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Les Black's Foot

le 05-01-2009 08:45

LE PAYS DES CAMISARDS...

 

 


30 – Gard, Corniches des Cévennes du 22 au 25 décembre 2008   

 

 

         

      Du Mont Aigoual, point culminant des Cévennes, au sable fin de la Méditerranée en passant par le célèbre Pont du Gard, le Gard déploie une palette de sites époustouflants et offre des patrimoines à la diversité et la beauté admirable. Forêts verdoyantes, garrigue sauvage et bord de mer naturel font de ce territoire, témoin de 2000 ans d’histoire et principal berceau de la romanité, une mosaïque éclairée de la lumière chaude et éclatante du soleil du midi.

    Poste avancé sur la Provence, étape majeure sur la voie domitienne autant que passage historique le long du Rhône, le Gard regorge de paysages merveilleux et enchanteurs façonnés depuis des siècles par des femmes et des hommes soucieux de préserver et transmettre leurs richesses naturelles et culturelles.

    De son fécond passé de terre d’accueil, le département a conservé tous les atouts. Férus d’histoire ou mordus de nature, passionnés de mer ou amoureux de reliefs, branchés culture ou fanas de fiestas, le Gard est fait pour cela et nous y souscrivons en partant à l’aventure…

    Deux heures et 168 kilomètres de route sont nécessaires pour approcher la Vallée des Camisards. A gauche puis tout droit : Arles, Nîmes, Saint Christol lès Alès, Anduze, on tourne à droite, 15 kilomètres plus loin et moult virages on entre dans Saint Jean du Gard. Il faut traverser la ville, au feu rouge du parking de la poste on tourne à gauche (route de Florac), encore 2 kilomètres (quartier de Razet), sur la droite se présente l’hôtel de la Corniche des Cévennes. Le point de repère se trouve sur la gauche de la route : un magnifique pont de pierre en contrebas borde le parking visiteur de l’auberge…
     


    Nous avons pris nos quartiers pour quatre jours dans cet établissement de la chaîne « Les Logis de France » managé par André et Giselle Barthélemy un couple très accueillant. Giselle derrière les fourneaux propose une cuisine de terroir généreuse, agrémentée de relents de la méditerranée. Un chef passionné qui invente en permanence des saveurs pour le plaisir de nos papilles gustatives. André s’occupe de la réception. Il est à l’écoute et l’on est tout de suite conquis par sa personnalité. Une belle étape dans la tradition du voyage. Vous êtes reçu en hôte pour partager un moment convivial et on a du mal à les quitter…
     


    Alanguie sur le Gardon, la petite capitale du pays camisard s’organise le long d’une rue principale et au pied de la tour de l’Horloge, seul vestige d’un prieuré bénédictin du 12ième siècle. Ce bastion Huguenot fut aussi un haut lieu de la soie.
     


    C'est au douzième siècle que l'histoire du village commence réellement. Installés au pied de la corniche des Cévennes, des moines bénédictins bâtissent dans un premier temps, un prieuré et une église. Rapidement les premières maisons vont pousser tout autour. San Johannis de Gardonnenque est né. Les habitants du village vont tout d'abord travailler la terre et planter des châtaigniers. La population va rapidement croître dans ce site magnifique, aux paysages somptueux et au climat exceptionnel.
     


    C'est vers 1530 que la population saint-jeannaise se convertit au calvinisme, poussée par les idées de la réforme protestante. Ils vont se livrer à la guerre des Camisards opposant les protestants aux armées du Roi. Dès 1683, la résistance protestante, née de la destruction du temple s'installe, rapidement enrayée par les troupes royales qui arrivent de Saint Hyppolite du fort. Les catholiques prennent alors le contrôle du village.
     


    En 1685, l'Edit de Nantes contraint ceux qui refusent de se convertir au catholicisme à fuir vers les mas isolés ou plus loin dans les vallées. Parallèlement, les premières assemblées clandestines s'organisent. Une seule personne continue la lutte armée : Abraham Mazel. C'est lui qui déclenche la guerre des Camisards en 1702. Il est capturé une première fois après avoir brûlé l'église de Saint-Martin-de-Corgnac. Après s'être échappé de la tour de Constance à Aigues-Mortes, il tente une dernière fois un soulèvement dans le Vivarais et les Cévennes. Il est tué au mas de Couteau près d'Alès.
   

 
    Le Roi fait élever, dès 1703, des fortifications pour empêcher les Camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon de la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut Saint-Étienne, face à la rue Combe Dase.
     


    Bien après, c'est durant l'automne 1878, que Robert Louis Stevenson et son ânesse « Modestine » traversent le village. Saint-Jean-du-Gard est l'une des étapes de son périple cévenol, décrit dans son ouvrage intitulé " Voyage avec un âne dans les Cévennes ".
     


    Saint-Jean-du-Gard va ensuite connaître une période de prospérité. Le Bombyx et le Mûrier sont élevés pour la soie qu'ils produisent. Cette industrie de la soie fera du village, un endroit commerçant et privilégié. De cette richesse naîtra la ligne de chemin de fer reliant Alès à Saint-Jean. En 1965, la dernière filature ferme, coïncidant avec la fin de cette période faste. Le village vit maintenant en grande partie du tourisme développé autour de la randonnée, de la baignade dans les eaux du Gardon, de l'exploitation du Train à Vapeur des Cévennes et de beaucoup d'autres activités encore...
 


    Autrefois bourg commerçant au coeur d'une activité agricole (châtaignes, céréales) et pastorale intense (moutons, chèvres), Saint-André de Valborgne était une grosse paroisse rurale à l'habitat très dispersé, traversée par de nombreux chemins muletiers, au trafic important. Le village connut les guerres de religion, sa population ayant embrassé le parti de la Réforme.
     


    Occupé par les troupes royales, il fut un village de garnison où se déroulèrent des batailles entre les camisards de Castanet et leurs persécuteurs. C'est surtout durant le remarquable et trop court de l'âge d'or du ver à soie que le paysage s'est transformé : plantation de mûriers sur les "bancels", élévation des maisons pour abriter les magnaneries et élever les vers à soie. Dans le village, un ensemble de façades bourgeoises s'est élevé de part et d'autre des quais du Gardon. Le déclin de cette industrie, ajouté à la déprise agricole, explique en grande partie la dépopulation enrayée aujourd'hui, semble-t-il, par le choix de la qualité de vie en milieu rural.
     


    Saint-André de Valborgne vous offre la visite de son église romane, en schistes plats et galets, rénovée récemment et faisant partie du circuit des églises romanes. La place de l'église avec ses cafés ombragés, sa fontaine circulaire en schiste gris, invite le passant à faire une halte. La première preuve écrite connue concernant indirectement la paroisse, "parrochia sancti-andreae de Vallebornes", date de 1275 (cartulaire de Notre-Dame de Bonheur), ce qui suppose l'existence antérieure d'un édifice consacré.
     


    Face au temple, la maison forte dite le "château", ancienne demeure du 17e, est flanquée de deux poivrières encadrées d'un chanfrein, et de fenêtres à meneaux. L'histoire relate que les Protestants ont réalisé la cloche de l'horloge, ornée de dessins et portant la date de juin 1573.
     


    Proche de l'église, vous apercevrez une tour, vraisemblablement datant du grand château ayant succédé au château médiéval du Castellas. Le temple est un édifice imposant, construit en 1828, à l'intérieur, une cloche en bronze et deux montées d'escalier en pierre de taille.
     


    La fontaine du Griffon, fort ancienne (11ième siècle), est réputée pour son eau pure…
     


    Au cœur du Parc National des Cévennes, la Vallée Française s’étend de Barre des Cévennes au nord à St Etienne Vallée Française au sud.
     


    L'origine du nom " Vallée Française" a donné lieu à bien des interprétations. Pour certains, il s'agirait d'une vallée franche ou déchargée d'impôts. Pour d'autres, cette vallée aurait été occupée par les Francs au moment des invasions sarrasines. Les historiens contemporains sembleraient s'accorder pour penser que l'origine de ce nom vient du fait que cette vallée a constitué une avancée Franque durable dans la Septimanie Wisigothique (entre le 5ième et le 7ième  siècle).
     


    Sculptée au fil du temps par le Gardon de Ste Croix, elle offre tout l’échantillonnage représentatif des Cévennes typiques : paisibles méandres en bordure de prairie, reliefs schisteux, vergers et jardins en terrasses ou « bancels », hameaux maçonnés en pierre sèche, culture du châtaignier appelé autrefois « arbre à pain », élevage de chèvres pour la fabrication du savoureux fromage local : le Pélardon.
     


    Cette vallée lozérienne porte également de nombreuses traces du passé : magnaneries (bâtisses réservées à l’élevage du ver à soie), clèdes (toujours utilisées pour le séchage des châtaignes), caches Camisardes, églises romanes, château médiéval.
     


    Edifiée sur une haute terrasse dominant le village, L'église, ancienne chapelle d'un château appartenant à la viguerie d'Anduze, dépendait, en 1292, du chapitre de Mende, puis elle fut affectée à la collégiale de Bédouès. Elle est bâtie en schiste sur un plan simple et traditionnel : nef unique de deux travées se terminant par une courte travée de chœur et une abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four.
     


    Aux 17e et 18e siècles, pendant les guerres de religion et la guerre des Camisards, l'édifice a subi de nombreuses destructions, suivies de restaurations qui n'ont cependant pas modifié son caractère. Le clocher à peigne ainsi que les autres baies sont modernes…
 


    Tornac se situe à la limite des derniers contreforts des Cévennes et de la plaine viticole. Deux rivières traversent la commune : le Gardon et l’Hourne. Essentiellement agricole, le village fut le lieu de la fabrication de poteries, de l'élevage du ver à soie, d'extraction de la chaux. Il est aussi le témoin d'une riche histoire locale : Château, monastère, églises romanes.
     


    Construit au 16ième siècle, le château est en cours de restauration. La tour Sandeyren était destinée au guet et à la transmission de signaux. Le château, incendié en 1792, fut mis sous séquestre comme bien national et vendu en morceaux. On y accède par une calade située entre Anduze et la Madeleine…
     


    Durfort s'étend sur un territoire vallonné et, boisé, drainé par le Crespenou, affluent du Vidourle. Le village médiéval est établi sur un mamelon, blotti autour de son vieux château du 12ième siècle. De ce dernier, il reste le donjon.
     


    Du vieux château lui-même, hormis la Tour, il reste un corps de bâtiment de la même époque, qui dominait l'entrée principale dont on devine juste l'emplacement à l'heure actuelle ; il reste également l'aile sud, qui avait été remaniée à la renaissance et qui a conservé sa tour d'angle ronde.
     


