 8ième siècle, révèlent une organisation très rigoureuse de l'espace semblable à celle des villes-palais de l'Antiquité. Elles constituent un témoignage unique sur l'urbanisme des Omeyyades.

 

        Fondée à l'époque omeyyade sous le califat de Walid Ibn Abd Al-Malak (705-715), la cité d'Anjar offre un témoignage unique sur la civilisation omeyyade. Anjar est l'exemple d'un centre de commerce situé à l'intérieur des terres, à l'intersection de deux routes importantes : celle menant de Beyrouth à Damas et la route traversant toute la Bekaa et menant d'Homs à Tibériade...

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2005, 

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 31-08-2011 à 19:39:15  (site)

bonsoir Armand,
très belles ruines ! j'aime bien la dernière photo avec les moutons et leur gardien.
Souhaite que ta journée fut bonne.
Belle soirée Jakin et gros bisou

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le 30-08-2011 07:18

LE BOUCHER

 

 

 

            « La chair du bœuf devant moi était bien la même que celle du ruminant dans son pré, sauf que le sang l’avait quitté, le fleuve qui porte et transporte si vite la vie, dont il ne restait ici que quelques gouttes comme des perles sur le papier blanc.

        Et le boucher qui me parlait de sexe toute la journée était fait de la même chair, mais chaude, et tour à tour molle et dure ; le boucher avait ses bons et ses bas morceaux, exigeants, avides de brûler leur vie, de se transformer en viande. Et de même étaient mes chairs, moi qui sentais le feu prendre entre mes jambes aux paroles du boucher » - Alina Reyes.

        Alina Reyes – ce nom est un pseudonyme emprunté à un personnage du romancier Julio Cortazar – a trente-deux ans, est mère de deux enfants. Le Boucher, son premier texte, a reçu en 1987, sur manuscrit, le prix littéraire Pierre Louÿs, décerné par un jury de Bordeaux dans le cadre d’un concours de littérature érotique (le Groupe Art-Phare). Publié par un éditeur parisien, le Boucher obtient d’emblée un grand succès, est retenu pour une émission d’Apostrophe et figure sur la première sélection du Prix Goncourt 1988. Alina Reyes est, par ailleurs, journaliste « pigiste » à Sud-Ouest, Sud-Ouest Dimanche et Gironde Magazine…
 
 
 


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1. lolo78000  le 30-08-2011 à 15:18:10  (site)

mon petit coucou ensoleillé pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 30-08-2011 à 19:41:12  (site)

bonsoir Jakin,
pas certaine que ce livre me plairait.
Il a fait frais aujourd'hui, je ne suis plus habituée.
je te souhaite une belle fin de soirée.
Bisou

3. fontenouilles  le 31-08-2011 à 11:00:44  (site)

Bonjour,
Avec les honneurs d'une aussi belle photo du jour , tu ne manqueras pas de com c'est certain... félicitations.
Tout prix littéraire qu'il ait été, sélectionné prix Goncourt, ce n'est pas mon style de lecture. Trop de sang, de sexe "et la tendresse b***** ! " Bonne journée Sourire1

4. Amatana  le 31-08-2011 à 11:18:06

Photo du jour juste après moi!! Félicitation à toi aussi!!

5. heremoana  le 31-08-2011 à 19:46:40

chacun son tour !!! félicitations
bisous

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le 29-08-2011 08:40

B COMME BAALBEK - LIBAN

 

 

        Cette cité phénicienne, où l'on célébrait le culte d'une triade divine, fut nommée Héliopolis à la période hellénistique. Elle conserva sa fonction religieuse à l'époque romaine où le sanctuaire de Jupiter Héliopolitain attirait des foules de pèlerins. Avec ses constructions colossales, Baalbek demeure l'un des vestiges les plus imposants de l'architecture romaine impériale à son apogée.