    En parcourant le vieux village, on retrouve le tracé arrondi de son enceinte du 14ième siècle et par endroit on peut encore voir les murs en bel appareil ou les restes de l'une des quatre portes lui donnant accès. Le village se serait ramassé autour du château féodal au 12ième siècle ; laissant toute seule à l'écart l'église paroissiale Saint Thomas, dont il ne reste aujourd'hui que l'une des chapelles latérales.
     


    L'église actuelle a été construite en 1685, et 1687, à la suite de la révocation de l'Edit de Nantes, avec les pierres de l'ancienne église romane. Sur la place de la Croix, qui doit son nom à une croix monumentale aujourd'hui disparue, s'élève une des anciennes fontaines du village, construite en 838 au-dessus du puits commun. Jusqu'à cette époque, il n'y avait aucun point d'eau dans le village, sauf ce puits, mais qui était juste à l'extérieur des remparts…
     


    Sauve, capitale du Salvanès est construite en amphithéâtre, entre le Vidourle  et les contreforts du massif de Coutach. Avec ses ruelles, ses portes fortifiées, et ses tours, Sauve, puissante cité médiévale, nous entraîne hors du temps. Certains rapportent que la ville tiendrait son nom de la sauge qui aurait sauvé nombre d’habitants de la peste.
     


    Réalité ou légende, on aime à croire que cette histoire a laissé à la cité phare du piémont cévenol ce parfum unique de fraîcheur et d’énergie qui flotte aujourd’hui encore entre ses murs. Si la capitale du Salavès a des airs de musée médiéval avec son Pont Vieux du 11ième siècle, ses portes fortifiées, ses vestiges de remparts et ses hautes tours, elle développe toute l’année de nombreuses activités qui continuent d’attirer les jeunes et les artistes notamment.
     


    La Maison de Sauve qui a compté jusqu’à 10 000 habitants et contrôlé un territoire s’étendant au-delà de Montpellier, avait aussi le privilège de battre monnaie vers le 12ième siècle. De ces riches heures la ville a gardé une certaine grandeur d’âme et propose, outres ses autres points forts que sont un précieux conservatoire de la fourche en bois de micocoulier (dont l'origine certaine remonte au 11ième siècle, mais introduite lors des invasions sarrasines aux 7ième et 8ième  siècles) et une insolite Mer de rochers, une certaine idée de bien vivre qui fait toujours recette.
     


    Sauve s'enorgueillit d'être la ville natale de : Jean Astruc, grand médecin du 18ième siècle, Henri Théodore Sivel célèbre aéronaute qui avec Croce Spinelli et Tissandier s'éleva jusqu'à 8000 mètres en 1875 avec un ballon de 3000 m3 monté et cousu à Sauve, Jean-Pierre Claris de Florian…
 


    Saint Hippolyte du Fort, sur les premières marches des Cévennes, la ville doit son nom au fort érigé en 1704 sous Vauban pour surveiller les rebelles protestants.
     


    Sa position au bord du Vidourle lui a valu le développement d’une riche activité textile et la présence de nombreuses filatures. Cette mémoire n’est d’ailleurs pas perdue puisqu’on peut visiter ici un très complet écomusée de la soie qui nous apprend tout sur cette activité traditionnelle et moderne, de l’élevage du ver à soie au tissage.
     


    Autre particularité, la ville aux 23 cadrans solaires et aux 13 fontaines, pour ne perdre ni l’heure, ni la fraîcheur, présente une intéressante collection de véhicules et d’équipements dédiés aux soldats du feu dans son musée du sapeur pompier.
     


    La vieille ville, construite au pied du Castellas offre ses ruelles étroites, ses allées ombragées. Le boulevard du Temple avec, au premier plan, le collège départemental. Au fond, le Temple avec ses deux clochers rivalisant avec ceux de l'église. Au final, aussi méridionale que cévenole, Saint-Hippo, comme on dit ici, représente une halte très agréable…
     


    Vézénobres fait partie de ces villages qui vous accrochent dès les premiers pas et vous assignent un but ultime : gravir sans répit les ruelles qui le parsèment comme les coursives d’un navire pour aller voir toujours plus haut, tout en haut.
     


    C’est que la cité médiévale du piémont cévenol, perchée sur un piton rocheux de 219 mètres dominant le confluent des Gardon d’Alès et d’Anduze, a depuis toujours vocation de tout observer. La table d’orientation qui, à son sommet, récompense le marcheur d’une vue sans fin en témoigne. Avant de veiller sur la voie Régordane, Vézénobres était l’une des 24 places fortes protégeant la colonie romaine de Nîmes.
     


    La ville a su préserver ses riches architectures du 12ième au 14ième siècles des assauts de la modernité criarde. Réputée depuis le Moyen Age pour sa production de figues sèches, elle a aussi récemment donné un coup de jeune à cette tradition. Un verger de 800 plants a pour vocation de conserver une centaine de variétés tandis que deux fêtes annuelles accueillent des dizaines de producteurs et les amateurs par milliers…
     


    Saint Guilhem le Désert : Le piémont cévenol n’est ici qu’une immensité de pauvres terres et rocailles, collines et longs plateaux. L’Hérault, petit fleuve côtier traverse de part en part cette étendue, déchirant dans son sillage les hautes et moyennes garrigues, avant de déboucher sur la plaine languedocienne et ses grands vignobles. Les forêts giboyeuses, les nombreuses cavernes, les cours d’eau poissonneux ont été des éléments indispensables à la vie des hommes dans cette contrée. Au troisième siècle avant J-C, l’arrivée des tribus Volques puis celle des légions romaines en 118 avant J–C marquent la fin des occupations anciennes. Neuf siècles plus tard, dans le val de Gellone où l’homme était sédentarisé depuis longtemps, Guilhem fonde l’Abbaye de Gellone.
     


    Le Monastère de Gellone, joyau de l'art Roman, ce sanctuaire fondé au début du 9ième siècle, est l'un des plus importants foyers spirituel et culturel du Languedoc, bénéficiant à travers les siècles du rayonnement de son Saint fondateur et de la présence en ses murs des trésors qu'il y abrita. Il est aujourd'hui, inscrit au Patrimoine Mondial par l'Unesco, au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France.
     


    Le village aujourd'hui encore, conserve sa forte identité médiévale. Les maisons imbriquées les unes aux autres, souvent modestes portent toutes la trace de leurs origines : Fenêtres romanes, de la renaissance, arcatures. Elles obéissent toutes à un même schéma de construction : au rez-de-chaussée se trouve l'écurie ou étable, vaste salle voûtée, ouverte sur la rue par un large portail en cintre. A côté de ce portail une petite porte s'ouvre sur un escalier souvent étroit qui permet d'accéder au premier étage de la maison où se trouvent les pièces d'habitation. A l'étage supérieur, se trouve le grenier. Très souvent à Saint-Guilhem, les greniers ont abrité des élevages de vers à soie.
     


    Au coeur du village, la Place de la Liberté nous séduit. En son centre trône un imposant platane, planté en 1855 que l'histoire aura tour à tour, surnommé " arbre de la Liberté" ou "arbre roi". Depuis 150 ans, il déploie généreusement ses bras de verdure et permet aux passants de se prémunir des ardeurs du soleil. L'impression de fraîcheur est encore accentuée par la présence d'une fontaine datant du second empire, surmontée de la statue de la Liberté.   
 


    Un marché couvert du 18ième siècle ajoute encore au charme des lieux qui sont, en toute saison animés par les visiteurs, qui à l'ombre du platane séculaire, se rafraîchissent aux terrasses des cafés. De nombreuses échoppes ont pris place dans les remises des rez-de-chaussée, elles remplacent les ateliers du tonnelier, du sabotier. Les villageois aiment à se retrouver sur cette place. Là, à l'ombre du clocher de l'Abbatiale qui égrène les heures, ils discutent inlassablement du temps qui passe.
     


    Le village de Saint-Guilhem-le-Désert, serpente le long du ruisseau verdus. Il est constitué d'une rue principale, véritable épine dorsale d'où part une multitude de petites venelles ou traverses qui, bien souvent, donnent accès à de jolis jardinets suspendus.
     


    Dominant le village, le château d'origine wisigothique, dresse encore fièrement dans le ciel ses derniers pans de murs. Il ne fut jamais qu'une modeste forteresse de défense, un poste de surveillance des chemins. Il alimenta les belles légendes des troubadours. Au 19ième siècle, les romantiques redécouvriront ces textes oubliés et transformeront le nom de "Géant" en "Don Juan". Aujourd'hui ruiné, il s'impose toujours avec autant de force à nos regards, du haut de son repère, il semble veiller pour toujours, à la quiétude de la vallée. Depuis des siècles, de nombreuses légendes nous racontent l'arrivée de Guilhem dans la vallée sauvage de Gellone. La plus curieuse d'entre elles se rattache au château. Il était, paraît-il, la demeure d'un géant cruel et sanguinaire, que Guilhem déposséda par ruse. Ce dernier s'étant introduit dans le château sous les habits d'une servante fut reconnu par une pie, fidèle compagne du géant. Elle se mit aussitôt à crier : " gare ! , Géant, voici Guilhem qui vient pour te tuer ! A l'issue d'un terrible combat, le géant fut précipité de son rocher. Les pies, complices du géant, furent à jamais chassées de la vallée. Aujourd'hui encore, elles ne peuvent y survivre plus de trois jours…
     


    Terre de longue tradition agricole et viticole, le Gard sait toujours se mettre à table. De très nombreuses spécialités, souvent reconnues par une AOC, nous ont fait saliver tout au long de ce séjour. Le restaurant de l’hôtel de la Corniche des Cévennes et les Belluges à St Jean du Gard, Le Plan à St Hyppolite du Fort et le Logis des Pénitents à St Guilhem le Désert. Nous avons aussi goûté sans modération la traditionnelle Carthagène à la fabrication artisanale…
      


    Approcher l’âme des Cévennes, en découvrir la culture, comprendre les paysages façonnés par l’homme, la civilisation du châtaignier, l’élevage du ver à soie, le travail dans les filatures de soie, voir les instruments du rude travail de la terre et les ustensiles domestiques… Tout cela vous est proposé par le Musée des vallées cévenoles de Saint Jean du Gard…
 


    S’il est un exemple de négociation continuelle entre l’homme et la nature, les Cévennes sont un cas d’école. Cette montagne escarpée, griffée par des vallées dans lesquelles grandissent la plupart des rivières du Gard, a toujours demandé à ceux qui souhaitaient y vivre de rivaliser d’ingéniosité. Il en résulte un esprit rebelle et des paysages à l’austère beauté, dont on ne sait en fin de compte qui imprime sa marque sur l’autre. Dans la mémoire du visiteur, l’authenticité d’un séjour en terre cévenole ne s’évanouira pas de si tôt…
 
Andrée et Armand,

 


Commentaires

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1. Cristalia  le 05-01-2009 à 08:17:54

jolies photos qui font rêver! je te souhaite une bonne et heureuse année pour toi et ta famille! bisous

2. horizon  le 05-01-2009 à 09:33:18

Salut, merci d'être venue chez moi sur mon blog, le tiens est très beau, bonne année encore, gros bisous. A+

3. fleur8  le 05-01-2009 à 10:17:52  (site)

Bonne Année 2009!!!! encore pleins de beaux paysages à faire rêver.....bises!

4. vivrenotreamour  le 05-01-2009 à 11:15:59  (site)



décidément cet hiver auras montrer toute ses couleurs cette année et oui les enfants retournent à l'école sous la neige chez nous
je te souhaite un bon début de semaine
pour moi aujourd'hui je reste au chaud
devant mon pc et mon petit café bien chaud
courage à ceux qui reprenne le travail
bis Patricia

5. rosetina  le 05-01-2009 à 12:38:29  (site)

Bonjour Jakin, merci pour ces belles photos je ne connais que très peu cette région, merci de me l'avoir fait découvrir.. Bonne continuation, bisous Rose ♥.

6. gisou  le 05-01-2009 à 14:41:27  (site)

Bonjour......Je vous remercie de votre com.C'est très jolie a visiter cette région,c'est vraiment magnifique comme photo,ça fait rêver.Je vous souhaite une bonne après midi.
Amicalement gisou.

7. Mamie-Cannelle  le 05-01-2009 à 16:04:12  (site)

A peine rentrés et dèjà un superbe article !!!
Bonne semaine à vous !!!
Bizzzzzzzzz.
MC.

8. vivrenotreamour  le 06-01-2009 à 00:07:41

bonsoir je passe te souhaiter

a demain
bis patricia

9. mamy14  le 06-01-2009 à 07:49:42

bonjour je suis révéillé de bonne heure je me suis dit je vais faire ma petite tournée sur les blogs de mes amies tres jolies tes photos cela donne envie d'aller passer des vacances d'été la-bas passe aussi ue bonne journée bisousImage hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

10. Terambre  le 06-01-2009 à 14:54:57  (site)

J'adore tous ces endroits dont l'empreinte du passé reste encore gravée, où le modernisme n'y a pas mis sa griffe.
Merci de partager avec nous tous les beaux récits de vos voyages en images...ça nous fait voyager aussi.
A bientôt
Françoise

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le 20-12-2008 21:56

LE MOT DU WEBMASTER

 
 
BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
 
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR DEUX SEMAINES...
 
LE TEMPS DE PARTIR A L'AVENTURE DANS LE NORD DU GARD... 
 

 


 

 

 PROFITEZ EN POUR LIRE ET RELIRE 42 CARNETS DE VOYAGES...
 
DECOUVRIR 7 DEPARTEMENTS FRANCAIS...
 
POUR LES PLUS TEMERAIRES 27 TRAVAUX SUR LE SYMBOLISME DANS LA RUBRIQUE PHILOSOPHIE...
 
UNE HISTOIRE DE LA FAMILLE EN 40 EPISODES...
 
 16 CHRONIQUES PHOTOS
 7 FICHES DE LECTURE
 
 
ET VOUS POUVEZ DECOUVRIR DE BELLES IMAGES DE BILLETS DE BANQUE DANS LE DICO DE LA MONNAIE MON AUTRE BLOG : www.jakin@vefblog/boaz 
 
JE REVIENS PARMI VOUS VERS LE 5 JANVIER 2009
 
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE
 
MERCI POUR VOS PASSAGES ET A +
 
 
 
 


Commentaires

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1. Mamie-Cannelle  le 20-12-2008 à 22:13:36  (site)

Je te souhaite de passer de très bonnes fêtes de fin d'année et de très bonnes vacances !!!
A l'année prochaine !!!
Bizzzzzzzz.
MC.

2. vivrenotreamour  le 20-12-2008 à 22:54:43  (site)

je passe te souhaiter une bonne fin de soirée
Hebergeur d'images
à demain bis patricia

3. kahlan  le 21-12-2008 à 08:20:49  (site)

salut,

Alors l'éternel voyageur est reparti ... peut-etre trouvera-t-il la vérité, si oui vient m'en parler.

Bonnes vacances et Joyeuses Fetes, gros bisous.

4. vivrenotreamour  le 21-12-2008 à 11:27:47  (site)

bonjour je passe te souhaiter
Hebergeur d'images
moi sa commence à aller mieux mais très fatiguée
bis patricia

5. galerieangie  le 21-12-2008 à 16:00:04  (site)

c'est un très beau blog et avec ton voyage tu vas l'enrichir,passe d'agréables moments lors de cette magie et féerie,bisous et ramène-moi de belles photos

6. vivrenotreamour  le 22-12-2008 à 18:12:26  (site)

bonsoir je te souhaite un bon début de semaine
désoler de pas etre passer avant car trop charger aujourd'hui
moi et la puce allons mieux
nous allons pouvoir faire les dernières courses de noël demain en se couvrant bien car pas très chaud dehors et pluie en se moment
comme tous le monde ses prochains jours je vais courir un peut mais courage mes amis noël approche très vite
bis patricia

7. fleur8  le 23-12-2008 à 07:14:13  (site)

Bonjour,

je passe vous souhaiter de bonnes fetes de fin d'année, à bientot bises

8. vivrenotreamour  le 23-12-2008 à 13:01:15  (site)

bonjour je passe te souhaiter une bonne journée
Hebergeur d'images
petit papa noël approche à grand pas où là là après midi c'est la distribution des resto du cœur plus mes derniers achats à faire
en espérant ne rien oublier pour pas à avoir à courir demain mais sa va les magasins sont pas loin si nécessaire
pas mal le panneau pour les fautes d'orthographe il irais bien dans mon blog car bien du mal avec cette chose
bis patricia

9. mamy14  le 23-12-2008 à 16:15:33

je viens faire un petit tour chez toi pour te souhaiter un joyeux noél et de beaux cadeaux bisouxImage hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

10. 2257  le 23-12-2008 à 23:12:32  (site)

Bon voyage et joyeux Noël.
Bernard

11. vivrenotreamour  le 24-12-2008 à 13:10:12  (site)

bonjours je passe te faire un petit coucou pour vous souhaiter un bon noël
Hebergeur d'images
pour moi sa seras un peut triste je suis seule avec mes deux petit bouts nous allons nous préparer juste un petit repas améliorer avec les moyen du bor et attendrons gentiment l'heure ou il déballerons leur cadeau mais après tous le principal c'est d'être en bonne santé d'avoir un toi car beaucoup n'aurons pas cette chance se soir être bien au chaud
et c'est a eux que je veut panser en cette journée de fête familiale et de l'amour car noël c'est pas seulement des cadeau a ouvrir mais c'est aussi la fête de l'amour et de la famille et de cette naissance si particulière donc de la vie donc que ses deux jour vous apporte joie paix amour bonheur santé
joyeux réveillons
bis patricia

12. vivrenotreamour  le 25-12-2008 à 21:48:00  (site)


bonsoir je passe vous souhaiter une bonne
soirée
Hebergeur d'images
et un joyeux noël à ceux à qui je l'ai pas encore fêté
bis patricia

13. vivrenotreamour  le 26-12-2008 à 15:59:14  (site)


c'est après un réveillons de noël pas si mal que sa finalement que je vient te souhaiter une bonne journée aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre amie Nathalie les lien de ses blog son sur ma citation du jour aller lui rendre visite
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bis patricia

14. JOSY  le 26-12-2008 à 21:01:38  (site)

BONJOUR

JE TE SOUHAITES PLEINS DE BONHEUR AVEC TA FAMILLE ET TES AMIS
QUE 2009 T'APPORTES LA SENERITE
BISOUS
JOSY
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15. vivrenotreamour  le 27-12-2008 à 16:51:35

c'est après une bonne nuit de sommeille et un bon petit café et en pleine forme que je vient te souhaiter une bonne journée
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bis patricia

16. gisou.  le 29-12-2008 à 11:33:18  (site)

Bonjour c'est moi gisou.Je viens juste vous présentez mes meilleurs voeux pour 2009,bonheur joie et surtout un bonne santé.Je vous souhaite une bonne journée.Toute mon amitié gisou

17. vivrenotreamour  le 29-12-2008 à 12:13:33  (site)

bonjour je passe ta souhaiter une bonne journée
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bis patricia

18. horizon  le 30-12-2008 à 12:37:04  (site)

Hello, belle année 2009..

19. rosetina  le 30-12-2008 à 15:13:32  (site)

Bonjour Jakin, bonnes vacances et bonnes fêtes de fin d'année. Bisous Rose ♥.

20. CHANA  le 30-12-2008 à 15:27:41  (site)



COUCOU

JE VIENS TE FAIRE MON DERNIER COUCOU DE L'ANNEE.
PASSE UN BON REVEILLON ET PROFITES -EN BIEN
A TRES BIENTOT
josy

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21. mamy14  le 30-12-2008 à 17:59:50

passe te souhaiter un tres reveillon de saint sylveste attention petillant avec moderation (rire) bisousImage hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

22. vivrenotreamour  le 30-12-2008 à 21:50:59  (site)

bonsoir c'était pas prévu mais je serais absente jusqu'à vendredi soir donc je pourrais pas passer jusque là mais j'espère te retrouver avec plein de coms et en pleine forme je te souhaite donc une bonne est heureuse année remplis de joie de santé et de bonheur
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bis PATRICIA

23. Cyndirella  le 31-12-2008 à 20:47:14

A Vous, Amis fidèles ou Passants d’un jour : « Bonne Année 2009 »

Avec un grand Merci pour votre présence, votre gentillesse et vos témoignages.

Plein de « bulles de fête » à Tous, afin qu’elles pétillent dans vos cœurs, et illuminent vos yeux, d’un bonheur sans pareil…

Que 2009 commence en douce Mélodie, sur une note d’Amitié et d’Affection…et gagne l’Infini à toute vitesse...

Continuons à Chanter ensemble, dans l’Harmonie et la Paix, l’Humilité et la Complicité…

Que notre petite Etoile file à travers ce bleu du ciel, et s’avance chez chacun d’entre Vous, pour y déposer un souffle de tendresse...

Que ce lieu reste cette « Bulle privilégiée » …et que le fil ténu d’Internet ne se rompe Jamais !!