 

        L'ensemble de temples de Baalbek est situé au pied du versant sud occidental de l'Anti-Liban, en bordure de la fertile plaine de la Bekaa et à une altitude de 1150 m. La cité de Baalbek atteignit son apogée à l'époque romaine. Ses constructions colossales bâties pendant plus de deux siècles en font un des sanctuaires les plus célèbres du monde romain et un modèle de l'architecture romaine de la période impériale. Les pèlerins affluaient au sanctuaire pour vénérer les trois divinités, connues sous le nom de triade héliopolitaine, un culte essentiellement phénicien, romanisé (Jupiter, Vénus et Mercure)...

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2005, 

 

 


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1. lolo78000  le 29-08-2011 à 13:19:55

petite visite pour te souhaiter un très bon après-midi et un bon début de semaine de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 29-08-2011 à 14:28:23  (site)

hello Armand,
superbes photos ! c'est magnifique et imposant.
Je ne savais pas qu'il y avait des temples au Liban. J'en apprends.
Ca y est, suis rentrée hier soir après un long voyage avec transfert à Copenharge. Peut-être connais-tu, l'aéroport est magnifique et assez simple par rapport à d'autres.. Aujourd'hui, encore repos et demain boulot.
Je te souhaite une belle semaine.
Je t'embrasse

3. heremoana  le 29-08-2011 à 18:42:44  (site)

merci de ton passage !
jolies photos !! j'ignorais que le Liban abritait ce style d'édifices
bisous

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le 28-08-2011 09:43

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

 

 


 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. madisonbloggarden  le 28-08-2011 à 08:35:40  (site)

et il fait bien... Bon week end...madison

2. lemesniltheribus  le 19-09-2011 à 08:25:55

Bonjour,

Pas de critiques que du plaisir a voyager sur le site.
Merci de votre visite, revenez quand vous voulez, Belotte vous acceuillera.Houaf Houaf,

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le 27-08-2011 08:36

JOHN McCABE

 

 

 


            Associé en affaires, l’aventurier John McCabe et Constance Miller, prostituée, font fortune au sein d’une communauté minière. Mais bientôt leur réussite suscite les jalousies.

    Robert Altman qualifie lui-même son film d’anti-western, ignorant les conventions du genre comme la supériorité du mâle et l’héroïsme. Tourné en pleine nature dans des conditions climatiques très difficiles, John McCabe apparaît comme une fresque naturaliste.

    Séducteur impénitent, Warren Beatty tombe sous le charme de la belle anglaise romantique. Leur idylle durera huit ans.

    Le film de Robert Altman rallie les suffrages de la totalité des ténors de la grande presse parisienne.

    Révélé par le phénoménal succès de MASH, Altman dénonce les tares de l’Amérique par le biais d’une caméra au vitriol.

    Robert Altman, né en 1925 à Kansas City, reçoit une éducation catholique et fait ses classes à l’académie militaire de Wentworth. Il s’engage en 1945 et devient copilote d’un B24. démobilisé, il entre à la Calvin Co, où il apprend le métier de scénariste et travaille, en tant que réalisateur, sur de nombreux documentaires et courts métrages industriels, entre 1951 et 1955. Remarqué par le grand Alfred, il dirige deux segments de la série Alfred Hitchcock présente. Il travaille pour la télévision jusqu’en 1968, mettant en scène de nombreux épisodes de séries aussi populaires que Maverick, Peter Gunnn Route 66, Bus Stop ou Bonanza. Entre temps, il dirige deux films pour le grand écran : The Delinquents et l’Histoire de James Dean (1957), film de montage exploitant à chaud la gloire du comédien disparu. En 1968, il réalise Countdown, un thriller mâtiné de science fiction. L’année suivante, il dirige la délicieuse Sandy Dennis dans That Cold Day in the Park, sans connaître le succès.
 

 


Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.


 Armand,

 

 

 


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1. lolo78000  le 27-08-2011 à 12:31:12

petit coucou pour te souhaiter un très bon samedi bien gris par chez nous de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 27-08-2011 à 15:32:05  (site)

kikou Jakin,
super film, j'aime beaucoup !
ce soir, je quitte Chicago.
A midi, je vais déjeuner avec Josepha, l'amie de ma fille chez qui je suis allée à mon arrivée à Chicago, durant 3 jours avant d'aller à l'hôtel.
Très bon week end et gros bisouxx

3. Nike TN  le 28-08-2011 à 01:55:25  (site)

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