- "MERVEILLEUSE ANNEE 2009"

Bisous Danielle

24. galerieangie  le 01-01-2009 à 08:20:24  (site)

tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année,bisous

25. Mamie-Cannelle  le 01-01-2009 à 11:27:26

Je vous souhaite une très bonne année 2009, à toi et tous ceux que tu aimes !!!
Bonne santé, bonheur, joie et prospérité !!!
Bisous !!!
MC.

26. CHANA  le 01-01-2009 à 13:05:49  (site)

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JOSY

27. lejardindhelene  le 01-01-2009 à 20:32:27  (site)

Meilleurs voeux pour 2009
Hélène

28. gisou  le 01-01-2009 à 21:50:47  (site)

Bonsoir.Je viens vous présentez mes
meilleurs voeux 2009,qu'elle vous apporte le bonheur,la joie et surtout
une très bonne santé.J'espère que vous avez passer de bon réveillon de fin d'année.Bonne soirée et bonne nuit.gisou

29. vivrenotreamour  le 02-01-2009 à 22:45:33  (site)


bonsoir je passe te remercier pour tes coms et tes vœux de bonne année durant mon absence imprévu meilleur voeux à toi aussi et plein de bonne chose en cette nouvelle année
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bis patricia

édité le 02-01-2009 à 23:46:57

30. vivrenotreamour  le 03-01-2009 à 09:05:44  (site)

bonjour et oui je suis de retour désoler j'ai pas put répondre à tous vos coms hier et oui trop fatiguer après trois jour à se coucher a cinq heure du matin dure de résister a l'appel du lit mais je les ai tous lu même si j'ai pas répondu a tous
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et trés heureuse de retrouver mes ami(e)s
bis patricia

31. Terambre  le 03-01-2009 à 11:16:37

Un petit coucou mais aussi quelques mots pour te souhaiter de réaliser ce que tu as de plus cher au coeur...
La vie est un cadeau...et faire de chaque instant, des instants de bonheur...autant que ce peut.
Bisous
Françoise
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32. vivrenotreamour  le 04-01-2009 à 18:03:46  (site)

je passe te faire un petit koukou un peut en retard les deux bout de choux viennent de rentrer de leur vacance donc j'ai pris un peut de temps avec eux

bis patricia

33. cristalline  le 05-01-2009 à 01:19:38  (site)

doux rêves douce nuit et meilleurs voeux 2009 : bonheur, santé, prospérité, enfin tout ce que tu peux désirer. Gros bisous

34. horizon  le 05-01-2009 à 09:34:05

Superbe photos, bravo..

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le 20-12-2008 06:03

M COMME MASSAI


 

 

    Peuple de pasteurs nomades, les Massaïs vivent par et pour le bétail. Chaque homme possède en moyenne une dizaine de têtes. Les plus influents peuvent en avoir plus de cent. C'est ce qu'il faut pour espérer plus d'une femme. Les bestiaux fournissent la nourriture quotidienne : au menu, lait frais et lait caillé, et plus rarement un mélange  de lait et de sang fraîchement prélevé sur la veine jugulaire des animaux vivants, d'un coup de flèche précis ; on rebouche ensuite avec un petit bâton. Dans certaines occasions seulement, on mange de la viande...

 

    Le bétail sert aussi de monnaie d'échange. Pour obtenir l'adhésion de ses futurs beaux-parents, pour effectuer un achat important, pour payer ses dettes et ... ses amendes, tout règlement en vaches est accepté. Pour les fautes les plus graves, le coupable est alors appelé olaruon, la sentence la plus redoutée est de se voir confisquer la totalité de son troupeau. Autre usage, la bouse est utilisée à la confection et au colmatage des inkajijik, les huttes basses, disposées en cercle, très proches les unes des autres. Cernées d'une haie d'épineux, elles forment l'enkang, le village...

 

    Très structurée, la vie des Massais s'exprime à travers une succession de rites soulignant trois étapes distinctes : l'enfance, la vie d'initiés ( guerriers ), et l'accession au statut d'ancien...

 

    Aujourd'hui le peuple Massai est de plus en plus sédentaire car les terres massaïs se réduisent comme peau de chagrin, en se transformant en ranchs...

 

    En empruntant les routes des parcs, vous découvrirez ce peuple magique qui se bat pour préserver ses coutumes et traditions... frissons garantis...

 

 

 

 

 

 

 

 

 Armand, Collection privée,

  

 


Commentaires

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1. galerieangie  le 20-12-2008 à 06:55:41  (site)

En attendant que mes deux amours se réveillent,je viens te souhaiter de passer une belle journée.
J'aurais aimé rencontré ces différents peuples,vous avez beaucoup voyagé et je suppose que vous avez rencontré pas mal d'ethnies et de populations.
Le fait que je n'ai pas eu ma mutation pour un autre poste alors je passerais mon permis,de 1992 à 1994,j'avais tenté 4 fois afin de réussir ce permis mais bon je vais recommencer!!!lol
donc mon budget ne me permetra pas de partir en Ecosse,c'est un pays qui me plaît beaucoup car il est riche en patrimoine et histoire.
L'Afrique me plaît aussi,à vrai dire les voyages me manquent,pour l'instant je ne peux prévoir aucune destination car Pierre n'est pas en bonne santé,donc on se metrra au permis!!!!lol
bisous

2. cristalline  le 20-12-2008 à 08:09:43  (site)

bonjour , je passe te souhaiter une très bonne journée faite d'amour de tendresse de joie et de douceur ; gros bisous à toi

3. Aveno  le 20-12-2008 à 14:47:50  (site)

Merci d'être passé sur mon blog.
Le votre est très interessant et je vous mets dans mes favoris.
@+

4. vivrenotreamour  le 20-12-2008 à 15:01:26  (site)

bonjour je passe pour te souhaitez un bon week-end
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moi c'est tranquille à la maison car pas vraiment encore la grande forme j'ai toujours du mal à me débarrasser de mes microbes mais bon faut laisser le temps au antibiotique de faire leur effet
allez que cette journée te soit agréable
et n'oublier pas les anniversaires de nos amies Nathalie et Chantal le lien comme d'habitude dans ma citation
bis Patricia

5. mimi40n2  le 20-12-2008 à 15:31:56  (site)

comme c bizarre dans differents jeux de société souvent je repondais les massaïs et on me disait oh toi avec tres massaïs
tout ça pour te dire que je connaissais les massaïs apres avoir vu des documentaires sur eux
je te fais de grosses bises et te souhaite une bonne fin de journéeHebergeur d'images

6. TAOMUGAIA  le 20-12-2008 à 16:47:30  (site)

Les Masaïs vivent dans la région de la vallée du Rift, là où l'aventure humaine a débuté.
A-t-on songé à examiner les ADN de cette population pour savoir s'ils ne seraient pas les descendants de nos très lointains ancêtres ?

7. Mamie-Cannelle  le 20-12-2008 à 18:12:50

Je te souhaite un très bon week-end et une très bonne soirée !!!
Bizzzzzzzzzzz.
MC.

8. loopy  le 20-12-2008 à 23:57:10  (site)

salut

Je te souhaite un bon voyage et t envie beaucoup car en ce moment ca ne me tente pas de rester à Montreal sous la neige et avec une temperature de -20 voir plus basse vec le vent.Merci de tes conseil de lecture
en attendant ton retour

Passe de JOYEUSES FÊTES

Loopy

9. mimi40n2  le 21-12-2008 à 08:33:04  (site)

oui je te crois et ils en sont fiers
bises et bonne journée
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10. tendremamie  le 03-01-2009 à 16:31:06  (site)

http://www.gifs-animes.net/images-image/Nature/Fleurs/Fleurs-48.gifpour toi, je viens de passer sur ton blog, je suis facinée par les Massaïs, e peuple si fier si beau, si paisible. je reviendrai te voir . gros bisous à bientôt

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le 19-12-2008 08:37

CHEZ LES ZOULOUS...



Afrique du Sud, Swaziland, Botswana, Zambie, Mozambique du 4 au 25 janvier 2006






    Depuis que l’Afrique du Sud s’offre pleinement aux visiteurs, les Européens découvrent, subjugués, les splendeurs concentrées sur la pointe du Continent noir. Cet immense territoire, formidable sanctuaire de la vie sauvage, fait partie virtuelle du patrimoine de l’humanité. sauvage et apprivoisé, ultramoderne et archaïque, immensément riche et parfois démuni, désertique et balnéaire… Les contrastes ne manquent pas pour évoquer le pays…

    L’Afrique du Sud, qui se relève d’un passé douloureux et violent semble se projeter avec une farouche détermination vers un avenir apaisé, où tous pourront profiter de cet exubérant pays. Des falaises déchiquetées de la côte atlantique aux douces plages qui bordent l’océan indien, des plaines céréalières de l’Etat libre au bush du M’Pumalanga, du désert du Kalahari aux montagnes verdoyantes du Drakensberg, l’Afrique du Sud entretient d’innombrables réserves animalières et rend ainsi un hommage permanent à la nature, celle qui semble entraîner les hommes – Noirs, Blancs, Métis – dans un même élan de réconciliation, vers un avenir harmonieux…

    Les Sud-Africains ont pris conscience de leur exceptionnelle richesse, géographique et humaine, et s’acheminent désormais vers d’heureuses destinées, qu’ils prennent volontiers plaisir à partager. « Nkosi Sikelele Afrika », comme le souligne si justement la première phrase de l’hymne national « Dieu bénit l’Afrique du Sud »…
 


    Deux valises pleines de tenues kaki sont vite bouclées pour cette aventure. Attablés à la cafétéria de l’aéroport de Marseille Provence, nous déjeunons quand, surprise : Michel Blanc et Isabelle Mergot  viennent déjeuner à nos côtés. Isabelle Mergot, après avoir présenté son premier film, en tant que réalisatrice, à Marseille et à La Ciotat, avec pour acteur principal Michel Blanc, retourne sur Paris. Je me dirige vers les toilettes, Michel Blanc aussi. Devant la porte, d’un signe de main, je le fais passer en premier en lui disant « Comme je pars pour un bon mois en Afrique noire, c’est normal que je fasse passer un Blanc ! », éclat de rire, il apprécie le jeu de mot, le voyage commence bien…

    Une heure trente de vol jusqu’à Paris Roissy, un changement d’aéroport et trois heures d’attente, puis treize heures de vol (de nuit) jusqu'à Johannesburg, un nouveau changement d’aéroport et deux heures d’attente, et enfin deux heures de vol jusqu'à Cap Town sont les désagréments que les globe-trotters doivent endurer pour débuter cette nouvelle aventure. Il est treize heures quand nous pointons notre nez à la sortie en douane. Sosthene Mkemi (un bantou du Congo) notre guide, sourire aux lèvres, nous attend…
 


    Nous prenons la direction du quartier Victoria & Alfred Waterfront. On nous attend pour un Tea time à Bloubergstrand face à la baie du Cap. Pendant ce temps notre chauffeur Peters livre nos bagages à l’hôtel « Urban Chic**** » où nous restons trois nuits. Il faut souligner que Peters est un VIP. En effet, celui-ci, aujourd’hui à la retraite, a été le Procureur de la province du Cap. Nous ne serons jamais inquiétés dans la première partie de notre voyage jusqu’à Port Elisabeth car tout le monde le connaît et le salue respectueusement…
     

     
    Une fois restaurés, nous partons pour un tour de ville. Le quartier Malais avec ses maisons aux couleurs chatoyantes, le victoria & Alfred Waterfront, les anciens docks du Cap y ont été transformés en centre commercial et culturel où se trouvent les meilleurs possibilités de shoping du pays. Il faut dire que cette ville est l’une des plus belles de la planète. Encadrée par le pic du Diable et par la tête du Lion, la ville se trouve aussi dominée par la superbe table Mountain (1 087 mètres), repère bien connu des marins. Ce plateau, accessible à pied, offre une vue fantastique sur la ville, la baie et le cap de Bonne-Espérance…
       

   
    Fondée en 1652, cette ville « mère » bigarrée reste la plus vieille ville d’Afrique du Sud. Ancienne escale de ravitaillement à mi-chemin sur la route des Indes, cette petite cité hollandaise est vite devenue l’un des principaux centres urbains d’Afrique australe. Au fil des siècles, la cité cosmopolite a malgré tout maintenu de solides traditions d’origine britannique. Son architecture coloniale et les strates successives de son histoire sont passionnantes…
 


    Nous poursuivons par Signal Hill (350 mètres de hauteur) qui sépare Sea Point du City Bowl et permet de découvrir le splendide panorama sur la ville du Cap. Au sommet de la colline, une hôtesse a décoré une table de pierre et nous sert dans des coupes de plastique colorées un champagne sud-africain accompagné de tranches de bœuf séché, une spécialité locale. « Welcom to Cap Town »…
   

      
    Il est temps de rejoindre notre hôtel qui se situe en plein cœur du quartier animé de Victoria & Alfred Waterfront pour nous délasser et enfiler des vêtements plus appropriés à la chaleur. Ce soir nous dînons dans le quartier, un petit restaurant Afrikaner à dix minutes à pieds. Au retour, la nuit est tombée et nous remarquons en face de notre hôtel un magnifique bâtiment décoré de fresques africaines qui se nomme « Mama Africa ». Nous découvrons à notre dépend, vers vingt deux heures, qu’il s’agit d’une boite de nuit. Le son des Jambés et les chants africains berceront notre nuit jusqu'à 3 heures du matin, et ce pendant trois nuits…  
 


    Ce matin, au petit déjeuner, la tête comme un « tam tam », nous négocions la possibilité de nous déplacer vers une chambre libre au 8ième et dernier étage de l’hôtel, puis nous partons pour le cap de Bonne Espérance situé à 60 Km environ…

    Nous faisons route vers Sea Point, Clifton, Camps Bay et Hout Bay pour découvrir les plages de sable blanc, dominées par de somptueuses montagnes. Au petit port de Hout Bay nous embarquons sur le « Circe Launches » pour une croisière de deux heures qui nous mène à proximité de l’île aux Phoques. Ils se réchauffent au soleil de l’été sur de gros rochers plats émergeant de l’océan sans se soucier de nous. Quelques uns, plus curieux, se jettent à l’eau et approchent les bordages du bateau avec leurs belles moustaches en l’air. De retour au quai nous sommes accueillis au son d’un Jazz Band, New Orleans…
   

          
    Nous poursuivons par la visite du parc national de la péninsule du Cap, où se mêlent les Océans Atlantique et Indien dans un déchaînement perpétuel. Aux pieds des falaises abruptes nos yeux doublent le Cap de Bonne Espérance. C’est un moment très symbolique et de recueillement. Nos esprits remplis par la lecture des récits de célèbres navigateurs vagabondent dans la bruine des vagues. Christophe Colomb, Vasco de Gama, Bartolomeo Dias et Francis Drake croisent au large de nos souvenirs…
     

         
    Au déjeuner, dans le petit restaurant de la baie, les langoustes nous attendent. Mais avant, les plus téméraires tentent la montée du phare du cap de Bonne Espérance. Un raidillon à flanc de falaise sur 300 mètres et 150 marches taillées dans la roche sont nécessaires pour atteindre le phare. Encore quelques escaliers intérieurs et l’on débouche sur la lanterne, le souffle coupé. Le point de vue est sublime. La descente se fera lentement, les langoustes peuvent attendre…
   

          
    Sur la terrasse panoramique du restaurant nous reprenons nos forces, en contemplant le large. Cette langouste accompagnée d’un cépage « chardonay blanc », vinification africaine (le seul vin acceptable pour un palais français), est tout de même la bienvenue. Nous n’avons pas le temps de vagabonder car il faut reprendre la route…

    Nous nous arrêtons à Simon’s Town pour découvrir les colonies de Pingouins. Surélevées, sur un mètre, des passerelles de bois permettent l’approche de ce sanctuaire protégé. Après avoir été chassé pour la richesse de sa chair et pour la saveur de ses œufs, l’inénarrable volatile coule des jours tranquilles sur les récifs du nord-est. Entre deux plongeons revigorants, il clopine joyeusement jusqu’à un rocher où il peut aujourd’hui, à son aise, profiter des bienfaits d’un rayon de soleil ! c’est la vitrine publicitaire de la société « Miko », sans le bâton et la couche de chocolat qui va avec !…
   

          
     Sur la route du retour vers le Cap, nous visitons les célèbres jardins de Kirstenbosch. Majestueusement adossé aux flancs de la Montagne de la Table, le domaine s’étend sur 528 hectares et comprend un jardin aménagé et une réserve naturelle. Le jardin paysagé accueille des collections de plantes d’Afrique australe, notamment des espèces rares et menacées. Parmi les espaces à thème se trouvent le jardin du fynbos, le sentier en braille, le jardin des parfums, etc.…
      

        
    La journée se termine au « On The Rocks », un restaurant situé dans le quartier du Waterfront, sur la plage, coté docks. Au menu : Chicken Breast stuffed with Goats Cheese, wrapped in Phyllo Pastry and served with a Tomato Coulis, tout un programme. nous prenons le temps de dîner, car nous ne sommes pas pressés de rejoindre les jambés cadencés de la nuit…
 


    Ce matin nous partons vers Franschoek (le coin des français) afin d’effectuer la visite du Huguenot Mémorial Muséum. Au 17ième siècle, certains huguenots français, fuyant les persécutions, émigrèrent en Hollande, d’où deux cents partirent pour l’Afrique du Sud. Certaines familles comptent parmi les grandes dynasties afrikaners : Malan, de Villiers, Malherbe, Roux, Barre, Thibault et Marais. Ouvert en 1976, le musée retrace l’histoire de la généalogie des descendants de ces immigrés…
      

        
    Maintenant nous prenons la célèbre route des vins dans la région de Stellenbosch. Le vignoble Sud Africain est en effet réputé dans le monde entier (dixit les africains). Les caprices du climat et la diversité des sols permettent pour chaque propriété importante de produire des rouges aussi différents que le Cabernet Sauvignon, le Chiraz et le Pinotage (croisement du Pinot Noir et du Cincault), ainsi que des Sauvignons Blancs, des Chardonnay ou du Riesling. Après la visite de trois propriétés viticoles avec dégustation de vin, nous sommes obligés de dire à nos hôtes que leurs vins ont tous le goût du bois vert, probablement dû à une conservation en jeunes fûts de chênes…
      

        
    Il est temps de retourner au Cap, direction l’héliport du Waterfront, pour un survol de 20 minutes sur la ville. Quelques instants après le départ, le pilote nous indique qu’il n’est pas possible de survoler « Mountain Table » à cause du brouillard. Il nous dirige donc vers Robben Island. C’est là que Nelson Mandela, Walter Sisulu et Govan M’Beki, père de l’actuel président de la République, passèrent de longues années à casser des cailloux, au nom de la liberté. Le survol du bagne inspire respect et émotion…
     

         
    La soirée s’achève au « Panama Jacks’ », une taverne sur un quai flottant dans les anciens docks du Waterfront. Ambiance corsaire et vieux loups de mer dans un décor de bois vernis et de cuivres rutilants comme les anciens « Terneuva ». Nous dégustons langouste et bières locales jusque tard dans la nuit…
 


    Tôt le matin, nous partons pour Swellendam. La visite du musée Drostdy datant de 1746 constitue la pièce maîtresse. Au cours de la visite nous admirons l’Old Goal qui faisait partie des bâtiments administratifs d’origine, le Goaler’s Cottage, un moulin à eau, ainsi qu’une demeure de 1853, la maison Mayville. Cette maison date du 19ième siècle, c’est un mélange harmonieux des éléments du style Cap hollandais et du Georgien. Ses meubles reflètent la vie quotidienne de la bourgeoisie de cette ville vers la fin du dernier siècle…
         


    Nous déjeunons en cours de route puis nous continuons pour Mossel Bay, notre étape de nuit. Cette petite ville ressemble à toutes les stations balnéaires du monde et les surfeurs, qui jonglent sur les déferlantes, ont un look identique à celui des héros des plages de Hawaii ou d’Australie. Nous visitons l’arbre postal et la caravelle de Bartolomeo Dias qui fût le premier européen à explorer la baie en 1488. L’arbre postal servait de bureau de poste aux navires à destination de l’orient. Ces derniers y déposaient le courrier qu’emportaient les bateaux sur le chemin du retour. Après 400 kilomètres de route, enfin, notre première nuit au calme, le « Pinacle Point*** » se trouve en bordure de l’Océan Indien, à la périphérie de la ville…
         

     
    276 kilomètres nous séparent de Knysna, notre prochaine étape sur la « route Jardin ». Après le petit déjeuner, nous prenons la direction du nord vers Outshoorn. Nous visitons les grottes de Kango qui présentent de magnifiques stalagmites et stalactites. L’entrée est un magnifique bâtiment circulaire sur deux étages qui abrite une collection d’objets et de représentations de la vie quotidienne des premiers bushmen…
              


    Nous sommes maintenant dans le Little Karoo. Ravins, cols imposants, climat semi aride où poussent cependant des tapis de fleurs sauvages, c’est le pays des autruches en liberté. Outshoorn doit sa notoriété à son industrie de plumes d’autruches. Aujourd'hui, l'exploitation des fermes d'autruches s'est considérablement diversifiée. La peau de cet oiseau haut de 2 mètres et pesant 100 kg permet la fabrication d'un cuir d'excellente qualité. Les plumes et les œufs apportent des revenus complémentaires. La viande, sous forme de biltong (séchée) ou de steak est en plein essor. Zizi Jeanmaire et son « truc en plume » auront-ils contribué à l’enrichissement des magnats de l’élevage d’autruches ?…
        

      
    Bien entendu, déjeuner de spécialités à la ferme. Devinez ? Steak d’autruche, omelette à base d’œufs d’autruches. Et pour amuser les touristes, nous sommes invités à grimper sur son dos robuste et, dans l’hilarité générale des autochtones, à tenter de guider l’animal avec ses ailes ! On s’amuse comme on peut…
 


    Après ce petit exercice sportif, nous reprenons la route pour Knysna. C’est un petit village d’artistes et d’artisans situé au bord de l’océan, surnommé « la perle de la route Jardin ». Là, nous embarquons pour une croisière sur le lagon Knysna, jusqu’au coucher du soleil. A bord, l’ambiance est décontractée. Pendant la promenade, huîtres locales et champagne, accompagnés de fines tranches de pain beurré nous sont servis pour notre plus grand bonheur. Nous passons la nuit au « Whale Song*** », un complexe hôtelier, pour riches Afrikaners, doté d’un Casino…
      

        
    Ce matin, le réveil est de bonne heure, car 380 kilomètres nous séparent de notre prochaine étape de nuit : Port Elisabeth dans la province de l’Est. Après le petit déjeuner nous allons à Plettenberg Bay. Là, nous embarquons dans un petit bateau à fond plat pour découvrir les dauphins. La mise à l’eau est éprouvante. Pour passer la barre de l’Océan, un tracteur de forte puissance nous pousse sur la plage. La rentrée dans l’eau se fait par un choc violent. Le retour de vague qui suit, nous trempe de la tête aux pieds. Quelques minutes plus tard le spectacle est là, une multitude de dauphins nagent et s’amusent autour de l’embarcation…
         

     
    Nous partons maintenant à la découverte du Parc National de Tsitsikamma dont le nom hottentot signifie « eaux claires », sans doute du fait des nombreuses rivières et torrents qui viennent se jeter dans l’Océan Indien. Au bord d’une crique, nous empruntons un sentier balisé dans la végétation qui nous mène, une heure plus tard, dans une autre crique reliée par un long pont suspendu. C’est le domaine d’une famille de babouins turbulents…
     

         
    L’intérêt majeur de la Route Jardin est incontestablement la richesse de ses forêts, dont la forêt de pins et d’eucalyptus de Tsitsikamma, qui abrite des espèces végétales rares. Après le déjeuner nous faisons une halte au célèbre Big Tree, un arbre vieux de plus de 500 ans…
       

       
    Puis nous prenons la direction d’Addo par la fin de la Route Jardin. Là, nous effectuons notre premier safari en 4x4 dans la réserve. Cette réserve abrite des éléphants du Cap, survivants des immenses troupeaux qui peuplaient autrefois cette région. Au fil des années, les grands pachydermes ont réussi à se reproduire, alors qu’ils n’étaient plus, à l’inauguration du parc, qu’une dizaine. Nous atteignons Port Elizabeth en fin de soirée. Notre hôtel, le « Beach Hôtel**** » se trouve sur la corniche face à une immense plage de sable blanc…
       

       
    Les plus matinaux tenteront un bain avant le petit déjeuner. Puis nous partons pour la visite de Port Elisabeth. Dominant Algoa bay, le centre ville est perché sur des collines escarpées. En contrebas, les plages et les parcs, le style victorien de la plupart des bâtiments donnent à cette cité portuaire une atmosphère tranquille, même si les townships, comme toujours, occupent sur des kilomètres les abords de la ville. Nous laissons avec regret Peter, notre chauffeur, à l’aéroport, et nous prenons un vol, avec Sosthene notre guide, à destination de Durban dans le Kwazulu Natal…
   

          
    A l’arrivé, notre nouveau chauffeur, Wilson (un Swazi), nous accueille. Nous prenons un Tea Break dans un café du front de mer et nous partons à la découverte de Durban. C’est la capitale de cette région où s’imbriquent l’histoire et les coutumes des Zoulous, des Afrikaners et des Anglais. Avec une importante communauté indienne, cette ville balnéaire à l’atmosphère cosmopolite, décontractée et exotique, est très sympathique. Sur le front de mer, nous croisons des hommes d’affaires en shorts, d’élégantes indiennes en sari, des surfeurs bronzés ou encore des Zoulous qui promènent les touristes en pousse-pousse. Nous visitons le quartier indien et son marché Victoria, le Golden Mille dominé par une rangée de gratte-ciel « art déco ». En fin de journée nous rejoignons le « Balmoral*** » pour une nuit réparatrice…
    

      
    Très tôt le matin nous partons vers le Zoulouland, situé entre la frontière du Transkei au sud et celle du Swaziland au nord. Le territoire zoulou est vaste et à l’échelle d’un grand peuple dont les huit millions d’âmes vibrent encore et toujours au son de la musique que Johnny Clegg a rendu célèbre dans le monde entier…
          

    
    Dans une des réserves de Hluhluwe nous passons toute la journée en 4x4 pour un safari d’enfer à la recherche des rhinocéros blancs. La piste est trempée par les pluies de ces derniers jours. Le 4x4 glisse dans les ornières des traces précédentes, traverse des points d’eau, patine dans les tronçons de boue, circule en équilibre sur des crêtes boisées et finit complètement embourbé dans un trou béant de la piste. Tout le monde descend et pousse sans succès. Nous finissons la journée au « Zulu Nyala Tended Camp**** » crottés comme les rhinocéros que nous avons enfin rencontrés sur le parcours…
   

          
    Ce sont les premiers rayons du soleil qui traversent la tente qui nous réveillent. La nuit a été plutôt fraîche. Après le petit déjeuner nous partons visiter un krak zoulou. Une cérémonie de palabres est organisée à l’entrée pour nous apprendre les rudiments de la langue. Puis sous les cris de la tribu nous pénétrons un par un dans un labyrinthe de roseaux jusqu’au cœur du village. La disposition est souvent la même : le krak, encerclé de palissades défensives, est constitué de très belles huttes circulaires aux toits arrondis, bâties en forme de ruche d’abeilles. Les toits sont recouverts de roseaux séchés et tressés, puis de chaume. Les habitants portent les costumes traditionnels : colliers et pagnes de perles pour les femmes, peaux d’animaux pour les hommes, celles du léopard étant réservées aux chefs…
            

 
    Nous partons maintenant pour le Swaziland, petit royaume indépendant, verdoyant et vallonné que l’on surnomme la « Suisse de l’Afrique ». La frontière est passée à Lavumisa, un petit village de brousse. Un 4x4 nous attend pour un autre safari dans une réserve toute proche, afin de découvrir les fougueux rhinocéros noirs. Puis nous nous dirigeons dans un village traditionnel Swazi pour rencontrer la population. Les femmes sont priées de s’assoire sur des nattes face à la chef du village, quant aux hommes ils sont rangés sur le côté, il s’agit d’une société matrilinéaire. Après plusieurs minutes de palabres, nous sommes invités à danser avec eux, chacun notre tour, en commençant par le groupe des femmes. Un vrai moment de bonheur…
     

         
    Nous reprenons la route, accompagnés par les chants Swazi pour nous diriger vers Ezulwini, notre étape de nuit. Le « Royal Swazi Sun**** » se situe dans une vallée fertile où poussent principalement maïs, canne à sucre et fruits tropicaux et où les habitants pratiquent l’élevage…
 


    Nous continuons ce matin notre découverte avec la visite des principaux centres d’intérêt et d’artisanat du Swaziland : verrerie, tissage, bougies décoratives, etc. après le déjeuner nous passons la frontière à Matsamo et nous nous dirigeons vers Hazyview dans la province du M’Pumalanga…
 

 

    A Hazyview nous sommes attendus dans un village « Shanga ». Une tribu du Mozambique nous offre un dîner avec spectacle de danses tribales. En deux tableaux, le premier sur sa naissance et le second sur sa transformation contemporaine, il nous est raconté l’histoire de la nation zoulou autour d’un feu de bois. Le repas traditionnel nous est servi au son des tambours de guerre. Tard dans la soirée nous rejoignons le « Umbahba Lodge*** » pour une nuit pacifique…
         

     
    Ce matin nous partons vers l’ouest du M’Pumalanga rejoindre le parc Kruger. Les plaines viennent buter contre la chaîne montagneuse du Drakensberg, qui s’élève de façon abrupte à plus de mille mètres. Une route panoramique permet de passer par des sites grandioses tels que « la fenêtre de Dieu » ou « les trois rondavels », au bord du canyon de la Blyde River. Ici, la nature est un sculpteur de génie, dont on ne se lasse pas de contempler les œuvres…
   

          
    L’Afrique originelle se trouve au parc Kruger, l’une des plus grandes réserves naturelles d’Afrique, et la plus riche en animaux (mais rien de comparable avec la Tanzanie et le Kenya que nous avons visités en octobre 2000). Ce parc est si grand (deux fois la Corse) que les rencontres ne sont pas garanties. Pour avoir plus de chances d’accrocher à notre tableau de chasse photographique le fameux « Big Five » (buffle, éléphant, rhinocéros, lion et léopard), sans danger, nous sillonnons pendant plusieurs heures la réserve en 4x4 avec deux rangers expérimentés armés de fusils. Nous assistons à des scènes exceptionnelles : troupeaux d’impalas, de zèbres, de gnous, d’éléphants, de buffles, de girafes et couples de rhinocéros. Le tableau n’est pas complet, il manque le lion et le léopard. Cependant, fatigués, nous partons prendre un dîner traditionnel dans le Boma, puis le « Kapama Lodge » nous accueille pour une nuit en pleine brousse…
        

      
    Il est cinq heures du matin, emmitouflés dans un parka, nous prenons une rapide collation avant de monter dans notre 4x4 afin de poursuivre notre tableau de chasse jusqu’au lever du soleil. Après quatre heures de piste, sans succès, nous rentrons bredouille pour le petit déjeuner…
 


    Il est temps de reprendre la route pour Johannesburg, notre étape de nuit, que nous atteindrons qu’en début de soirée. Nous traversons le pays Ndebele, une multitude de villages traditionnels où les murs des cases sont peints de formes géométriques aux couleurs vives. Puis la capitale administrative de l’Afrique du Sud : Pretoria. La cité afrikaner dont l’ambiance lourde se ressent dans le comportement de ses habitants. L’apartheid n’est plus qu’un mauvais souvenir, mais Pretoria ne semble pas l’avoir oublié. Rares sont les tables de restaurants composées de blancs et de noirs. Les écoliers en uniformes ne semblent, hélas, pas plus mélangés et les statues des fondateurs de l’apartheid qui trônent avec arrogance sur les places publiques n’ont pas été abattues. Pretoria est en effet la ville mythique de la culture afrikaner, capitale de la Zuid-Afrikaansche Republiek, dont Paul Kruger, héros des guerres anglo-boers, fut le premier président…
 


    A l’hôtel « Indaba**** » où nous avons passé la nuit, le groupe se sépare au petit déjeuner. Six d’entre nous repartent pour la France, et nous ne serons plus que quatre à poursuivre le voyage en Afrique australe. Sosthene, notre guide, nous accompagne à l’aéroport international de Johannesburg pour prendre un vol (environ 2h15) : destination Livingstone, la capitale de la  Zambie. Après les formalités de police et de douane, un guide mauricien nous prend en charge pour la poursuite de notre aventure…
 


    Après quelques kilomètres de brousse nous quittons la Zambie au poste frontière de Kazungula pour entrer au Botswana. Nous traversons la frontière à pied, après s’être désinfecté les chaussures et les mains, car une épidémie d’anthrax sévit au Botswana. Le poste frontière dans la brousse est un cul de sac sur une berge du fleuve Zambèze. Nous traversons le fleuve dans une petite embarcation qui a du mal à rejoindre l’autre rive à cause du fort courant et du faible tirant d’eau. Nous ne sommes pas très rassurés. Enfin, de l’autre côté, un ranger en 4x4 découvert, nous conduit sur plus de 50 kilomètres de piste trempée par la pluie, jusqu’à notre hôtel, le « Mowama Safari Lodge » au cœur du parc Chobe où nous passerons deux nuits…
   

          
    Dans l’après-midi nous partons pour notre premier safari aquatique sur la rivière Chobe. Pendant plus de trois heures nous naviguons dans un bateau à fond plat, muni d’un puissant moteur, à la rencontre des hippopotames. Ils sont fidèles au rendez-vous, mais belliqueux. Dès que nous les approchons dans l’eau ou sur les berges, ils nous foncent dessus pour défendre leur territoire. Dans l’eau ils sont très vite sur nous grâce à leur profil aérodynamique. Malgré le moteur puissant du canot, il faut toute la dextérité du capitaine pour les éviter et empêcher qu’ils retournent l’embarcation…
   

          
    La deuxième journée est consacrée entièrement à un safari en 4x4 dans le parc National de Chobe. Sur trois itinéraires différents nous passons plus de dix heures, du lever au coucher du soleil, avec notre ranger, sur les pistes, à la recherche des deux derniers « Big Five », le Lion et le Léopard. Très tôt dans la journée, les premières traces du Lion étaient apparentes. Nous les avons suivies pendant plusieurs kilomètres sans résultat. Soudain, en fin de matinée, dans le sous bois à l’abri d’un bosquet de fougères, sept lionnes et deux petits se reposent à l’ombre…
 


     Il nous faut maintenant trouver le Lion. Nous passons tout l’après midi à sillonner la réserve du nord au sud, de l’est à l’ouest. Nous empruntons la piste des éléphants sur une vingtaine de kilomètres, le 4x4 fait des bonds incessants sur la piste défoncée. Nous avons du mal à tenir assis sur nos sièges. Mais notre ranger s’est lancé un défi. Il est important pour lui de rentrer au camp de base et d’annoncer que ses clients ont pu photographier 4 des 5 « Big Five », le Léopard n’a été vu que trois fois en dix ans. La nuit est tombée depuis longtemps. Sur le chemin du retour, le 4x4 roule sur la piste principale, mais à faible allure pour permettre au ranger d’observer la lisière de la forêt. Sa ténacité paye, car soudain, majestueux dans la lumière des phares, le roi des animaux, imperturbable et nonchalant, traverse la savane. Nous serons les seuls, ce jour là, à annoncer un carton plein sous les applaudissements des autres rangers rentrés plus tôt. Complètement fourbus, mais heureux, nous rejoignons le bar…
       

   
    Après une bonne nuit de repos, bercés par le chant des crapauds et les rêves de « Daktari », notre guide mauricien vient nous chercher. Nous retraversons le Zambèze et le poste frontière de Kazungula pour entrer en Zambie, direction le « Zambezi Sun » au pied des Chutes Victoria, notre hôtel pour la nuit…
 

 

    Dans l’après midi, nous partons pour une croisière sur le Zambèze, jusqu’au coucher du soleil, à bord du M.V. Mambushi. Nous apercevons des hippopotames et beaucoup d’oiseaux aquatiques vivant sur les bords du fleuve. Le bateau glisse en silence sur ces eaux. De temps en temps une fine pluie vient laver les rives verdoyantes et fait apparaître de magnifiques arcs en ciel qui tranchent l’horizon. Le temps s’écoule lentement. Les jumelles rivées aux yeux, nous observons les activités de la berge entre deux Mosi, la bière locale. Il faut dire que le capitaine sait recevoir : à bord, canapés et boissons sont gratuits et à volonté. Quand le soleil a revêtu ses habits pour la nuit, le bateau nous ramène vers le débarcadère. Il est temps aussi pour nous de nous préparer pour la nuit…
       

       
    Ce matin nous avons rendez-vous dans le hall d’accueil avec notre guide. Les chutes Victoria, « le brouillard qui tonne », sont à moins d’une heure de marche à pied de notre hôtel. Un sentier balisé à flanc de cataracte traverse une abondante et luxuriante végétation. Le bruit assourdissant de l’eau qui se déverse et un fin rideau de gouttelettes d’eau nous envahit assez rapidement. Soudain, au détour du sentier, une plate-forme en forme de balcon nous livre un véritable miracle de beauté et de puissance. Le Zambèze, large de plus de 2 kilomètres à cet endroit, s’engouffre bruyamment dans une série de gorges de basalte, profondes de cent mètres, provoquant une brume visible à plus de 20 kilomètres de distance. Inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, les chutes baptisées Victoria par Livingstone en l’honneur de la reine, figurent parmi les plus spectaculaires du monde….
      

        
    Il est temps de quitter la Zambie. Nous laissons sur place les deux sœurs qui rentrent sur Paris et nous poursuivons seuls notre aventure. Nous reprenons la route de l’aéroport de Livingstone et nous retournons en avion à Johannesburg au « Birchwood Hôtel » pour une étape de transition…
 


    Après le petit déjeuner, nous avons la surprise de revoir Sosthene notre guide sud-africain qui s’occupe de notre transfert au Mozambique. Un petit avion privé nous prend en charge. Trois heures plus tard nous atterrissons en pleine brousse à proximité de Vilancoulos. Un guide local nous aide pour les formalités de police et de douane, puis nous accompagne sur une plage au bord de l’Océan Indien. Un bateau avec moteur hors bord de grande puissance mouille à une dizaine de mètres du rivage. On quitte souliers et chaussettes, on remonte le pantalon au dessus des genoux, et nous montons à bord. Une heure trente de traversée est nécessaire pour atteindre la petite île de Benguerua qui fait partie de l’archipel de Bazaruto…
     

     
    Le « Marlin Lodge**** » qui nous accueille pour quatre jours, se situe à la pointe sud de l’île, face à la baie Flamingo. Nous logeons dans un luxueux chalet au toit de chaume, construit en bois et sur pilotis, aux couleurs de l’Afrique, allant du crème au brun. Elégant, le patio privé a un accès direct à la plage. Des passerelles en bois relient les chalets au bâtiment principal. Le restaurant propose des fruits de mer et une cuisine étonnante et raffinée mêlant les saveurs portugaises et afro-asiatiques. Un vrai régal !…
       

   
    Pas plus d’une dizaine de couples Afrikaners fréquentent ce palace. Nous sommes les seuls européens. « Chouchoutés » par le personnel et en particulier par le Chef qui apprend très vite que nous sommes français, nous passons un séjour inoubliable rythmé par le soleil et la chaleur. Petit déjeuner tardif, bain de mer et farniente sur la plage privée, apéro et repas, sieste jusqu’à 16 heures (car il fait plus de 40°), longue marche sur la plage, apéro de 18 à 20 heures, repas en terrasse panoramique sur fond de coucher de soleil, promenade sous la voûte étoilée et nuit bercée par les vagues et le vrombissement des moustiques. Une vraie vie de Robinson Crusoé ou de nabab du pétrole…
      

        
     Le dernier soir, après l’apéro, l’annonce du dîner se fait aux tambours de brousse.  Cependant, nous sommes surpris de ne pas voir les tables dressées. Soudain notre serveur vient nous chercher et nous conduit sur la plage en contrebas. Quelle surprise ! Un gigantesque feu de bois aménagé en totem éclaire l’espace. Des petites tables sont installées avec tout le raffinement d’un palace. Le chef et ses commis, toque sur la tête, sont alignés derrière un magnifique buffet de crustacés et de poissons. Nous sommes accueillis avec deux brochettes composées de moules, crevettes et langouste pour une mise en bouche. Les vagues clapotent sur la plage et l’océan scintille dans le reflet des flammes. Emerveillés, on savoure notre chance…
              


    Aujourd’hui le temps est couvert, c’est normal car c’est le jour du départ. Une dernière matinée de plage, puis vers midi, on retrousse les pantalons pour reprendre le bateau. Arrivés sur la côte du Mozambique, on nous attend pour faire un brin de toilette et nous rechausser. Nous finissons de nous habiller dans l’aéroport de Vilancoulos. Puis c’est l’épuisant retour avec 17 heures de vol direction Marseille, via Johannesburg et Paris…
        

      
    « Out of Africa » avec Meryl Steep, et « Je rêvais de l’Afrique » avec Kim Basinger : deux films cultes tournés en Afrique du Sud qui révèlent toute la beauté des paysages du Kwazulu natal ressurgissent dans nos pensées. Ils avaient aussi construit notre imaginaire pour cette nouvelle aventure. Mais la réalité est encore plus envoûtante…

     Terre de rencontre avec les peuples Zoulou, Swazi et Ndebele ! Paysages à couper le souffle où la trace de l’homme demeure à peine visible ! Labyrinthe de lagunes et bras d’eau hantés par les hippopotames, les plus belles réserves, sanctuaires des éléphants et des rhinocéros pour goûter au grand frisson de la vie sauvage ! forêts d’acacias, plaines inondées, « Big Five » pour nos nuits peuplées de cris d’animaux et de rêves de savanes. L’Afrique australe nous a transpercé…

    J’ai rêvé d’Afrique !…
 
 
Andrée et Armand,  
 


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1. Mamie-Cannelle  le 19-12-2008 à 07:47:33

Magnifique !!!
Bonne journée !!!
Bizzzzzzzzzz.
MC.

2. vivrenotreamour  le 19-12-2008 à 12:45:39  (site)



bonjour c'est après une bonne nuit de repos que je vient avec non petit café
Hebergeur d'images
te souhaiter une bonne journée
désoler de pas être passer hier soir j'étais trop fatiguer et pas moyen de vous mètre un com j'espere pouvoir y arriver aujourd'hui
bis patricia

3. jessyilan  le 19-12-2008 à 17:28:30  (site)

Hebergeur d'images kikou passe un excellent week end, mille bisous jessy et bébé ilan.

4. galerieangie  le 19-12-2008 à 18:19:27

bon nous n'avons pas tout lu car il faut qu'on aille manger!!!!
mais Pierre adore ton site et il reviendra!!!
bisous

5. vivrenotreamour  le 19-12-2008 à 22:43:36  (site)

bonsoir je passe te souhaiter une bonne soirée
Hebergeur d'images
et un bon début de week-end
bis patricia

6. JeanLuc  le 23-01-2009 à 17:41:26  (site)

Bonjour,
Beau blog et beaux voyages, félicitations. Chez moi y a plus de photos mais je suis trop fainéant pour faire autant de textes.
A bientôt de l'autre côté de la terre ?

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le 18-12-2008 05:49

K COMME KENYA


 

 

 

     Voilà à peine cent ans que les grands explorateurs ont, pour la première fois, pénétré dans les étendues de l’Afrique orientale et découvert des régions qu’aucun blanc n’avait vues jusque-là. Ils ne pouvaient imaginer que sur leurs traces, des milliers de personnes viendraient facilement des quatre coins du monde pour admirer la beauté des côtes de corail, des vastes plaines et des montagnes couvertes de neige, examiner la diversité de la faune et étudier les mœurs et les coutumes des différentes tribus qui peuplent ces contrées. Ils ne pouvaient prévoir qu’un jour viendrait où il ne faudrait plus des semaines et des mois pour atteindre l’Afrique orientale, mais quelques heures seulement…

    Un voyage au Kenya apporte, outre le foisonnement des images, des sensations fortes et rares, un retour aux origines dans un monde préservé, identique à celui des premiers jours de notre humanité. On vient ici éprouver sa capacité de curiosité, d’émotion, en de longues heures aventureuses, et seul le safari permet ce bain, de brousse et de forêts…

 

 

 

 

 

 Armand, Collection privée,

 

 


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1. Lemondeelisabeth  le 18-12-2008 à 06:33:17  (site)

Merci tes animaus sont super
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2. jessyilan  le 18-12-2008 à 13:26:51  (site)

Hebergeur d'imagesjoyeux noel a toi ainsi qu a toute ta famille , bébé ilan, willy et jessy , mille bisous pleins de douceur, et d amitié, pour un fabuleux noel, on t aimes.

3. loopy  le 18-12-2008 à 13:46:57  (site)

Bonjour

Me revoila enfin sur les blogs avec je le constate beaucoup de lecture a rattraper.Mais bon je vais y aller doucement ,la forme n etant pas encore trop au rendez vous avec mon crane recousu ,les idées se sont plus ou moins enfuies lol...
L'Afrique a part le nord et l Egypte je ne suis pas trop attirée par ce continent y préferant l'Asie ...
et je ne sais pas trop pourquoi l'Afrique ne m attire pas peut être un imaginaire de petite fille m effrait il encore ....qui sait

Sur ce je te remercie d etre passé sur mes blogs

Bonne fin de semaine

Bizzzzzz

Loopy

4. phillytouch  le 18-12-2008 à 14:16:11  (site)

coucou!! oui c'et vrai que Manhattan c'est tres particulier, chacun pour soit et Dieu pour tous... je vis a 25 min de manhattan donc les gens y sont bcp plus "sociable"...mais c; est sur que vivre dans la city, je ne pourrait pas ^^ !!

5. Mamie-Cannelle  le 18-12-2008 à 17:42:00

Ces pays d'Afrique sont vraiment magnifiques !!!
Je te souhaite une très bonne soirée !!!
Bizzzzzzzzz.
MC.

6. kahlan  le 19-12-2008 à 05:21:19  (site)

bonjour,

aurais-tu envie de partir par hasard et sur un bateau .... ou d'en revenir. bonne journée et un gros bisou

7. lejardindhelene  le 19-12-2008 à 16:45:27  (site)

Petite visite rapide...Toujours du rêve ici...Je ferais bien ma valise ...
Bonne soirée
Hélène

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le 17-12-2008 07:50

LE VOYAGE INITIATIQUE

 
 
 
L’enseignement des dieux



     Les images associées au voyage éclairant le sens de tous les actes d’une vie : communiquer, échanger, désirer, conquérir…

    Chaque paysage traversé, désert, mer, forêt, montagne, prouve les métaphores qui permettent la rencontre de l’observation rationnelle et de l’intuition poétique. Alors se révèle l’essentiel : l’univers est une pensée voilée sous l’apparence d’une machine. Et le voyageur découvre ce qui le relie à cette pensée.

    Caïn et Abel, Abraham, Moïse, Gilgamesh, Ulysse, Jason, Parsifal, Rosenkreutz, Gulliver, Robinson, Paul et Virginie sont les voix d’un même chœur.

    Ces voix chantent la rupture fondatrice, les ambiguïtés de la quête et de la fuite, du départ et du retour, du paysage et de la réalité intérieure, de la progression et de la transgression.

    Daniel Béresniak, psychanalyste, écrivain, historien, a publié plus d’une quarantaine d’ouvrages sur l’histoire des idées, des mythes et des comportements. Dans cet ouvrage,  il montre avec éclat que le voyage initiatique construit la liberté, installe le possible et que, par nature, il réunit pédagogie et thérapie, et nous engage à poursuivre le chemin avec les autres frères…
 
 
 
 


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1. billounette  le 17-12-2008 à 10:31:52  (site)


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mon ptit passage pour te souhaiter un tres bon mercredi en esperant que le temp chez toi et mieu qu'içi car pluie et brouillard .....pfff quel temp pourrit quand même
je te fait de gros bisous isa

2. Terambre  le 17-12-2008 à 20:30:45

Un petit passage pour te, vous souhaiter une douce soirée...Ha les voyages...ils en ouvrent des frontières à l'intérieur de soi !

Bisous
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3. vivrenotreamour  le 17-12-2008 à 21:32:45  (site)

bonsoir c'est avec un peut de retard que je passe sur ton blog je te souhaiter un bon début de soirée
Hebergeur d'images
pour le médecin pas de place avant demain matin faut vraiment pas être a l'agonis dans se village donc je vous donnerais plus de nouvelle demain matin des notre retour
en attendent on se contente de lait chaud au miel et d'efferalgan heureusement qu'il y as les remèdes de nos grand mère ici il tombe de la neige depuis aprés midi
bis Patricia

4. vivrenotreamour  le 17-12-2008 à 21:35:02  (site)

bonsoir c'est avec un peut de retard que je passe sur ton blog je te souhaiter un bon début de soirée
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pour le médecin pas de place avant demain matin faut vraiment pas être a l'agonis dans se village donc je vous donnerais plus de nouvelle demain matin des notre retour
en attendent on se contente de lait chaud au miel et d'efferalgan heureusement qu'il y as les remèdes de nos grand mère ici il tombe de la neige depuis aprés midi
bis Patricia

5. jessyilan  le 18-12-2008 à 03:59:13  (site)

Hebergeur d'imagesjepasse te faire un gros bisou et te souhaiter une bonne journée, jessy et bébé ilan.

6. TAOMUGAIA  le 18-12-2008 à 11:52:59  (site)

J'avais eu l'occasion de recevoir Daniel Beresniak par deux fois et j'en garde un souvenir ému.
Il parlait sans notes, était d'une clarté remarquable, brossant un tableau des grades supérieurs d'une grande intelligence.

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le 16-12-2008 06:46

S COMME SENEGAL

 

 

 

     Terre de la Teranga, pas de collier ni de fleurs, ni de réception factice, pour recevoir l’étranger, le sens de l’hospitalité africain est à la fois plus grave et aussi plus léger. Si au Sénégal on a le contact et la plaisanterie faciles, on accorde beaucoup de sérieux à tous ces rites qui feront de vous à jamais un ami…

    Le Sénégal comble tous ceux qu’anime l’envie de courir les chemins les plus reculés, de plonger dans ces mers chaudes où, chaque fin d’après-midi, descend un soleil en feu, d’échanger quelques mots d’une pirogue à l’autre, de goûter, sans contrainte, la lenteur des jours, la clarté des matins, la douceur des soirs face à des vagues de début du monde…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Armand, Collection privée,

 

 


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1. jessyilan  le 16-12-2008 à 06:14:18  (site)

Hebergeur d'images

2. timoune9  le 16-12-2008 à 10:39:36

bonjour merci pour ton com je n'ai créé ce blog que depuis hier c'est mon 3ème passe une bonne journée
amitiès
mireille

3. CHANA  le 16-12-2008 à 11:21:06  (site)

HELLO !!!!

BONNE JOURNEE A TOI ET MERCI POUR CE PETIT COIN DE SOLEIL GROS BISOUS

Hebergeur d'images

JOSY

4. mamy14  le 16-12-2008 à 15:55:47

des trés belles images c'est trés interéssant passe une fin d'aprés midi bisouImage hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

5. Lemondeelisabeth  le 16-12-2008 à 16:56:31  (site)

Merci pour ton passage
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6. billounette  le 16-12-2008 à 20:24:04  (site)


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mon ptit passage tard se soir pour te souhaiter une tres bonne soirée et aussi pour te dire qu'il y a un ptit kdo qui t'attend sur mon blog pour l'occasion des fêtes biensur il n'y a aucune obligation a le prendre hi hi hi
je te fait de gros gros bisous isa

7. vivrenotreamour  le 16-12-2008 à 23:18:30  (site)

bonsoir désoler de pas être passer plus tôt j'ai encore des problème pour mètre des coms sur vos blog j'arrive a faire tous le reste sans problème mais les coms très difficile et je trouve pas le pourquoi je vous souhaite une bon début de soirée
Hebergeur d'images
bis patricia

8. aurore  le 17-12-2008 à 22:36:00  (site)

j'espère y aller un jour, merci pour ces belles photos !

9. phillytouch  le 18-12-2008 à 14:16:52  (site)

j'adore l'article !! fan inconditionnelle du Senegal ^^

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